1er TRIUMVIRAT |
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Triumvirat
(Rome antique), à Rome,
conseil ou commission composé de trois hommes appelés triumviri. Ce terme est employé pour désigner l’alliance politique réalisée, à la fin de la République romaine, en 60 av. J.-C. par Pompée, Jules César et Crassus, pour obtenir le pouvoir des hautes magistratures malgré l’impossibilité législative et malgré l’opposition du Sénat. Cette alliance, dite premier triumvirat, ne constituait pas un triumvirat à proprement parler, car elle n’avait pas d’existence légale. Elle permit cependant à César d’être élu consul, puis d’obtenir un commandement en Gaule et de conquérir ce très riche espace (58-52) ; à Pompée et à Crassus d’obtenir des commandements exceptionnels qui leur permirent, pour Pompée, de s’imposer temporairement comme l’homme le plus populaire et le plus puissant de Rome (il exerça seul la magistrature consulaire en 49) et, pour Crassus, d’entreprendre une désastreuse campagne contre les Parthes où il perdit la vie. L’aboutissement du triumvirat fut une guerre civile dont César sortit vainqueur et dictateur à vie. |
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60 av. J.C -
48 av. J.C |
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POMPEE Pompée (106-48 av. J.-C.), général et homme politique
romain. Gnaeus Pompeius Magnus, connu sous le nom de Pompée, est
né à Rome le 29 septembre 106 av. J.-C. d'une famille sénatoriale
; son père, Gnaeus Pompeius Strabo, fut consul en 89 av. J.-C. À dix-sept
ans, Pompée combattit avec son père au côté de
Sylla opposé à la faction de Marius et de Cinna. En 84
av. J.-C., il leva trois légions et vainquit le parti de Marius.
On l'envoya ensuite détruire ce qui restait de la faction de Marius
en Afrique et en Sicile. À son retour triomphal à Rome,
il reçut le titre de Magnus (le Grand). Par la suite, Pompée
battit et chassa d'Italie les partisans de Lépide (v. 120-77 av.
J.-C.), un ancien défenseur de Sylla, et anéantit le parti
de Marius en Espagne (76-71 av. J.-C.). De retour en Italie, Pompée
mit fin à la révolte servile menée par Spartacus.
Il devint l'idole du peuple et fut élu consul en 70 av. J.-C.,
en compagnie de Crassus. Entre 67 et 66 av. J.-C., Pompée décima
les pirates qui ravageaient la Méditerranée et reçut
la charge des provinces de l'Est ainsi que la conduite de la guerre contre
Mithridate VI Eupator. Pompée vainquit non seulement Mithridate
(65-62 av. J.-C.) mais aussi le roi d'Arménie Tigrane le Grand
et Antiochos XIII dont il annexa le royaume de Syrie, doublant ainsi
les revenus du Trésor et augmentant considérablement sa
fortune personnelle. Il soumit également les Juifs et captura
Jérusalem. À son retour en Italie, il démantela
son armée et, en 61 av. J.-C., fit une troisième entrée
triomphale à Rome. Il espérait alors que le Sénat
ratifierait ses actions en Asie et distribuerait certaines terres aux
vétérans de son armée, mais ayant essuyé un
refus, Pompée se retourna contre le parti aristocratique et forma
le premier triumvirat (60 av. J.-C.) avec César et Crassus. César
donna sa fille Julie en mariage à Pompée puis, laissant
ce dernier à Rome, il entreprit en Gaule une campagne qui allait
durer neuf ans. |
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48 av. J.C - 44 av. J.C | ||
CESAR Né à Rome, Caius Julius Caesar appartient à la prestigieuse
gens Julia. Lié aux milieux plébéiens par son oncle
Caius Marius, il refuse de répudier son épouse Cornélie,
fille de Lucius Cornelius Cinna, comme l’exige le chef des optimates,
Sylla, lorsqu’il accède à la dictature (82 av. J.-C.).
Pour éviter les proscriptions, il se rend à Rhodes où il étudie
la rhétorique et est élu au collège des pontifes. |
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2ème
TRIUMVIRAT |
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Le partage du gouvernement
de Rome entre Octave (le futur empereur Auguste), Antoine et Lépide en 43 av.
J.-C., à la suite de l’assassinat de César, fut le
second triumvirat, tout à fait officiel cette fois. Antoine recevait
un pouvoir sur l’Orient, Lépide sur l’Afrique, Octave
sur l’Occident. Leur administration conjointe fut sanctionnée
par le Sénat. Elle était destinée à durer
cinq années, soit le temps séparant deux recensements sénatoriaux,
et fut renouvelée en 38 av. J.-C., sur des bases qui montraient
un nouveau rapport de forces : Lépide voyait son domaine restreint à une
seule province au principal profit d’Octave. Lépide en fut
exclu en 36 av. J.-C., et le triumvirat fut dissous en 32 av. J.-C. :
les tensions entre Antoine et Octave aboutirent alors à la guerre
civile.
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43 av. J.C | ||
OCTAVE Futur empereur Auguste |
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43av. J.C | ||
ANTOINE Né vers 83 - mort en 30 av. J.-C. Général et homme politique romain. Membre — aux côtés d’Octave et de Lépide — du
second triumvirat qui a marqué la fin de la République
romaine, Marc Antoine est également resté dans l’histoire
pour l’amour qu’il porte à la reine d’Égypte
Cléopâtre. |
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43 av. J.C | ||
LEPIDUS Né vers 90 - mort en 13 av. J.-C. Homme politique romain, fils du consul Lépide qui fut battu par Pompée Lépide le Jeune, en latin Marcus Aemilius Lepidus, fut un allié de Marc Antoine durant la guerre civile qui suivit l'assassinat de Jules César ; il commanda à ce moment la seule armée à proximité de Rome. Avec Marc Antoine et le consul Octave, le futur empereur Auguste, Lépide forma le gouvernement appelé le 2e triumvirat. Son autorité provinciale fut usurpée par ses corégents. Mécontent, il fomenta une révolte contre Octave en Sicile en 36 av. J.-C., mais fut battu et contraint de se retirer de la vie publique. |
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EMPEREURS ROMAINS
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PERIODE
IMPERIALE
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Dynastie Julio-chrétienne | ||
27 av. J.C - 9
apr. J.C
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AUGUSTE OCTAVE Né en 63 avant J.C. - empoissonné en 14 après J.C Petit-neveu de Jules César Caius Octavius C. f., devenu par adoption C. Julius Caesar
Octavianus, officiellement appelé Augustus à partir de
27 avant J.-C. , est né à Rome en 63 avant J.-C.
et mort à Nola le 14 août 14 après J.-C. Héritier
de Jules César, il fonda sous le nom de « principat » l’Empire
romain , qui devait durer, avec bien des avatars, presque cinq siècles.
On a donné le nom de « siècle d’Auguste » à la
période marquée par son long règne qui, après
les excès des guerres civiles, vit fleurir, dans le domaine
des lettres et des arts, des œuvres devenues classiques. |
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9
- 37
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TIBERE Né vers 42 avant J.C - assassiné en 37 après J.C Fils aîné de Tiberius
Claudius Nero et Livie Drusilla. Tibère naquit à Rome le 16 novembre 42 av. J.-C. Quatre
ans plus tard, sa mère divorça et épousa le triumvir
Octave, le futur empereur Auguste, qui supervisa l'éducation
de Tibère. Celui-ci commanda une expédition en Arménie
en 20 av. J.-C., et se battit contre les Rhètes et les Pannoniens
(12-9 av. J.-C.). En 11 av. J.-C., Tibère, à la demande
de son beau-père, rompit son mariage heureux avec Vipsania Agrippina,
fille du général romain Marcus Vipsanius Agrippa, et épousa
la fille d'Auguste Julie, qui était la veuve d'Agrippa. Entre
6 av. J.-C. et 2 apr. J.-C., il vécut pratiquement en exil sur
l'île de Rhodes, où il se consacra à l'étude. |
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37 - 41
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CALIGULA Né en 12 - assassiné en 41 Petit-neveu de Tibére Empereur fou Caligula (12-41 apr. J.-C.), le troisième empereur romain (37-41
apr. J.-C.), tristement célèbre pour sa folie sanguinaire.
De son vrai nom Caius Caesar Germanicus, Caligula fut le plus jeune
fils du général romain Germanicus et le petit-neveu de
l'empereur romain Tibère. Il fut élevé parmi les
soldats, dans un camp de Germanie, et dut son surnom aux petites chaussures
militaires, les caliga (en latin « petites bottines »),
qu'il portait. Il succéda à Tibère en 37, à l'âge
de vingt-cinq ans. Clément durant les six premiers mois de son
règne, il se transforma ensuite en un tyran brutal. Ce changement
radical est en général attribué à la maladie.
Il dilapida sa fortune en finançant de coûteux divertissements
et des projets de construction audacieux. Il se livra en outre à toutes
sortes d'excès. Il voulut être adoré comme une
divinité, entretenant comme certains dieux des relations incestueuses
avec ses sœurs. Il fit tuer de riches citoyens pour confisquer
leur fortune et assassina la plupart de ses parents. Il décerna à son
cheval favori le titre de consul. En 41, les soldats de sa garde prétorienne
complotèrent contre lui et l'assassinèrent. |
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41 - 54
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CLAUDE Né en 10 avant J.C - empoissoné par Agripine en 54 Oncle paternel de Caligula, époux de Messaline 2 enfants : Octavie et Britannicus Claude, de son vrai nom Tiberius Claudius
Nero Drusus, surnommé Germanicus,
est né à Lugdunum (aujourd'hui, Lyon) dix ans avant Jésus-Christ.
Son père, Nero Claudius Drusus, était le frère
cadet de Tiberius Claudius Nero Caesar, plus connu sous le nom de Tibère.
