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La Sécession dans l'Est | ||||
A partir du moment
où des coups de feu furent tiré à Fort Sumter et
où la Virginie fit sécession, les regards des Américains
se tournèrent vers l'Ancien Dominion et le territoire compris entre
les deux capitales rivales : Washington et Richmond. Les 150 kilomètres
qui séparent les deux villes furent, durant quatre années,
le théâtre de combats sanglants, marquant les tentatives
réitérées des forces de l'Union pour s'emparer de
la capitale confédérée et écarter de la guerre
l'armée de Virginie du Nord, commandée par le général
Lee.
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Dans la mesure où il était synonyme de terres, de richesse, de rêves et de pouvoir, l'Ouest eut une grande part de responsabilité dans cette terrible tragédie que fut la guerre de Sécession américaine. Durant la première moitié du XIXème siècle, et avec une difficulté croissante, le Nord et le Sud maintinrent un strict équilibre au sein du Parlement, s'efforçant de gommer leurs divergences à coups de compromis. L'esclavage était évidemment la grande pomme de discorde. Tant qu'États esclavagistes et États libres étaient en nombre égal, la parité était respectée au Sénat des États-Unis ; mais, à partir du moment où le Nord antiesclavagiste y prendrait la majorité, ce fait s'ajoutant à une position majoritaire des abolitionnistes à la Chambre due à ce que les États libres étaient plus peuplés, cela impliquerait le vote de lois ou d'amendements portant sur la limitation ou l'abolition de l'esclavage. La seule manière, pour les sudistes, de maintenir le statu quo au Sénat était donc de faire en sorte que se créent d'autres États esclavagistes. C'est ainsi que l'Ouest et son potentiel de nouveaux États, amené à jouer un rôle décisif dans la lutte de pouvoir qui se livrait à Washington, entraîna un affrontement des Américains de l'Est. Ils se combattirent pendant quatre ans - les deux camps étant respectivement dénommés " Est " et " Ouest ". L'Est désignait essentiellement la Virginie, tandis que, dans la terminologie de la guerre de Sécession, l'Ouest couvrait l'ensemble du territoire compris entre les Appalaches et le Mississippi et, du nord au sud, entre le fleuve Ohio et le golfe du Mexique. Les premiers coups de feu furent échangés à Fort Sumter, en Caroline du Sud, mais très vite les regards se tournèrent vers la Virginie. Pendant deux ans, bataille après bataille, la Confédération tint la dragée haute à l'Union. D'abord à Bull Run, en juillet 1861, puis dans une série de combats qui émaillèrent le printemps, l'été et l'automne 1862, l'armée de Virginie du Nord du général Robert E. Lee défit une succession de commandants yankees. La bataille d'Antietam, en septembre 1862, vit la victoire sur le Potomac de l'armée de l'Union. Suivirent de nouvelles défaites pour le Nord, en décembre, à Frdericksburg, puis en mai 1863, à Chancellorsville. Juillet 1863 marqua un tournant de la guerre : le général Lee fut stoppé net dans sa tentative d'invasion du Nord par l'issue de la terrible bataille de Gettysburg, la plus meurtrière du conflit, dont l'armée confédérée sortit irrémédiablement affaiblie. Dans le même temps, la guerre prenait un nouveau tour grâce à des hommes de l' "Ouest" , un Ouest où la situation tourna dès le début en faveur de l'Union. Cette guerre se déroula essentiellement sur les fleuves, en particulier sur le Mississippi, le Tennessee et le Cumberland - véritables autoroutes s'infiltrant jusqu'au coeur même de la Confédération. Les Yankees s'ouvrirent la route au début de 1862, en occupant les forts Henry et Donelson, puis une petite victoire remportée à Shiloh, en avril 1862, lança Ulysses S. Grant sur les sentiers de la gloire. En s'emparant de Vicksburg, sur le Mississippi, le 4 juillet 1863- au lendemain de la défaite de Lee à Gettysburg -, le général Grant accéda à une dimension nationale et conforta l'emprise de l'Union sur le grand fleuve. La Confédération se trouvait