Claude n'occupa aucune charge publique majeure jusqu'à quarante-sept
ans, âge auquel il devint consul pendant le règne de son
neveu Caligula. Après l'assassinat de ce dernier en 41 apr.J.-C.,
Claude fut proclamé empereur par la garde prétorienne,
qui l'imposa au Sénat. Il débuta son règne en
promettant un gouvernement juste et modéré. |
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54 - 68
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NERON Né en 37 - se suicide en 68 Fils adoptif de Claude Né Lucius Domitius Claudius Nero, le 15 décembre 37 à Antium
et appelé à l'origine Lucius Domitius Ahenobarbus, Néron était
le fils du consul Cneius Domitius Ahenobarbus et d'Agrippine la Jeune,
arrière-petite-fille d'Auguste. En 49, Agrippine épousa
son oncle, l'empereur Claude Ier, et l'année suivante le persuada
d'adopter son fils, dont elle changea le nom. En 53, Claude maria Néron à sa
fille Octavie et le désigna comme son successeur, évinçant
son propre fils, Britannicus. À la mort de Claude en 54, la
garde prétorienne commandée par le préfet Sextus
Afranius Burrus, un agent d'Agrippine, proclama Néron empereur,
qui était alors âgé de dix-sept ans. |
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Empereurs
de la Guerre Civile
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68 - 69
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GALBA Né vers 5 - assassiné en 69 |
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69
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OTHON Né en 32 - se suicide en 69 |
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VITELLIUS Né en 35 - assassiné en 69 Il commence sa carrière dès son enfance, à la
cour de Tibère, au milieu des mignons de l’empereur, il
gagne ensuite l’amitié de Caligula, grâce à ses
talents de conducteurs de char, ses talents de joueur de dés
lui valent l’amitié de Claude et de Néron. Il est
consul durant les six premiers mois de 48, proconsul d’Afrique
entre 60 et 62. En 68, à la surprise générale,
Galba le nomme à la tête des légions de la Germanie
inférieure. Mal lui en a pris, le 2 janvier 69, Vitellius est
proclamé empereur par une partie de ses soldats mal disposés
envers Galba. Peu après il obtient l’appui et le renfort
des légions de la Germanie supérieure, de la Bretagne,
de la Rhétie, de Belgique, de la Lyonnaise, d’Espagne. |
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Empereurs
Flaviens
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69 - 79
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VESPASIEN Né en 9 - mort en 79 Vespasien, en latin Titus Flavius Sabinus Vespasianus. Né près de Rome, Vespasien s'engagea dans la carrière militaire. Il se battit en Thrace puis en Grande-Bretagne où il conquit l'île de Wight. En 66, il fut envoyé en Judée (voir Palestine) pour soumettre les juifs révoltés contre Rome. Après la mort de l'empereur Néron en 68, alors qu'une guerre civile avait éclaté entre les prétendants à la succession, Vespasien fut proclamé empereur par les légions d'Orient. Il confia le commandement à son fils Titus et rentra à Rome. Ayant ramené la paix, Vespasien s'attacha à rétablir l'ordre dans l'armée et à réorganiser les finances publiques. Il entreprit une réforme du système éducatif et fit construire le Colisée, inauguré en 80. Durant son règne, son fils Titus acheva le siège de Jérusalem et détruisit le Temple de Salomon (70). En Gaule, la révolte des Bataves qui vivaient à l'embouchure du Rhin, conduite par Civilis, fut écrasée. La conquête de l'Angleterre fut poursuivie par le général Agricola, beau-père de l'historien Tacite. |
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79 - 81
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TITUS Né en 39 - empoissonné en 81 Fils de Vespasien En
latin, Titus Flavius Sabinus Vespasianus. Il détruisit Jérusalem
et acheva le Colisée à Rome.
Né le 30 décembre 39, à Rome, fils aîné de
Titus Flavius Vespasianus, l'empereur Vespasien, Titus servit comme
tribun militaire en Germanie et en Bretagne puis combattit sous les
ordres de son père durant la révolte des Juifs en Palestine.
Lorsque Vespasien devint empereur en 69, Titus resta aux commandes
de l'armée romaine en Palestine et mit fin à la guerre
par la prise et la destruction de Jérusalem en 70. Pour commémorer
cette victoire, son frère, l'empereur Domitien, fit élever
l'arc de Titus (v. 81) à Rome. |
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81
- 96
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DOMITIEN Né en 51 - assassiné en 96 Son absolutisme opposa au Sénat et à l'aristocratie romaine. Second fils de Vespasien, il succéda à son frère,
l'empereur Titus. En Germanie, Domitien, de son nom latin complet Titus
Flavius Domitianus, vainquit les Chattes (83) et commença la
construction des limes, une ligne de fortifications marquant la frontière
romaine entre le Rhin et le Danube. Il étendit la domination
romaine jusqu'en Écosse (84) et repoussa les Daces de l'autre
côté du Danube (88). En 89, il réprima une révolte
dirigée par Antonius Saturninus, légat de la Germanie
supérieure. |
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Empereurs
Antonins
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96 - 98
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NERVA Né en 26 - mort en 98 En latin, Marcus Cocceius Nerva. Il est né à Narnia, en Ombrie, de parents de noblesse sénatoriale. Il fut deux fois consul : en 71 avec Vespasien et en 90 avec Domitien. Lorsque Domitien fut assassiné en 96, Nerva fut proclamé empereur par le Sénat, un choix entériné par le peuple et l'armée. Empreint de sagesse et de modération, il mit fin aux activités des dénonciateurs qui s'étaient multipliés sous Domitien, choisit des sénateurs pour conseillers et permit au Sénat de remplir ses fonctions traditionnelles. Il tenta de réduire les coûts de l'administration. S'intéressant à la prospérité économique de son pays, il fit voter par le Sénat une loi agraire qui permettait l'achat de terres par les citoyens pauvres. Sa loi sur l'entretien des enfants nés de parents pauvres dans les villes italiennes aux frais de l'État fit encore plus d'effet. Soucieux de confier le gouvernement à un homme sûr, Nerva adopta et choisit pour successeur Trajan, qui commandait alors les légions romaines sur le Rhin et avec lequel il régna trois mois. |
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98 - 117
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TRAJAN Né en 53 - mort en 117 Fils adoptif de Nerva En latin Marcus Ulpius Trajanus,
conquérant de la Dacie et de la Mésopotamie. Il est né à Italica
(près de l'actuelle Séville en Espagne) dans une famille
probablement d'origine romaine. Entré jeune dans l'armée
romaine, il participa à des campagnes en Espagne, en Syrie et
en Germanie pendant les règnes des empereurs Titus et Domitien.
Trajan se fit remarquer comme général d'une valeur exceptionnelle
et fut élu consul en 91. En 97, il fut adopté par l'empereur
Nerva comme collègue et successeur. |
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117 - 138
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HADRIEN Né en 76 - mort en 138 Mit un terme à l’expansion de l’Empire et retourna dans les limites fixées par Auguste. À la mort de son père en 85, Hadrien (en latin, Publius
Aelius Hadrianus) fut adopté par Trajan. Élevé à Rome,
il occupa plusieurs postes civils et militaires jusqu’à ce
que Trajan devienne empereur en 98. À la mort de ce dernier,
en 117, il fut proclamé empereur par l’armée. |
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138 - 161
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ANTONIN LE PIEUX Né en 86 - mort en 161 Sous le règne duquel l'Empire romain, pacifié, connut
son apogée. Né à Lanuvium (aujourd'hui, Lanuvio,
en Italie), Titus Aurelius Fulvius Antoninus Pius se distingua par
ses qualités d'administrateur alors qu'il était proconsul
en Asie. Devenu, au Conseil impérial, l'un des principaux conseillers
de l'empereur Hadrien, il fut adopté par celui-ci, en 138. En échange,
Antonin dut adopter à son tour les futurs empereurs, Lucius
Verus et Marc Aurèle. |
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161 - 180
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MARC-AURELE De son vrai nom, en latin, Marcus Aurelius Antoninus Né en 121 - mort en 180 Né à Rome, Marc Aurèle (dont
le nom originel était Marcus Annius Verus), est le neveu d'Antonin
le Pieux. Lorsque ce dernier monte sur le trône, il adopte son
neveu et lui fait épouser sa fille (145). Empereur en 161, Marc
Aurèle s’engage tout au long de son règne dans
des guerres défensives sur les frontières septentrionale
et orientale de l'Empire. Ses légions réussissent à repousser
l'invasion parthe de Syrie en 166, mais Rome est à nouveau contrainte
de livrer bataille en 167 contre les tribus germaniques sur la frontière
danubo-rhénane. Marc Aurèle retourne par moments à Rome
lors de la campagne de Germanie, afin d'entreprendre des réformes
juridiques et administratives. Bien qu'il soit particulièrement
attentif au bien-être public et qu'il vende même ses propres
possessions pour alléger les effets de la famine et de la peste
au sein de l'Empire, il persécute durement les chrétiens,
voyant en eux une menace pour le système impérial. En
176, il retourne sur la frontière nord, dans l'espoir d'étendre
les frontières de l'Empire au nord-est de la Vistule. Il meurt
de la peste à Vindobona (Vienne) le 17 mars 180, avant de pouvoir
entamer son invasion. Son plan est abandonné par son fils et
successeur Commode. |
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180 - 192
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COMMODE Né en 161 - mort en 192 Fils de Marc-Auréle À son arrivée au pouvoir, Commode — de son vrai nom Lucius Aelius Aurelius Commodus — ramena la paix sur le Danube, mais gouverna bientôt par la terreur. S'identifiant à Hercule, il participa à des combats de gladiateurs pour faire étalage de sa force physique et exigea qu'on le vénérât comme un dieu. De nombreux complots furent tramés pour attenter à sa vie, et il fut finalement assassiné. |
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Sévères.
Bas Empire
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192 - 193
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Début
: l'armée impose ses empereurs, pression des Barbares
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193
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PERTINAX Né en 126 - assassiné en 193 |
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193 - 211
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SEPTIME SEVERE Ier Né en 146 - mort en 211 Il fut à l'origine du renforcement
du caractère militaire et autoritaire de la charge impériale.
Né à Leptis Magna (près de la ville actuelle
d'Homs, en Libye), Lucius Septimius Severus Pertinax devint en 172
questeur militaire dans la province de Baetica en Espagne, puis,
vers 190, gouverneur de Pannonie, province romaine de l'Europe centrale.
Après l'assassinat de l'empereur Commode en 192, le consul
romain Publius Helvius Pertinax obtint la charge impériale.
Il fut assassiné un an plus tard et Septime Sévère,
décidé à venger sa mort, retourna à Rome
avec son armée. |
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211 - 217
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CARACALLA Né en 188 - assassiné en 217 Il régna sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus. De son premier nom Bassianus, il naquit à Lugdunum (aujourd'hui Lyon), en Gaule ; son surnom vient du long manteau gaulois, sorte de tunique appelée caracalla, qu'il portait et introduisit dans la mode romaine. À la mort de son père, l'empereur Septime Sévère, en 211, Caracalla partagea la charge d'empereur avec son plus jeune frère, Publius Septimius Geta. En 212, Caracalla devint unique empereur après avoir ordonné l'assassinat de Geta et le massacre de plusieurs milliers de partisans de son frère. Le règne de Caracalla fut marqué par la cruauté, l'extravagance et la traîtrise, en particulier lors des campagnes militaires contre les Alamans et les peuples de la Gaule et de la Parthie. L'empereur fit construire les thermes de Caracalla et l'arche de Septime à Rome. Caracalla fut assassiné en Mésopotamie par Macrin, préfet du prétoire, qui lui succéda. |
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217 - 218
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MACRIN Né en 164 - mort en 218 |
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218 - 222
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HELIOGRABAL Né en 204 - assassiné en 222 Élagabal (ou Héliogabale) doit son surnom au fait d’avoir été consacré Élagabal, dieu solaire d’Émèse, en 217. Par sa grand-mère Julia Maesa, sœur de Julia Domna, elle-même veuve de Septime Sévère, et par sa mère Soaemias, selon laquelle il aurait pour père Caracalla, Élagabal appartient à la dynastie des Sévères, issue de la province romaine de Syrie. C’est donc en Asie Mineure qu’il voit le jour et qu’il passe son enfance. En 218, la légion d’Émèse proclame Élagabal auguste et empereur. Macrin, qui a accédé à la pourpre impériale en 217 au lendemain de l’assassinat de Caracalla, envoie des troupes contre l’usurpateur : celles-ci sont anéanties et Macrin est tué en Cappadoce ainsi que Diaduménien, son fils, qu’il a fait auguste. Élagabal profite de sa victoire pour purger l’armée et fait mettre à mort plusieurs gouverneurs des provinces d’Orient. Dès lors, tout en conservant son surnom d’Élagabal, l’empereur portera les noms de Marcus Aurelius Antoninus. Il fait son entrée à Rome en 219, à la tête d’un cortège d’eunuques et de danseurs et selon une pompe et des rites habituellement réservés aux souverains orientaux. Lui-même est vêtu de soie et sa tête est coiffée de la tiare, emblème solaire. Il introduit aussitôt le culte de la pierre noire d’Émèse à laquelle il dédie un temple sur le Palatin ; il y transporte également le feu de Vesta, l’image de Cybèle, la mère des dieux, les boucliers sacrés. Ce syncrétisme exotique déplaît aux sénateurs qui, par ailleurs, s’indignent de la dépravation des mœurs qui envahit Rome. Ils ont, d’ailleurs, d’autres motifs de mécontentement. En effet Élagabal, dès sa première visite au Sénat, installe sa mère auprès des consuls et fait donner un siège de sénateur à sa grand-mère, Julia Maesa, dont il subit l’influence ; pour réprimer les manifestations d’indignation, il persécute les sénateurs et en fait exécuter plusieurs. Une fois ces opposants éliminés, il peut s’adonner à la débauche avec sa cour de mignons, d’eunuques et de prostituées. Sans mésestimer ce que la vie dissolue d’Élagabal peut avoir d’excessif et de choquant, il convient de la replacer dans le climat de Rome, qui subit l’influence croissante de l’Orient. En outre, cet adolescent est dominé par sa grand-mère et par sa mère qui intriguent depuis longtemps ; elles le poussent à adopter en 221 son cousin germain Sévère Alexandre, fils de Julia Mamea, et à le faire césar, afin que le pouvoir impérial n’échappe pas à la dynastie des Sévères. Élagabal tente de faire assassiner ce cousin trop populaire chez les prétoriens, mais ceux-ci se révoltent une première fois et Élagabal doit s’incliner. En 222, alors qu’il tente à nouveau de résister aux sénateurs et à Sévère Alexandre, les prétoriens l’assassinent, à l’instigation de Mamea. Il est décapité et son corps jeté dans le Tibre. Sa mère, Julia Soaemia, est assassinée également et Sévère Alexandre monte sur le trône impérial. Mais, même après la mort d’Élagabal, l’influence des Provinces d’Orient continuera de s’exercer sur l’Empire romain. |
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222 - 235
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ALEXANDRE SEVERE II Né en 205 - mort en 235 |
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ANARCHIE
MILITAIRE
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235 - 238
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MAXIMIN Ier LE THRACE Né en 173 - mort en 238 En latin Caius Julius Verus Maximinus Thrax, empereur romain (235-238) célèbre pour sa cruauté. Ancien paysan thrace, il s'éleva jusqu'à commander l'armée romaine sous l'empereur Sévère Alexandre. Au cours d'une campagne contre les Germains, Maximin mena une conspiration dans laquelle Sévère Alexandre trouva la mort. S'étant fait proclamé empereur, il fut lui-même assassiné par ses propres soldats près d'Aquilée, en Italie. |
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238
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GORDIEN Ier Né vers 157 - mort en 238 |
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BALBIN Né en 178 - assassiné en 238 |
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PUPIEN Mort en 238 |
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GORDIEN II Né vers 192 - mort en 238 |
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238 - 244
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GORDIEN III Né en 224 - mort en 244 |
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244 - 249
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PHILIPPE L'ARABE Né en 204 - assassiné en 249 Marcus Julius Philippus se distingua pendant la campagne de Perse et, en 243, fut nommé préfet du prétoire. Après avoir incité les soldats à se révolter contre le jeune empereur Gordien III, il le fit massacrer et s'autoproclama empereur. Il conclut un traité avec les Perses, puis partit en guerre contre les Goths et plusieurs tribus européennes. En 248, il fêta le millénaire de la fondation de Rome en organisant des jeux profanes dans le Circus Maximus. Philippe fut tué au cours d'une bataille dans les environs de Vérone alors qu'il tentait de réprimer une révolte dirigée par son rival et successeur, Dèce. |
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249 - 251
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DECIUS Né en 201 - mort en 251 Il fut l'instigateur
des premières
persécutions contre les chrétiens. Gaius Messius Quintus
Trajanus Decius naquit en Pannonie inférieure. Il fut élu
empereur par l'armée de Mésie, en 249. L'empereur alors
au pouvoir, Philippe l'Arabe, dirigea une armée contre lui,
mais il fut défait à Vérone et tué au
combat. Le Sénat romain accepta alors Dèce comme empereur. |
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251 - 253
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GALLUS Né vers 205 - Assassiné en 253 Il servit sous l'empereur Dèce dans une campagne contre les Goths, en 251, et contribua, dit-on, par sa trahison à la mort de Dèce. Gallus devint de ce fait empereur et, peu après, conclut la paix avec les Goths en acceptant de leur laisser le butin et les captifs qu'ils avaient acquis durant leur guerre contre Rome et en garantissant de leur payer un tribut annuel fixe. En 253, l'Empire romain fut à nouveau envahi par les Goths, mais ils furent battus dans la province romaine de Mésie (principalement en Serbie et dans le nord de la Bulgarie actuelles) par le gouverneur de la province, Émilien, qui fut alors proclamé empereur par ses troupes. Gallus se mit en route pour mater l'insurrection mais fut tué par ses propres soldats avant de rejoindre Émilien. |
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253 - 260
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VALERIEN Exécuté en 260 Après l'assassinat de l'empereur Caius Vibius Trebonianus Gallus et la mort d'Émilien, rival de Gallus, Valérien fut proclamé empereur par ses troupes. Il associa son fils, Gallien, à l'exercice du pouvoir. Durant son règne, il eut à défendre les frontières de l'Empire. Il confia à son fils le soin de protéger les frontières occidentales tandis que lui-même lutta contre les Goths et les Perses aux frontières septentrionales. Il fut vaincu et capturé par ces derniers à la bataille d'Édesse (aujourd'hui Urfa, en Turquie) en 260. Il mourut durant sa captivité. |
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260 - 268
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GALLIEN Né vers 218 - mort en 268 Fils de Valérien Il devint cosouverain lorsque son père, Valérien, monta sur le trône en août 253. En 258, Gallien battit les Alamans, un groupement de tribus germaniques qui opéraient des incursions dans les provinces romaines le long du Danube. Les Alamans revinrent toutefois et se frayèrent un chemin jusqu'en Italie, où Gallien les écrasa à nouveau près de Mediolanum (aujourd'hui Milan). À la mort de son père (260), Gallien devint seul empereur, mais en théorie seulement, car de nombreux autres souverains furent proclamés dans les parties reculées de l'Empire romain. Il mit en place un corps de cavalerie mobile qui continua à faire partie des forces militaires impériales sous le règne de ses successeurs. Lors d'une attaque contre Mediolanum, aux mains d'un usurpateur, Gallien fut tué dans un complot fomenté par quelques-uns de ses officiers. Claude II, commandant de la cavalerie, le remplaça sur le trône. |
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268 - 270
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CLAUDE II LE GOTHIQUE Né vers 214 - mort en 270 Né en Illyrie. Il fut officier dans l'armée romaine et commanda les forces sur la frontière illyrienne de l'Empire sous le règne des empereurs Dèce, Valérien et Gallien. À la mort de ce dernier (268), Claude fut proclamé empereur par ses soldats. Son bref règne fut marqué par ses succès militaires remportés sur les Alamans et les Goths, qui menaçaient les provinces romaines. En l'honneur de sa victoire sur les Goths (269), on le surnomma le Gothique (Gothicus). |
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270 - 275
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AURELIEN Né vers 214 - assassiné en 275 Il rétablit, par ses succès militaires et la centralisation
administrative, l'unité de l'Empire romain. Né probablement à Sirmium
(Pannonie), Lucius Domitius Aurelianus servit dans l'armée romaine
et occupa des postes militaires de commandement sous les empereurs
romains Valérien et Claude II. À la mort de Claude en
270, Aurélien fut acclamé empereur par l'armée,
après une brillante victoire sur les Goths. Son objectif était
de reconstruire l'Empire romain, qui se délitait depuis la mort
de Sévère Alexandre, en 235. Il repoussa les Alamans, établissant
la limite nord-est de l'Empire au Danube. En 270, l'attaque de Zénobie,
reine de Palmyre, entraîna Aurélien vers l'est. Il battit
Zénobie en deux batailles et l'assiégea dans Palmyre,
qui capitula en 272. La reine fut faite prisonnière et la ville
rasée. Pour se libérer du combat contre l'Empire perse,
il abandonna la province de Dacie aux Goths (275). Le Sénat
lui décerna le titre de Restitutor Orbis (« Restaurateur
du monde »). |
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275 - 276
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FLORIEN Mort en 276 |
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TACITE Né vers 200 - assassiné en 276 |
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276 - 282
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PHOBUS |
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282 - 283
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CARUS Mort en 283 |
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283 - 284
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CARIN Assassiné en 285 |
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NUMERIEN Né en 253 - Assassiné en 284 Fils de Carin |
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284 - 305
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DIOCLETIEN Né en 245 - mort en 313 Dioclétien (de son nom latin Gaius Aurelius
Valerius Diocletianus) naquit dans une famille modeste près
de Salone (aujourd'hui, Split) en Dalmatie. Engagé dans l'armée
romaine, il gravit les échelons de la hiérarchie, devint
officier et se distingua sous les empereurs Probus et Aurélien.