désormais coupée en deux. L'ascension de Grant et les succès remportés dans l'Ouest amenèrent des hommes nouveaux sur le devant de la scène. Grant lui-même fut nommé général en chef des armées de l'Union au début de 1864, laissant derrière lui, dans l'Ouest, son lieutenant le plus sûr, William T. Sherman. David G. Farragut, qui avait joué un rôle vital dans la campagne du Mississippi, devint le premier amiral de l'Union. La chance avait voulu que ces hommes n'aient pas eu à affronter Lee, mais des commandants confédérés de second ordre, tel Braxton Bragg, qui faisait mieux la guerre contre ses propres généraux que contre l'ennemi, ou Joseph E. Johnston, trop soucieux de sa réputation pour la risquer dans la bataille. A l'aube de 1864, la guerre désormais dominée par les nordistes entra dans une phase dure. Grant lança une campagne de harcèlement contre le Sud. En Virginie, à la tête de l'armée du Potomac, il repoussa Lee par une série de batailles -Wilderness, Spotsylvania, North and South Anna, Cold Harbor - jusqu'à l'acculer dans la capitale confédérée de Richmond, dont il fit le siège. Pendant ce temps, dans l'Ouest, Sherman avait établi sa base à Chattanooga, au Tennessee, puis s'était enfoncé vers le sud à travers la Georgie, poussant devant lui le timide ]ohnston. En été, il s'empara de l'important noeud ferroviaire et centre industriel qu'était Atlanta, puis il obliqua vers l'est et Savannah, sur la façade atlantique. A la fin de l'année 1864, le
Sud était aux abois. Ses troupes se trouvant bloquées à
Richmond et à Petersburg, où le temps travaillait contre
lui, Lee était virtuellement écarté de la scène.
Sherman, face à la mer, n'avait d'autre choix que de remonter vers
le nord à travers la Caroline. Dans d'autres parties de l'Est,
les confédérés ne pouvaient plus rassembler que des
vestiges de troupes qui faiblissaient de plus en plus face à la
marée nordiste. Lorsque l'issue arriva, elle fut rapide. Fin mars
1865, Grant lança l'assaut final, qui contraignit Lee à
fuir pour sauver sa vie et celle de ses hommes. Grant le poursuivit jusqu'à
Appomattox, où le fier confédéré opéra
sa reddition le 9 avril. De son côté, Sherman traversa la
Caroline du Sud et du Nord sans rencontrer de grande résistance.
Les timides efforts de son adversaire furent réduits à néant,
et Johnston fut obligé d'accepter la défaite un peu plus
tard au cours du même mois d'avril. En dépit d'escarmouches
qui la prolongèrent pendant quelques jours ou quelques semaines,
la guerre était pratiquement terminée à l'est du
Mississippi. Dans l'Ouest, en revanche, cet Ouest qui avait été
l'une des principales sources du conflit, les combats continuèrent
à faire rage durant de longues semaines encore.
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![]() Pendant trois ans, Robert E. Lee domina la scène de la Guerre de Sécession à l'Est : il infligea une longue série de défaites à l'Union et eut raison de plusieurs commandants yankee successifs, avant d'être finalement vaincu par Ulysses S. Grant à Appomattox. |
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Le président Abraham Lincoln subit défaite sur défaite avant de parvenir au triomphe final.
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![]() On peut lire sur le visage d'Ulysses S. Grant l'énergie et la détermination qui étaient les siennes. À partir du moment où il se découvrit doué pour le commandement, cet homme qui avait précédemment échoué dans tout ce qu'il avait entrepris se révéla un remarquable général en chef. |
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1861 Le 21 juillet, les confédérés remportent à Bull Run, près de Manassas, la première bataille majeure du conflit. 1862 A Antietam, en septembre, les forces de l'Union remportent sur Lee une première victoire, que Lincoln utilise comme prétexte pour proclamer l'abolition de l'esclavage. 1864 Lincoln
nomme Ulysses Simpson Grant général en chef de toutes les armées
de l'Union, lui confiant la tâche de coordonner les efforts des
Yankees.