Après le meurtre de l'empereur Numérien, en septembre
284, Dioclétien fut proclamé empereur par ses soldats
de l'armée de Chalcédoine. L'empereur Carin, le frère
de Numérien, contesta ce titre et mit en déroute les
forces de Dioclétien à la bataille de Moesia de 285.
Cependant, il fut tué par l'un de ses officiers, ce qui assura
le pouvoir à Dioclétien. Il dut immédiatement
faire face à plusieurs soulèvements au sein de son immense
empire et fit alors appel à un officier de Pannonie, Marcus
Aurelius Valerius Maximianus, mieux connu sous le nom de Maximien.
Il le promut à la dignité de César en 285 puis à celle
d'Auguste en 286, lui confiant l'Occident et conservant pour lui-même
l'Orient. Pour assurer la défense et l'administration de l'empire,
Dioclétien choisit deux collaborateurs supplémentaires
en 293, promus à la dignité de César. Il avait
adopté l'un d'eux, Gaius Galerius Valerius Maximianus, mieux
connu sous le nom de Galère ; le second, Flavius Valerius Constantius
Chlorus plus connu sous le nom de Constance Ier Chlore, fut adopté par
Maximien. L'empire, devenu une tétrarchie, fut divisé en
101 provinces regroupées en 12 diocèses et en 4 grandes
régions, chacune d'entre elles étant dirigée par
un César ou un Auguste : Dioclétien, l'Orient, Maximien,
l'Italie et l'Afrique, Galère, l'Illyrie et les régions
du Danube, Constance, la Bretagne, la Gaule et l'Espagne. Chaque décret était
signé conjointement par les quatre souverains mais les décisions
prises par les Augustes, la plus haute dignité, et par Dioclétien
qui conservait la suprématie, prévalaient. |
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GUERRES
CIVILES
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305 - 306
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CONSTANCE Ier CHLORE Né vers 225 - mort en 306 Flavius Valerius Constantius, appelé Constantius Chlorus servit d'abord comme général sous l'empereur Maximien. Celui-ci l'adopta et lui confia l'administration des provinces de la Gaule, de l'Espagne et de la Bretagne. Il reçut le titre de césar en 293. Lorsque Maximien et le coempereur Dioclétien abdiquèrent en 305, Constance devint auguste avec Galère. Il mit un terme aux persécutions contre les chrétiens dans ses territoires et mena une armée pour soumettre les Pictes d'Écosse. Il mourut à Eboracum pendant la campagne, après avoir désigné son fils Constantin comme successeur. |
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306 - 308
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CONSTANTIN Ier Né en 270 ou 288 - mort en 337 Premier souverain à s'être
converti au christianisme. Il fut le fondateur de Constantinople
(aujourd'hui Istanbul), qui demeura
la capitale de l'Empire byzantin jusqu'en 1453. |
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308
- 311
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MAXIMIN II DAIA Mort en 313 Neveu de l'empereur Galère. Maximin II, fut battu par l'empereur Licinius, avec lequel il avait gouverné la partie orientale de l'Empire romain, et mourut peu après. On dit qu'il fut un âpre persécuteur de chrétiens. |
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311
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GALERE Mort en 311 Remplacé par Licinius |
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312 - 337
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CONSTANTIN Ier |
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337 - 340
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CONSTANTIN II Né en 317 - mort en 340 Né à Arles et appelé Constantin le Jeune pour le différencier de son père Constantin le Grand, empereur romain, il est fait césar à l’âge d’un an et hérite en 335 d’une partie de l’Empire que son père partage entre ses trois fils ; il reçoit les diocèses des Gaules, de l’Espagne, de la Bretagne insulaire. Il s’est déjà fait remarquer en 332 pour sa brillante conduite militaire, lorsqu’il a pris une part active à la défense de l’Empire. Il entre en effet dans le pays des Sarmates pour les aider à repousser une invasion des Goths ; ces derniers sont battus ; leur roi donne son fils en otage et fournit aux Romains 40 000 hommes de troupes auxiliaires. Proclamé auguste à la mort de Constantin le Grand, en même temps que Constance II et Constant Ier par le Sénat de Rome, Constantin II s’estime défavorisé dans le partage de l’Empire par rapport à ses frères et notamment à Constant Ier, auquel il cherche querelle pour tenter de s’emparer de l’Italie et de Rome dont le prestige est encore immense. Attiré dans une embuscade près d’Aquilée, il est tué par Constant Ier qui s’empare de ses territoires en Occident et réalise ainsi pour son propre compte le projet de son frère défunt. Constantin II, dit le Jeune, n’aura régné que trois ans. |
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340 - 350 |
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CONSTANT Ier Né en 320 - mort en 350 À la mort de son père Constantin le Grand, Constant
reçut l'Italie, l'Afrique, l'Illyrie, la Macédoine, se
partageant l'Empire d'Occident avec son frère Constantin II. |
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CONSTANCE II Né en 317 - mort en 361 À la mort de son père, Constantin Ier le Grand, en 337, Constance (de son vrai nom latin complet Flavius Julius Constantius) acquit les provinces orientales de l'Empire romain et déclara la guerre à Chahpour II, roi sassanide de Perse, qui menaçait les frontières de l'Empire. Après l'assassinat de son frère, Constant Ier, empereur d'Occident, par Magnence, en 350, Constance lança une offensive dans les Balkans contre l'usurpateur ; il battit Magnence, en 351, lors de la bataille de Mursa (aujourd'hui Osijek, en Croatie) et dès lors régna en maître absolu sur tout l'Empire, dont l'unité ne cessa pourtant d'être menacée. Partisan de l'arianisme, Constance convoqua le concile de Rimini, qui fixa la règle des Églises ariennes, et s'opposa à saint Athanase, le patriarche orthodoxe d'Alexandrie. |
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Constantin
Ier, Constant Ier, Constance II règnent conjoitenement.
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361 - 363
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JULIEN L'APOSTAT Né en 331 - mort en 363 Neveu de Constantin Ier Julien l'Apostat, en latin, Flavius Claudius Julianus, empereur romain (361-363), qui tenta de restaurer le paganisme après l'adoption du christianisme par Constantin le Grand, dont il était un neveu. Né à Constantinople, il abandonna le culte chrétien pour le néoplatonisme, ce qui lui valut après sa mort l'épithète peu flatteuse d'Apostat. En 355, le cousin de Julien, l'empereur Constance II, lui donna le titre de césar et en fit le commandant en chef des forces romaines en Gaule. Au cours des trois années qui suivirent, il fit campagne contre les Alamans et les Francs, qui avaient envahi la Gaule, les repoussant au-delà du Rhin. En 360, ses troupes le proclamèrent empereur. La guerre civile avec Constance ne fut évitée que par la mort de ce dernier en 361. Julien se rendit à Constantinople et Antioche, où il rouvrit des temples et restaura le paganisme à la place du christianisme. Son règne fut écourté par sa mort le 26 juin 363, survenue lors d'un combat contre les Perses en Mésopotamie, et ses réformes religieuses furent abandonnées. Il a laissé des écrits philosophiques et satiriques, dont un traité antichrétien, Adversus christianos. |
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363 - 364
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JOVIEN Ier Né vers 311 - mort en 364 |
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364 - 375
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VALENTINIEN Ier Né en 321 - mort en 375 Il naquit à Cibalae (près de la ville moderne d'Osijek, Croatie). Important personnage militaire sous le règne des empereurs Julien et Jovien, il fut proclamé empereur par l'armée à la mort de ce dernier. Valentinien s'associa à son frère Valens en qualité d'empereur romain d'Orient, et se réserva l'Illyrie, l'Italie, la Gaule, la Bretagne, l'Espagne et l'Afrique du Nord. Sous son règne, l'autorité romaine fut rétablie en Gaule, en Afrique et en Bretagne et des victoires remportées sur les Alamans. Valentinien favorisa l'enseignement dans tout son empire et fit preuve de tolérance en matière de religion. |
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375 - 379
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VALENTINIEN II Né vers 371 - assassiné en 392 Fils de Valentinien Ier Les huit premières années de son règne, il fut associé à son demi-frère Gratien. Son empire était composé de l'Afrique du Nord, de l'Italie et d'une partie de l'Illyrie. En 387, il fut chassé d'Italie par Maxime (Magnus Clemens Maximus), l'instigateur de la mort de Gratien en 383. Valentinien chercha asile auprès de Théodose Ier, empereur romain d'Orient, qui le rétablit sur le trône en 388. Valentinien fut assassiné, probablement par Arbogast, général franc qui installa alors l'empereur fantoche Eugène sur le trône. |
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379 - 383
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THEODORE Ier Né vers 374 - mort en 395 |
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383 - 392
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MAXIME Assassiné en 388 Empereur de Gaule et en Espagne À la fin du IVe siècle, l’empereur d’Orient
Théodose et les deux empereurs d’Occident Gratien et Valentinien
II, tous deux fils de Valentinien Ier et proclamés augustes,
le premier en 367 et le second en 375, doivent affronter non seulement
l’invasion barbare, mais aussi une anarchie endémique.
Ils sont incapables de faire face à leurs énormes responsabilités,
et leurs faiblesses suscitent des vocations d’usurpateurs. Magnus
Clemens Maximus, né en Espagne, a servi sous les ordres de Théodose,
alors commandant d’une armée romaine en Bretagne, dans
les campagnes contre les peuples d’Écosse (368). Nommé commandant
en chef des armées de Bretagne, Maxime a su se rendre populaire
auprès de ses troupes, parce qu’il a fait montre d’une
extrême bravoure sur les champs de bataille et d’une intelligente
bienveillance dans les camps. Converti au christianisme, Maxime voit
avec jalousie Théodose, son ancien compagnon d’armes,
monter sur le trône d’Orient en 379. Il profite de l’enthousiasme
de ses légions, au retour d’une campagne triomphale contre
les Écossais et les Irlandais, pour se faire lui aussi proclamer
empereur (381). Traversant la Manche en 383, il envahit la Gaule, met
en fuite l’empereur Gratien aux environs de Lutèce, le
poursuit jusqu’à Lyon. Son maître de cavalerie tue
Gratien ; ce crime est désavoué par Maxime. Théodose
temporise et charge l’évêque de Milan, Ambroise,
d’entamer des négociations avec Maxime. Il accepte de
reconnaître celui-ci comme auguste en 383. Maxime s’installe à Trèves ;
mais, dévoré par une ambition excessive, il cherche à s’emparer
de l’Illyrie, de l’Afrique et surtout de l’Italie
où il souhaite devenir le protecteur du jeune Valentinien II, âgé de
treize ans, et de sa mère, Justine, qui exerce la régence.
Théodose ne peut accepter cette nouvelle usurpation, et l’évêque
Ambroise excommunie Maxime. De Thessalonique où il est installé,
Théodose dépêche des troupes contre Maxime, qui
vient de soumettre l’Italie septentrionale. Les forces loyalistes
investissent Aquilée où s’est réfugié Maxime.
Fait prisonnier, Maxime est décapité ainsi que son fils
Victor qu’il avait proclamé césar (388). |
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392 - 395
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EUGENE Usurpateur, gendre de Valentinien Ier |
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EMPEREURS
ROMAINS D'OCCIDENT
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Bas-Empire
d'Occident
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395 - 425
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HONORIUS Ier Né en 395 - mort en 423 Fils de Théodore Ier |
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425 - 455
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VALENTINIEN III Né en 419 - mort en 455 Neveu d'Honorius par sa mère Galla Placidia Fils de Constance III et de Galla Placidia, Valentinien fut placé sur le trône sous la régence de sa mère par Théodose II, empereur romain d'Orient. De 433 à 454, c'est en fait le général Flavius Ætius qui exerça le pouvoir réel. Pendant le règne de Valentinien III, une grande partie de l'empire d'Occident fut ravagée par les envahisseurs : l'Afrique fut conquise en 429 par Genséric, roi des Vandales ; les provinces danubiennes, la Gaule et l'Italie furent dévastées par Attila, roi des Huns (441). Ætius remporta une grande victoire sur Attila en 451 aux Champs catalauniques (près de Châlons-sur-Marne), mais fut tué en 454 par Valentinien ; ce dernier fut assassiné par deux partisans d'Ætius l'année suivante. |
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455
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MAXIME PETRONE Ier Né vers 395 - assassiné en 455 |
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455 - 456
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AVITUS Mort en 456 |
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456 - 461
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MAJORIEN Ier Assassiné en 461 |
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461 - 472
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SEVERE III Mort en 465 |
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472
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OLYBRIUS Mort en 472 |
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473 - 474
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GLYCERIUS Mort en 480 |
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474 - 475
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JULIUS NEPOS |
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475 - 476
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ROMULUS AUGUSTULE Né vers 461 - mort en 476 Dernier empereur romain d'Occident ; par dérision les Romains le nommèrent Augustule. Son père, le général romain Oreste, déposa Julius Nepos (qui régna entre 474 et 475) et proclama Romulus empereur. Oreste régna au nom de son fils pendant un an environ, jusqu'à ce que, menées par le roi hérule Odoacre, les troupes germaniques, qui l'avaient jusqu'alors soutenu, se rebellent. Oreste fut tué ; Romulus fut épargné et exilé dans une villa près de Naples. Odoacre, proclamé roi d'Italie, remit les insignes impériaux à Zénon, l'empereur romain d'Orient, qui avait refusé de reconnaître l'usurpateur ; son intronisation sonna le glas de l'Empire romain d'Occident. |
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EMPEREURS
ROMAINS D'ORIENT
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Dynastie
des Théodosiens
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379 - 408
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THEODOSE Ier LE GRAND Né vers 374 - mort en 395 Empereur romain d'Orient (379-395) et d'Occident (394-395), dernier souverain de l'Empire unifié. En latin Flavius Theodosius)
accompagna son père, le général romain Theodosius,
en campagne contre les Bretons mais, à la mort de celui-ci,
il se retira en Espagne. Lorsque l'empereur romain d'Orient Valens
fut tué en combattant les Goths à Andrinople en 378,
l'empereur romain d'Occident Gratien choisit Théodose pour gouverner
l'Orient ; il fut couronné l'année suivante. En 382,
après de multiples escarmouches, Théodose négocia
la paix avec les Goths, leur permettant de résider dans l'Empire à la
condition de servir dans son armée. Après le meurtre
de Gratien en 383, Théodose reconnut l'usurpateur Magnus Clemens
Maximus comme empereur d'Occident, à l'exception de l'Italie,
où Valentinien II continua de régner comme successeur
légitime de Gratien. Lorsque Maximus envahit l'Italie en 388,
Théodose le battit et le tua et rétablit Valentinien
comme empereur romain d'Occident. |
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408 - 450
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THEODOSE II LE JEUNE Né en 401- mort en 450 Petit-fils de Théodose le Grand et fils d’Arcadius, Théodose II,
qui avait été fait auguste dès 402, hérita
de la partie orientale de l’Empire romain à la mort de
son père en 408 ; il avait alors sept ans. Le gouvernement
fut exercé sous son nom jusqu’en 414 par le préfet
du prétoire et patrice Anthémius. Caractère faible,
Théodose resta toujours sous l’influence de son entourage. À la
mort d’Anthémius, Pulchérie, la sœur de l’empereur,
qui n’avait que deux ans de plus que lui, prit les affaires en
main, en même temps qu’elle parachevait l’éducation
du jeune prince. Autoritaire, intrigante et dévote, elle donna
pour un temps à la cour une allure monastique. En 421, elle
mariait son frère à la fille d’un rhéteur
d’Athènes, qui fut baptisée sous le nom d’Eudoxie.
L’influence de l’épouse éclipsa celle de
la sœur jusqu’en 433. Eudoxie se retire alors à Jérusalem,
où, privée par son mari des avantages attachés à sa
qualité d’augusta, elle consacra son activité aux œuvres
de piété jusqu’à sa mort, en 460. Si Pulchérie
reprit alors sa place à la cour, Théodose fut en fait
jusqu’à sa mort sous l’influence des eunuques impériaux,
et spécialement de Chrysaphius. |
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450 - 457
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MARCIEN Né vers 391 - mort en 457 |
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Dynastie
de Thrace
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457 - 474
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LEON Ier Né en 411 - mort en 474 |
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474
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LEON II Petit-fils de Léon Ier |
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474 - 491
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ZENON L'ISAURIEN Né vers 426 - mort en 491 Né en Isaurie, en Asie Mineure (aujourd'hui Turquie). Zénon épousa la fille de l'empereur Léon Ier en 468, partagea un moment, en 474, la charge impériale avec son fils, Léon II, et devint l'unique empereur au cours de la même année. À la suite d'une révolte menée par l'oncle de sa femme, Basiliscus, Zénon fut chassé de Constantinople en 475 et se réfugia en Isaurie. Il mata la révolte en 476 avec l'aide du chef des Ostrogoths, Théodoric. Pour tenter de mettre un terme au conflit religieux résultant des activités des Monophysites, Zénon, en 482, publia l'Henoticon, un édit destiné à rassembler les factions rivales. Le rejet de l'Henoticon par le pape Félix II provoqua le premier grand schisme (484-519) entre les parties orientale et occidentale de l'Église. En 488, afin de débarrasser l'Empire d'Orient des turbulents Ostrogoths, Zénon incita Théodoric à envahir l'Italie. |
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491 - 518
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ANASTASE Ier Né vers 430 - mort en 518 Né à Dyrrhachium (aujourd'hui Durrës, en Albanie). Officier du palais à Constantinople, la capitale de l'Empire byzantin, Anastase fut proclamé empereur à la mort de Zénon (491), dont il épousa la veuve. Son règne fut troublé par une révolte des Isauriens (qu'il avait exclus du pouvoir), une guerre contre la Perse (502-505) et des invasions de Huns, de Slaves et de Bulgares. Pour protéger la capitale et ses alentours, Anastase construisit en 512 un mur qui porte toujours son nom, à 55 km environ à l'ouest de Constantinople. Impopulaire parce qu'il favorisait la doctrine chrétienne sectariste du monophysisme, il fut poussé par d'autres à supprimer les danses licencieuses et les combats entre gladiateurs et animaux sauvages. À sa mort, l'Empire était intact ; il laissa un trésor substantiel et une armée disciplinée. |
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Justiniens
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518 - 527
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JUSTIN Ier Né vers 450 - mort en 527 |
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527 - 565
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JUSTINIEN Ier LE GRAND Né en 482 - mort en 565 Il étendit la domination de Byzance à l’Occident,
embellit Constantinople et paracheva la codification de la loi romaine.