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![]() Ambrose Burnside commanda l'armée du Potomac lors de la bataille de Fredericksburg, où il s'"illustra" par une humiliante défaite. Le port de ses favoris est responsable d'un jeu de mots qui courait sur son nom inversé : "side burns" signifie "favoris" en anglais. |
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![]() Brillant, fantasque, voire instable, William T. Sherman devint le bras droit de Grant. Peu doué sur le champ de bataille, c'était cependant un stratège accompli. L'ironie du sort voulut que cet amoureux du Sud lui fasse une guerre à outrance. |
James Ewell Brown "Jeb" Stuart fut le plus fameux cavalier de l'armée de Lee. Son rôle constituait à s'approcher au plus près de l'ennemi et de rapporter butin et renseignements. Sa disparition, à Yellow Tavern, fut un rude coup porté aux forces sudistes . |
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![]() Aucun commandant confédéré ne fut plus maladroit que le général Braxton Bragg. Méprisé par ses généraux et ses soldats, il ne dut de rester à son poste qu'à son amitié avec Jefferson Davis. |
"Au diable les torpilles, vitesse de déploiement !" Tels sont, selon la légende, les mots prononcés à la bataille de Mobile Bay par l'amiral David G. Farragut. Il contribua à attacher à la Confédération les fleuves de l'Ouest.
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![]() Le général James Longstreet - que l'on appelait "mon vieux cheval de guerre" - était un homme solide, sur lequel on pouvait compter, quoique manquant d'imagination. Certains lui ont attribué la défaite de Gettysburg. |
![]() Le général John B. Hood perdit au combat une jambe et l'usage d'un bras, ce qui n'entama pas sa farouche détermination. Quand il prit le commandement en 1864, ce fut pour subir les humiliations désastreuses de Franklin et de Nashville. |
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L'Union confédérée | ||||
Dès 1808, il y avait eu des augures pour annoncer l'entrée en guerre du Nord et du Sud sur la question de l'esclavage. La prédiction se réalisa, en 1861. Subitement, l'Amérique devint le point de mire du monde entier, tandis qu'un million et demi d'hommes en combattaient deux millions d'autres - chaque camp défendant sa définition de l'homme américain. Ils s'affrontèrent et moururent sur plus de mille champs de bataille, se définissant eux-mêmes et la nation qu'ils laisseraient derrière eux en 1865. Tout comme l'Union, la Confédération caractérisait l'Amérique, c'est pourquoi tous se réinstallèrent très vite dans la paix. |
Les simples soldats engagés dans la guerre de Sécession avaient des conceptions différentes de la cause qu'ils défendaient, selon qu'ils se trouvaient dans les rangs des Bleus ou des Gris. Contrairement à une opinion très répandue, le combattant sudiste affublé du sobriquet de ]ohnny Reb (Johnny le Rebelle) qu'il portait avec fierté n'était que peu ou pas concerné par le maintien ou l'abolition de l'esclavage et les luttes de pouvoir qui sous-tendaient le conflit. Seule une petite fraction des soldats confédérés possédait un esclave ou avait un quelconque rapport avec l'institution elle-même. Ces jeunes sudistes se mobilisèrent pourtant comme un seul homme pour partir à la guerre, avec l'enthousiasme de la jeunesse, beaucoup moins motivés par les concepts d'indépendance et de nation que par un réflexe d'autodéfense. C'était leur terre natale qui menaçait d'être envahie. C'étaient leurs routes que les Yankees fouleraient s'ils n'étaient pas repoussés, leurs champs qui risquaient la dévastation, leurs modestes habitations qu'incendieraient les torches de l'envahisseur. Cette absence d'attachement du Sud à la notion de nation - parmi la population tant civile que militaire - fut précisément l'une des grandes faiblesses de la Confédération. Les gens n'envisageaient que leur localité, leur État, au mieux leur région ; en dépit de ses efforts, le président Jefferson Davis ne parvint pas à faire passer le message suivant lequel la défense des intérêts locaux était assujettie au bien de la Confédération dans son ensemble. De fait, le