Son nom en latin est Flavius Petrus Sabbatius Justinianus. |
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565 - 578
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JUSTIN II Mort en 578 Neveu de Justinien Ier |
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578 - 582
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TIBERE II Mort en 582 |
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582 - 602
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MAURICE Né vers 539 - décapité en 602 Gendre de Tibère II |
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Phocas
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602 - 610
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PHOCAS Mis à mort par la foule en 610 Usurpateur |
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Héraclides
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610 - 641
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HERACLIUS Ier Né vers 575 - mort en 641 Fondateur de la dynastie des Héraclides. Né en Cappadoce et fils du gouverneur de Carthage, Héraclius s'empara du trône après avoir destitué l'empereur Phocas, qui régnait depuis 602. Au début de son règne, l'Empire byzantin fut envahi par les Avars de Mongolie et par les Perses. En 622, il lança une grande contre-offensive contre les Perses sassanides, les chassa d'Asie Mineure, d'Égypte et de Syrie, et s'introduisit au cœur du territoire perse en 628. En 630, il reprit la relique de la vraie Croix, dont s'étaient emparés les Perses, et la ramena à Jérusalem. À l'ouest, Héraclius repoussa les Avars en Europe centrale. À partir de 630, Héraclius fut le premier empereur byzantin à prendre le titre de basileus, nom repris par ses successeurs. En matière de religion, il ne put amener les chrétiens monophysites de l'Empire à se convertir à la religion orthodoxe, malgré le compromis doctrinal qu'il leur proposait et qui était en fait une hérésie, le monothélisme. Afin d'améliorer la gestion des territoires conquis, Héraclius fut sans doute à l'origine de la création des thèmes, système qui assurait aux commandants de l'armée les pleins pouvoirs civils sur les provinces nouvellement rattachées à l'Empire. D'autre part, Héraclius imposa l'usage du grec et introduisit la culture hellénistique dans l'Empire d'Orient. Grâce à ses victoires militaires et à ses réformes administratives, Héraclius consolida l'empire mais les guerres incessantes ainsi que les dissensions religieuses l'empêchèrent de résister à la nouvelle menace musulmane venue d'Arabie. À la fin de son règne, les Arabes envahirent la Syrie, la Palestine et l'Égypte. |
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641
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CONSTANTIN III HERACLIUS Né en 612- mort en 641 |
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641
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HERACLIUS II HERACLINAS Né en 612 - mort en 641 |
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641 - 668
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CONSTANT II HERACLIUS Né en 630- mort en 668 Neveu de Héraclius II |
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668 - 685
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CONSTANTIN IV POGONAT Né en 645 - mort en 685 |
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685 - 695
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JUSTINIEN II RHINOTMETE Né en 669 - mort en 711 |
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695 - 698
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LEONCE Usurpateur |
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698 - 705
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TIBERE III Mort en 705 Usurpateur exécuté par Justinien II |
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705 - 711
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JUSTINIEN II Né en 669 - mort en 711 Restauré |
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711 - 713
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PHILIPPIQUE BARDANES Renversé par les militaires |
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713 - 716
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ANASTASE II Mort en 716 Au cours de son règne, il constitua une importante flotte et essaya de réorganiser l'armée. Mais ses troupes de Rhodes se mutinèrent et élirent empereur Théodose III (716-717), un fonctionnaire des impôts d'humble naissance. Théodose s'empara de Constantinople après six mois de siège, déposa Anastase qui s'échappa à Thessalonique et se fit moine. En 720, Anastase conduisit une révolte contre le nouvel empereur Léon III l'Isaurien (717-741), qui avait renversé Théodose, à la suite de quoi Anastase fut capturé et mis à mort. |
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716 - 717
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THEODOSE III Mort en 722 |
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Isauriens
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717 - 740
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LEON III L'ISAURIEN Né vers 675 - mort en 740 Fondateur de la dynastie isaurienne qui a régné jusqu’en 802. Probablement né à Germanica Caesarea (aujourd’hui
Marass, en Turquie), Léon III occupe, au début de sa
carrière, des fonctions militaires et politiques en Anatolie.
En 717, il renverse l’empereur Théodose III et au cours
de la première année de son règne, il défend
brillamment Constantinople, alors assiégée par les Arabes.
Il libère l’Asie Mineure occidentale de ces derniers grâce à la
victoire qu’il remporte à Akroïnon (740). |
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740 - 775
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CONSTANTIN COPRONUME Né en 718- mort en 775 |
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775 - 797
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CONSTANTIN VI Né en 771- mort en 805 Fils de Constantin Copronume Détrôné par sa mère en 797 |
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797 - 802
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IRENE Né en 725 - mort en 803 Mère de Constantin VI Née à Athènes, elle épousa l'empereur byzantin Léon IV. Après la mort de ce dernier, en 780, elle fut chargée de la tutelle de son fils Constantin VI, alors âgé de 10 ans, et couronnée en même temps que lui. Favorable au culte des images (représentations du Christ et des saints), qui avait été aboli dans l'Empire byzantin en 730, elle le fit rétablir par le concile de Nicée (787). Aspirant à gouverner après la majorité de son fils, elle dut cependant abdiquer à la suite d'un soulèvement de l'armée (790). Réadmise à la Cour (792), elle finit par organiser une conspiration contre Constantin, capturé et aveuglé sur ses ordres en 797. Son pouvoir fut ensuite incontesté. En 798, elle consentit à payer tribut au calife abbasside Haroun al-Rachid. Après le couronnement de Charlemagne en l'an 800, Irène envisagea un mariage avec l'empereur d'Occident. Mais ce projet d'Union avec Charlemagne échoua. En 802, Irène fut déposée et exilée à Lesbos. |
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802 - 811
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NICEPHORE Ier Mort en 811 Usurpateur, assassiné à la tête de son armée |
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811
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STAURACE Mort en 811 Fils de Nicéphore Ier |
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811 - 813
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MICHEL Ier RANGABE Mort après 840 Fils de Nicéphore Ier |
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813 - 820
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LEON V L'ARMENIEN Mort en 820 |
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820 - 829
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MICHEL II LE BEGUE Mort en 829 |
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829 - 842
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THEOPHILE Mort en 842 Fils de Michel II Le Bégue |
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842 - 867
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MICHEL III L'IVROGNE Né en 838 - assasiné en 867 |
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867 - 886
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BASILE Ier Né vers 812 - mort en 886 Fondateur de la dynastie macédonienne. Né à Andrinople,
d'une famille de paysans arméniens établis en Macédoine,
Basile travailla dans sa jeunesse comme valet aux écuries impériales
de Constantinople. Il gagna les faveurs de l'empereur Michel III, pour
le compte duquel il assassina, en 866, le césar Bardas, qui
exerçait de fait le gouvernement de l'Empire byzantin. Un an
plus tard, Basile fit assassiner son protecteur. |
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886 - 912
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LEON VI LE SAGE Né en 866 - mort en 912 Fils de Michel III |
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912
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ALEXANDRE Né en 886 - mort en 913 Frère de Léon VI Le Sage |
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912 - 959
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CONSTANTIN VII PORPHYROGENETE Né en 905 - mort en 959 Fils d'Alexandre Peu enclin à la politique, il laissa le pouvoir à sa
mère puis en 920 à son beau-père, Romain Ier Lécapène,
qui devint co-empereur. Constantin poursuivit la politique instaurée
par ce dernier : protection des petits propriétaires terriens
d'Anatolie et attaque des États musulmans de Mésopotamie
et de Syrie, même après le bannissement de Romain de Constantinople
en 944. Il entretint également des relations avec les Russes,
qu'il encouragea à se convertir au christianisme. Son règne
fut aussi marqué par des réformes de l'enseignement,
de l'administration et de la législation. Il participa notamment
aux Basiliques, recueil de lois de l'Empire byzantin. |
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920 - 944
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ROMAIN Ier LECAPENE Mort en 944 Usurpateur Associé à son beau-père Constantin VII depuis 919 |
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944 - 946
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CONSTANTIN Fils de Romain Ier Lécapéne Appelé par certains Constantin VIII. Associé au trône de |
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959 - 963
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ROMAIN II Né en 939 - mort en 963 Petit-fils de Constantin |
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963 - 1025
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BASILE II LE BULGACTONE Né en 957 - mort en 1025 Fils de l’empereur Romain II, Basile est âgé de
six ans à la mort de son père. Devenu coempereur avec
son frère Constantin VIII, en 963, il doit attendre l’an
976 pour régner, après qu’il eut empoisonné le
second régent, Jean Ier Tzimiskès (lequel avait lui-même
assassiné Nicéphore II Phocas pour accéder au
trône). Constantin VIII se désintéressant des affaires
politiques, Basile II dispose des pleins pouvoirs et gouverne en chef
militaire et en autocrate. Durant son règne, il portera l’Empire
byzantin au faîte de sa puissance. |
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1025 - 1028
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CONSTANTIN VIII Né vers 960 - mort en 1028 |
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1028 - 1055
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THEODORA Né en 995 ? - mort en 1056 Fille de Constantin VIII Epouse de l'empereur Justinien Ier, elle fit introduire dans la législation justinienne des mesures en faveur des femmes. D'après l'historien byzantin Procope, son père était dresseur d'animaux pour le cirque, et elle fut actrice et courtisane avant d'épouser Justinien en 523. Quatre ans plus tard, Justinien devint empereur et l'associa au trône ; elle exerça une grande influence sur le gouvernement de l'Empire, et infléchit notamment la politique impériale dans le sens d'une attitude conciliante vis-à-vis des monophysites, à qui allaient ses sympathies religieuses. En 532, une insurrection, dite sédition de Nika — « victoire », cri de ralliement des émeutiers —, éclata à Constantinople. Théodora parvint à sauver le trône en empêchant Justinien de fuir la ville. Les historiens mettent en question la description de Théodora par Procope, qui voit en elle un être tyrannique et cruel, mais s'accordent sur sa beauté et ses qualités intellectuelles. |
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Associé à
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ZOE PORPHYROPGENETE Né en 978 - mort en 1050 Fille de Constantin VIII. Elle évincera Théodora et gouverne avec : Romain III Argyre (vers 970 - 1034), son premier mari qu'elle épouse en 1028 et qu'elle assissine ; Michel IV e Paphlagonien, son deuxième mari (1031 - 1041) ; Michel V Le Calfat, neveu de Michel IV, adopté par Zoé (1041 - 1042) ; Constantin IX Monomaqué, son troisième mari (1042 - 1055) |
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1055 - 1056
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THEODORA |
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1056 - 1057
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MICHEL VI STRATIOKOS Mort en 1059 Fils de Théodora, renversé |
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Comnènes
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1057 - 1059
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ISAAC Ier Né vers 1005 ? - mort en 1061. Abdique |
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Doukas
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1059 - 1067
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CONSTANTIN X DOUKAS Né 1007 - mort en 1067 |
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1067
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EUDOXIE Sa veuve |
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1071
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MICHEL VII DOUKAS Fils de Constantin X |
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1067 -1078
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CONSTANTIN XII Le plus jeunes frère de Michel VII |
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Usurpateurs
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1078 - 1081
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NICEPHORE III BOTONIATE Mort après 1081 Général élu par ses toupes révoltées contre Michel VII, relégué dans un couvent |
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Comnènes
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1081 - 1118
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ALEXIS Ier Né en 1048 - mort en 1118 Neveu d'Isaac Ier Habile diplomate, il redressa l'Empire byzantin. Sa première entreprise fut de s'allier aux Vénitiens pour résister aux envahisseurs normands dirigés en Grèce par Robert Guiscard. En 1091, il défit les Petchenègues, une tribu turque qui effectuait des incursions dans le nord de l'empire, puis stabilisa la situation à l'est en concluant un traité de paix avec les Turcs Seldjoukides. Il profita de la première croisade, que venait de lancer le pape Urbain II (1095), pour reprendre l'Anatolie occidentale aux Seldjoukides, et exigea un serment d'allégeance de la part des croisés (parmi lesquels Bohémond Ier, le fils de son ancien ennemi Robert Guiscard) mais ne put les empêcher d'établir des États indépendants en Syrie et en Palestine. Une querelle l'opposa à Bohémond au sujet de la souveraineté d'Antioche ; celui-ci finit par reconnaître la suzeraineté d'Alexis en 1108. Sa biographie, l'Alexiade, rédigée par sa fille Anne Comnène, constitue une précieuse source d'informations sur la première croisade, même si l'on y trouve beaucoup de préjugés probyzantins. |
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1118 - 1143
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JEAN II Né en 1088 - mort en 1143 Fils d'Alexis Ier Fils et successeur d'Alexis Ier Comnène. Jean II se montra
fidèle à l'ambitieuse politique menée par son
père. Il consolida la puissance militaire de Byzance, octroyant
des terres à la noblesse, tenue en contrepartie de fournir des
troupes à l'armée byzantine. |
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1143 - 1180
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MANUEL Ier Né vers 1122 - mort en 1180 Fils de Jean II Fils de l'empereur Jean II, Manuel Ier essaya en vain de restaurer la puissance byzantine en Italie. En 1146, il épousa la belle-sœur de l'empereur germanique Conrad III et l'année suivante, il collabora avec Conrad et les autres chefs de la deuxième croisade, qui échoua. Allié de Venise, il fit la guerre à Roger II de Sicile en 1147-1149. En 1155, il envahit le royaume de Sicile, mais il fut battu par le successeur de Roger II, Guillaume Ier, et il dut se retirer en 1158. Après la mort de son ami Conrad III, il soutint les cités du nord de l'Italie et le pape Alexandre III contre le successeur de Conrad, Frédéric Ier (Frédéric Barberousse). Les relations de Manuel Ier avec Venise se détériorèrent dans les années 1160 et, en 1171, il révoqua les privilèges commerciaux des marchands vénitiens dans l'Empire byzantin et confisqua tous leurs biens. De 1174 à 1176, il fut en guerre contre Kilij Arslan II, le sultan seldjoukide de Rum qui le battit à Myriocéphalon, près de la ville moderne de Denizli, en Turquie, en 1176. Le successeur de Manuel fut Alexis II Comnène, le fils qu'il eut de sa seconde femme. |
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1180 - 1183
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ALEXIS II Né en 1167 - étranglé en 1183 Fils de Manuel Ier |
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1183 - 1185
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ALEXIS Ier Né en 1122 - tué en 1185 Oncle d'Alexis II |
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Anges
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1185 - 1195
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ISAAC II Né vers 1155 - mort en 1204 Petit-fils d'Eudoxie, fille d'Alexis Ier Détrôné |
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1195 - 1203
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ALEXIS III Mort en 1210 Frère d'Isaac II |
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1203 - 1204
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ISAAC II et son fils ALEXIS IV Né vers 1182 - assassiné en 1204 par Alexis V, gendre d'Alexis III |
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Doukas
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1204
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ALEXIS V MURZUPHLE Usurpateur |
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ROIS
DES DEUX SICILES
DE LA MAISON DE BOURBON |
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1734 - 1759
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CHARLES Né en 1716 - mort en 1788 Infant d'Espagne, roi des Deux-Siciles et de Jérusalem, investi par son père Philippe V, roi d'Espagne. |
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1759 - 1825
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FERDINAND Ier Né en 1751 - mort en 1825 Troisième fils de Charles III d'Espagne |
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1825 - 1830
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FRANCOIS XAVIER Ier Né en 1777 - mort en 1830 Fils de Ferdinand Ier |
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1830 - 1859
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FERDINAND II Né en 1810 - mort en 1859 Fils de François Xavier Ier |
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1859 - 1860
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FRANCOIS II Né en 1836 - mort en 1894 Fils de Ferdinand II Il fut le dernier souverain Bourbon des Deux-Siciles. Il tenta de rester fidèle à la politique autocratique de son père, mais il perdit son royaume lors de l'unification de l'Italie. En 1860, la Sicile, puis Naples furent envahies par les Mille de Giuseppe Garibaldi. François II capitula l'année suivante, abdiqua en 1861 et vécut par la suite en exil. Il mourut sans postérité. |
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DUCS DE SAVOIE | ||
1416 - 1440
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AMEDEE VIII Né en 1383 - mort en 1451 Fils aîné d’Amédée VII, Amédée VIII comte de Savoie succède à son père en 1391. Durant sa minorité, le comté tombe sous la tutelle du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, à la faveur des querelles de factions nobiliaires. À partir de 1400, la première tâche d’Amédée VIII est donc de se libérer progressivement de cette sujétion, sans s’aliéner ce puissant voisin. La même politique prudente est appliquée à l’Est, à l’égard du duc de Milan. Peu à peu, Amédée VIII parvient à se rendre maître de terres d’obédience viscontienne (ainsi, en 1411, Domodossola, au débouché du Simplon). Il mène à bien l’unification étatique des domaines de la mouvance savoyarde ; c’est ainsi qu’en 1401 il annexe définitivement le Genevois (après l’extinction de la famille comtale), s’imposant à la féodalité locale. De même, il a la chance d’annexer le Piémont, quand meurt, sans héritier, son cousin Louis d’Achaïe (1419) : la dynastie de Savoie dispose désormais, avec Turin, d’une capitale italienne. Depuis l’annexion de Nice, enfin, le comté a atteint, sous le règne de son père Amédée VII, pour la première fois, la Méditerranée. Signe du renouveau de la puissance savoyarde, la transformation, dès 1416, par l’empereur Sigismond du comté en duché. L’expansion atteint son point ultime avec l’annexion de Chivasso et Settimo, arrachés au Montferrat, dont le marquis se reconnaîtra vassal du duc (1435). Le même processus d’unification est mené à bien dans l’organisation intérieure de l’État : en 1430, Amédée VIII promulgue les statuts de Savoie, qui unifient les lois et les coutumes en diverses parties du duché, et qui centralisent et réorganisent l’administration, la justice et le gouvernement. C’est lui qui fonde l’université de Turin. Mais, en 1431, Amédée VIII décide, sans toutefois abdiquer, d’abandonner le pouvoir à son fils et de mener une vie érémitique : il se retire au château de Ripaille. Décision malheureuse, car Louis, son successeur, est faible, gouverne mal, et laisse intriguer une noblesse provisoirement matée par son père. Mais cette attitude de renoncement impressionne l’Europe : le concile de Bâle fait de lui l’antipape Félix V, et il abdique son titre ducal le jour de l’Épiphanie 1440. En 1449, il devra renoncer au pontificat, mais il gardera le titre de cardinal. Avec lui l’État savoyard médiéval connaît l’apogée, puis le début de la décadence. |
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1440 - 1465
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LOUIS Ier Né en 1413 - mort en 1465 Fils d'Amédée VIII |
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1465 - 1472
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AMEDEE IX Né en 1435 - mort en 1472 Fils de Louis Ier |
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1472 - 1482
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PHILIBERT Ier Né en 1465 - mort en 1482 Fils d'Amédée IX |
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1482 - 1490
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CHARLES Ier Frère d'Amédée IX |
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1490 - 1496
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CHARLES II Fils de Charles Ier |
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1496 - 1497
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PHILIPPE II Né en 1438 ? - mort en 1497 Fils de Louis Ier |
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1497 - 1504
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PHILIBERT II Né en 1480 - mort en 1504 Troisième fils de Philippe II |
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1504 - 1553
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CHARLES III Mort en 1553 Frère de Philpert II |
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1553 - 1580
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EMMANUEL-PHILIBERT Né en 1528 - mort en 1580 Fils de Charles III (1504-1553), le malchanceux, et de Béatrix de Portugal, Emmanuel-Philibert de Savoie est à peine âgé de huit ans quand les troupes françaises et suisses occupent, pour une durée de vingt-trois ans, la quasi-totalité de l’État savoyard à l’exception de Nice, de Vercelli et de la vallée d’Aoste. Occupation qui est, en réalité, une annexion pure et simple. Aussi le jeune homme est-il placé au service de la maison d’Autriche et participe-t-il, en 1547, à la bataille de Mühlberg ; il devient ensuite gouverneur des Pays-Bas espagnols et remporte, en tant que tel, le 10 août 1557, la grande bataille de Saint-Quentin, se plaçant au tout premier rang des hommes de guerre de l’époque. Les services ainsi rendus à la cause espagnole sont récompensés au traité de Cateau-Cambrésis en 1559 : on lui restitue ses États et il épouse Marguerite de France, fille de François Ier et de Claude de France (1524-1574). Il doit, cependant, concéder aux Suisses, par les traités de Lausanne (en 1564) et d’Évian (en 1569), le pays de Vaud et la partie du Chablais proche du lac de Genève. Ainsi renaît ce curieux État double, chevauchant les Alpes, détenteur du col clef du mont Cenis et de ses accès, vallées de la Doire Ripaire et de la Maurienne. L’indépendance de cet État est désormais une pièce essentielle de l’équilibre européen qui découle de l’impossibilité pour la couronne de France comme pour la monarchie espagnole de l’emporter l’une sur l’autre. Le nouveau prince consacre la primauté du Piémont sur la Savoie en transférant officiellement la capitale, de Chambéry (5 000 hab.), où il ne reste plus que la seule Chambre des comptes et où le parlement installé sous l’occupation française est remplacé par le sénat de Savoie, à Turin (1 500 hab.). Emmanuel-Philibert met ainsi le point final à une évolution amorcée depuis le début du XVe siècle. À l’extérieur, le duc appuie, face à Genève, la politique de reconquête catholique symbolisée par François de Sales, qui reconvertit le Chablais. D’où l’hostilité de la couronne de France, qui réplique au soutien par la Savoie des cantons suisses catholiques, par le traité de Soleure (dit de protection), alliance de fait entre la France et les cantons suisses protestants, donc de Genève (alors république alliée aux cantons). À l’intérieur, le prince soutient la Contre-Réforme : installation des Jésuites en 1561, application des décrets du concile de Trente, création du séminaire de Mondoci, entre autres. Sur le plan politique, Emmanuel-Philibert est un précurseur des souverains absolus : il limite les pouvoirs des assemblées d’État, crée un noyau d’armée permanente, dans la mesure où l’équilibre budgétaire le lui permet, pousse au développement économique pour consolider l’appareil étatique. Ainsi s’explique la primauté sans cesse accrue du riche Piémont par rapport à une Savoie montagnarde précocement surpeuplée et devenue, à l’orée du XVIe siècle, comme la Suisse sa voisine, château d’hommes, fournisseur d’une émigration temporaire et permanente importante. Dans le Piémont, la paix retrouvée et l’ordre rétabli — encore que l’occupation française ne semble avoir guère entravé la croissance démographique — favorisent le développement économique. La fin du règne est cependant assombrie par la recrudescence des épidémies de peste, au début des années 1570-1580. Ces difficultés, dues au surpeuplement relatif, ne freinent pas l’essor urbain, particulièrement marqué par le développement de Turin, où la concentration de la noblesse du pays et la centralisation politique se traduisent par une intense fièvre de construction. Après le difficile et peu glorieux règne du roi Charles III, mort en 1553, celui d’Emmanuel-Philibert (1553-1580) marque, dans tous les domaines, la brillante résurrection d’un État désormais presque exclusivement italien. |
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1580 - 1630
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VICTOR-EMMANUEL Ier LE GRAND Né en 1528 - mort en 1580 Fils d'Emmmanuel-Philibert |
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1630 - 1637
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VICTOR-AMEDEE Ier Né en 1587 - mort en 1637 Fils de Victor-Emmanuel Ier |
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1637 - 1638
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FRANCOIS-HYACINTHE Fils de Victor-Amédée |
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1638 - 1675
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CHARLES-EMMANUEL II Né en 1634 - mort en 1675 Frère de François-Hyacinthe |
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1675 - 1730
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VICTOR-AMEDEE II Né en 1666 - mort en 1732 Fils de Charles-Emmanuel II |
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ROIS
DE SARDAIGNE
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1720 - 1730
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VICTOR-AMEDEE II Né en 1666 - mort en 1732 Fils de Charles-Emmanuel II Abdique |
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1730 - 1773
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CHARLES-EMMANUEL III Né en 1701 - mort en 1773 Fils de Victor-Amédée II |
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1773 - 1802
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VICTOR-AMEDEE III Né en 1726 - mort en 1819 Fils de Charles-Emmanuel III Abdique |
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1802 - 1821
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VICTOR-EMMANUEL Ier Né en 1759 - mort en 1824 3ème fils de Victor-Amédée III Duc de Savoie et roi de Sardaigne
; hostile aux idées nouvelles issues de la Révolution
française, il voulut imposer à son pays un régime
conservateur. Victor-Emmanuel commanda les forces sardes contre les
armées de la République française de 1792 à 1796
(guerres de la Révolution française), puis devint roi
de Sardaigne, en 1802, à l'abdication de son frère Charles-Emmanuel
IV. De 1802 à 1815, les Français occupèrent ses
possessions familiales dans le Piémont, à Nice et en
Savoie ; il recouvra ses États, agrandis de Gênes, au
congrès de Vienne (1815). En 1821, Victor-Emmanuel abdiqua en
faveur de son frère Charles-Félix, sous la pression d'une
insurrection révolutionnaire — qu'encouragèrent
les carbonari — provoquée par ses méthodes de gouvernement
répressives. |
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1821 - 1831
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FELIX-JOSEPH Né en 1765 - mort en 1831 5ème fils de Victor-Amédée III |
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1831 - 1849
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CHARLES-ALBERT Né en 1798 - mort en 1849 Descendant du 3ème fils de Charles-Emmanuel Charles-Albert (1798-1849), roi de
Piémont-Sardaigne (1831-1849),
acteur controversé du mouvement pour l’indépendance
et l’unification de l’Italie.