gouvernement confédéré dut essentiellement de se maintenir aussi longtemps en place à l'esprit de sacrifice du combattant de base, qui, une fois enrôlé, tenait bon envers et contre tout - des Georgiens qui donnèrent leur vie en Virginie aux Texans qui sacrifièrent leurs fils sur le Mississippi, en passant par tous ceux qui suivirent leurs généraux au loin, au risque de voir leur foyer et leur famille ravagés par l'envahisseur. Ce n'était pas, non plus, sur la question de l'esclavage que se mobilisa l'homologue nordiste du soldat confédéré, surnommé " Billy Yank " (Billy le Yankee). La proportion de ceux qui se battirent sous l'uniforme bleu pour la liberté des Noirs n'était guère que d'un sur mille. Les Yankees s'enrôlèrent pour venger l'insulte faite au drapeau par la " rébellion " confédérée, et pour maintenir la cohésion de l'Union. Ils n'avaient rien contre le fait que soit mis fin à l'esclavage, mais ce qui les soutenait dans la bataille, c'était au premier chef la survie des États-Unis. La victoire de 1865,
Billy Yank la dut d'abord et avant tout au courage et à la détermination
dont il fit preuve en dépit des défaites répétées,
de l'incapacité criante des généraux, d'une opinion
locale opposée à la guerre et d'effroyables pertes en vies
humaines. Nord ou Sud, ce fut le courage des hommes de troupe qui décida
de la durée prolongée de la guerre, comme il en détermina
l'issue.
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![]() Johnny Clem est entré dans la légende comme le "petit Tambour de Shiloh", du nom de cette bataille d'avril 1862 pendant laquelle il a servi. Après avoir été un fidèle soldat de l'Union, il acheva sa carrière comme général de l'US Army.
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Jefferson Davis, le sévère et dévoué président de la Confédération. |
![]() Ce soldat confédéré, qui porte un fusil à double canon et arbore à la ceinture un couteau "Bowie", est l'image même de la détermination sudiste. Sept cent cinquante mille soldats se battirent, comme lui, pour le Sud au cours d'innombrables affrontements. |
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1860 La Caroline du Sud fait sécession en décembre, bientôt imitée par dix autres États du Sud. 1861 Le 12 avril, les rebelles donnent l'assaut aux fédéraux de Fort Sumter, les forçant à se rendre le lendemain. 1863 Après deux années de défaites, la double victoire du Nord à Gettysburg et Vicksburg, en juillet, laisse une Confédération désunie, amputée, sur la voie de la défaite. 1865 Robert E. Lee se
rend le 9 avril à Ulysses S. Grant, mettant fin à la guerre
en Virginie. En quelques semaines, ce qui reste de l'armée confédérées
abandonne la lutte. |
Henry Kelly, qui appartenait au Ier régiment confédéré de Virginie, semble trop petit pour son uniforme, mais il dispose, avec sa carabine-revolver Colt, d'une formidable puissance de feu. |
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La Sécession dans l'Ouest | ||||
Lorsque le Nord et le Sud entrèrent en guerre, ni l'un ni l'autre ne savait encore que des conflits distincts allaient s'engager de part et d'autre du Mississippi. A l'ouest, des hommes émergèrent, qui poussèrent la brutalité des combats à un point rarement atteint auparavant sur le continent, et dans ces grands espaces, la cavalerie manoeuvre tout à son aise. Sur une terre qui leur avait autrefois appartenu, les Indiens furent pris en compte et courtisés par l'un et l'autre camp, et des noms de lieux comme Lawrence, Pea Ridge ou Wilson's Creek vinrent s'ajouter aux lexiques de la bravoure et de I'infamie. |
A l'ouest du Mississippi, le Nord et le Sud se livrèrent une guerre radicalement différente de ce qu'elle fut à l'est. Elle se déroula sur une très vaste étendue, impliqua des Blancs, des Noirs et des Indiens, souvent pour des enjeux qui remontaient à de vieilles rivalités et à des rancunes tenaces qui se dénouèrent sur le terrain avec la plus brutale sauvagerie - sorte de guerre dans la guerre qui survécut quelque temps à la cessation officielle des hostilités. Au moment de la sécession, le Texas, l'Arkansas et la Louisiane quittèrent l'Union pour la Confédération, tandis que les sympathisants sudistes du Missouri s'efforçaient - en vain -d'entraîner leur État dans la scission. Tout l'Ouest s'était passionné pour les luttes qui avaient fait " saigner le Kansas " dans les années 1850, de sorte que les lignes de démarcation étaient déjà tracées quand éclata la guerre de Sécession. En août 1861, les confédérés envahirent le Missouri, auquel ils infligèrent, à Wilson 's Creek, une défaite qui leur permit de s'emparer de la plus grande partie du territoire. Ils furent toutefois incapables de conserver leur avantage; au printemps suivant, à Pea Ridge, les nordistes les forcèrent même à abandonner le nord de l'Arkansas. Pendant les deux années suivantes, le Missouri et l'Arkansas demeurèrent aux mains des forces de l'Union, mais durent subir les raids sanglants de bandes d'irréguliers se réclamant de la Confédération, dirigées par des chefs tels que William Quantrill et William "Bloody Bil" Anderson. Les exactions de ces guérillas sudistes atteignirent un degré tel qu'elles devinrent extrêmement gênantes pour les autorités confédérées. En août 1863, par exemple, Quantrill mit à sac la ville de Lawrence, au Kansas, et massacra 150 civils. Ce dangereux psychopathe pillait et tuait sans hésiter, au nom de la Confédération, qui ne lui avait par ailleurs jamais confié le moindre commandement. En 1864, la Confédération s'attaqua de nouveau à l'Arkansas et au Missouri, d'abord par une campagne de printemps qui repoussa les Yankees jusqu'à Little Rock, puis à l'automne, lorsque le général Sterling Price, à la tête d'une force de cavalerie, remonta le Missouri jusqu'à Westport, où sa défaite mit fin à ce qui fut la dernière grande offensive sudiste de la guerre. Au printemps, le camp adverse avait subi, lui aussi, un revers: le général Nathaniel Banks avait remonté la Red River vers l'intérieur de la Virginie, dans l'espoir de prendre pied au Texas, d'anéantir la récolte de coton et d'empêcher les renforts confédérés de passer à l'est du Mississippi, mais ses erreurs monumentales faillirent aboutir à son encerclement, et son entreprise se solda par un quasi-échec. Dans les derniers temps de la guerre, les combats se firent plus âpres dans les Plaines et la Prairie. Courtisés par l'un et l'autre camp, les Cherokees et autres tribus indiennes combattirent souvent sous les deux uniformes. Le Cherokee Stand Watie, par exemple, devint général de brigade dans les rangs confédérés; à la tête de ses troupes, il fut le dernier des rebelles à se rendre, fin juin 1865, soit plusieurs semaines après la capitulation de Lee. La signature de la paix laissa dans l'Ouest des haines inassouvies et un fond de violence, qu'alimentèrent des hommes comme Frank et Jesse James, qui refusèrent de déposer les armes et continuèrent sur la voie du vol et du meurtre, organisant des équipées sanglantes contre les banques et les trains. |
Portrait à l'huile de Quantrill en colonel de l'armée confédérée - un grade qu'il n'a jamais eu. Derrière ce visage calme et enfantin se cachait un psychopathe, qui se servit de la guerre pour se venger de ses déboires personnels.
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Le terroriste confédéré William C. Quantrill, dans sa prime jeunesse |
Lorsque les Nordistes s'emparèrent de Quantrill, au Kentucky, en mai 1865, Clark Hockersmith tenta de sauver son chef, mais, comme lui, il fut mortellement blessé au cours de l'action. Quantrill mourut le 6 juin 1865.
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1861 En août, la Confédération porte un rude coup à l'Union avec la victoire de Wilson's Creek, au Missouri. 1863 Quantrill et sa bande mettent à sac Lawrence, au Kansas, s'en prenant aux civils et à leurs biens. 1864 Le général confédéré Sterling Price prend la tête de la dernière grande invasion du Nord, le long du Missouri, mais l'automne lui apporte l'échec. |
John Jarrett arbore à la ceinture (hors champ) une plaque militaire probablement volée. il se donnait le grade de capitaine ; il survécut à ses activités d'irrégulier du temps de guerre pour rejoindre le gang des frères James. |
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