Né à Turin et fils de Charles-Emmanuel de Savoie (de la branche de Savoie-Carignan), Charles-Albert n’est pas destiné par sa naissance à devenir roi. Il étudie à Genève et Paris, où il découvre les idées libérales qui le portent à se lier au carbonarisme. Mais l’abdication de son cousin Victor-Emmanuel Ier lui permet de devenir régent du Piémont en 1821. Durant les quelques semaines pendant lesquelles il assure cette fonction, il affiche sa volonté réformatrice. Mais il doit s’enfuir après avoir été désavoué par son cousin, le nouveau roi, Charles-Félix de Sardaigne, appuyé par les Autrichiens. Dès lors, Charles-Albert doit renier ses idées libérales pour assurer sa succession au trône : il participe en 1823 à la répression du mouvement libéral en Espagne, pour donner des preuves de son engagement contre-révolutionnaire à l’empereur d’Autriche. Il rompt alors avec les milieux carbonaristes, puis se soumet, en avril 1825, au pouvoir de Charles-Félix. Ces décisions et ces reniements lui permettent d’accéder au trône du Piémont à la mort de Charles-Félix, en 1831. Tout en faisant connaître sa sympathie aux patriotes italiens, le nouveau roi Charles-Albert n’hésite pas à les réprimer : Giuseppe Mazzini et Giuseppe Garibaldi échappent à la mort en fuyant le royaume, ce qui lui permet de revendiquer une politique conservatrice et pro-autrichienne. Mais, dans le même temps, il tolère l’organisation de patriotes réformistes qui fondent des revues nationales, comme l’Antologia italiana, à laquelle collaborent Cesare Balbo et Massimo D’Azeglio, et Il Risorgimento de Camillo Cavour. En 1848, Charles-Albert salue le tournant libéral pris par le pape Pie IX qui met en place des réformes dans ses États. À son tour, le roi de Piémont-Sardaigne octroie un Statut constitutionnel (Statuto albertini) qui crée deux chambres et donne naissance à une monarchie constitutionnelle. Mais les révolutions libérales de 1848 déchaînent l’opposition de l’Autriche à laquelle il déclare la guerre, le 22 mars 1848. Charles-Albert est battu à Custozza (24-25 juillet) puis de nouveau à Novare le 23 mars 1849 : le soir même de cette défaite, il est contraint à l’abdication en faveur de son fils Victor-Emmanuel II et meurt quatre mois plus tard de maladie. Malgré un bilan de règne mitigé, Charles-Albert demeure l’initiateur du Statut constitutionnel du Piémont-Sardaigne qui a été étendu à toute la péninsule lors de l’unification (1861) et a servi de constitution italienne jusqu’en 1946. |
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1849 - 1860
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VICTOR-EMMANUEL II Né en 1820 - mort en 1878 Fils de Charles-Albert Marié deux fois : Adélaïde d'Autriche ; Rosa Vercellana, Comtesse de Mirafiori. Né à Turin, fils de Charles-Albert (futur
roi de Sardaigne) et d’une princesse Habsbourg, Victor-Emmanuel
avoue préférer l’équitation et la formation
militaire à toute autre instruction. Néanmoins, sensibilisé aux
idées nationales des patriotes italiens, il approuve les réformes
du nouveau pape Pie IX lors de sa première apparition au Conseil
de la Couronne en 1847. De même, il soutient son père
lorsque celui-ci accorde à son peuple un Statut constitutionnel
(Statuto) ; c’est d’ailleurs cette politique libérale
qui contraint Charles-Albert à abdiquer en sa faveur, en mars
1849. |
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GRANDS-DUCS
DE TOSCANE
DE LA MAISON DE HASBOURG |
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1738 - 1765
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FRANCOIS II Né en 1708 - mort en 1765 Epoux de Marie-Thérèse de Hasbourg |
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1765 - 1790
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LEOPOLD Ier Né en 1745 - mort en 1792 Fils de François II |
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1790 - 1829
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FERDINAND III Né en 1759 - mort en 1829 Fils de Léopold Ier |
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1829 - 1859
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LEOPOLD II Né en 1797 - mort en 1870 Fils de Ferdinand III Abdique |
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1859 - 1860
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FERDINAND IV Né en 1835 - mort en 1908 Fils de Léopold II Epouse en 1867 Alice de Bourbon-Parme |
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ROIS
D'ITALIE
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1861 - 1878
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Victor Emmanuel II Né en 1820 - mort en 1878 Epoux d'Adélaïde de Hasbourg |
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1878 - 1900
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Humbert Ier Né en 1844 - assassiné en 1900 Fils de Victor-Emmanuel II Epoux d Marguerite de Savoie-Gênes Né à Turin, capitaine dans l'armée piémontaise, il combattit contre les Autrichiens pour l'unification italienne. Son règne fut marqué par la signature en 1882 d'un pacte de défense militaire liant l'Italie, l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne, formant la Triple-Alliance. Humbert mena également une politique d'expansion coloniale en Afrique. La tentative de conquête de l'Éthiopie s'acheva par une cuisante défaite que l'empereur Ménélik infligea aux troupes italiennes à Adoua (1896). En Italie, les difficultés sociales et économiques, la corruption et l'instabilité politique avaient favorisé l'essor de l'anarchisme. Humbert Ier fut assassiné par un anarchiste à Monza. |
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1900 - 1946
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Victor Emmanuel III Né en 1869 - mort en 1947 Fils d'Humbert Ier Empereur d'Ethiopie (1936-1943) et Roi d'Albanie (1939-1943) Epoux de la Princesse Hélène Petrivutch Njegosh de Monténégro Né à Naples, Victor-Emmanuel monte sur le trône
d'Italie en 1900, au lendemain de l'assassinat de son père,
le roi Humbert Ier. Son règne est marqué par l'engagement
de l'Italie aux côtés des Alliés pendant la Première
Guerre mondiale en 1915. Il passe la quasi-totalité des trois
années suivantes sur le front du nord de l'Italie. Après
la guerre, tout en acceptant les principes de la monarchie constitutionnelle,
il favorise l’avènement du fascisme au pouvoir. En effet,
il refuse de signer le décret proclamant l’état
de siège qui aurait permis au gouvernement Facta de s’opposer à la
marche sur Rome et appelle Benito Mussolini à la présidence
du conseil en octobre 1922. Par la suite, son autorité est en
grande partie symbolique. |
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1946
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HUMBERT II Né en 1904 - mort en 1983 Fils de Victor-Emmanuel III Epoux de la Princesse Marie-Josée de Belgique, fille du roi Albert Ier |
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En
1946, suite à un référendum constitutionnel,
dont les résultats ont été fort discutés,
la République italienne est proclamée et le Roi Humbert
II est déposé.
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PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE | ||
1946 -1948
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ENRICO DE NICOLA Né en 1877- mort en 1959 Sans parti |
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1948 - 1955
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LUIGI EINAUDI Né en 1874 - mort en 1961 Homme d'État et économiste italien, premier président de la République italienne. Né à Carru, dans la province de Cuneo, il fit ses études à l'université de Turin. En 1896, il commença à rédiger des articles économiques qui rencontrèrent un certain écho en Grande-Bretagne et aux États-Unis aussi bien qu'en Italie. Professeur d'économie politique à l'université de Turin, il acquit une réputation internationale. En 1919, il fut élu au Sénat. Il s'opposa au régime de Benito Mussolini et, en 1943, fut contraint de s'exiler en Suisse. À son retour en Italie après la Seconde Guerre mondiale, il fut nommé directeur de la Banque d'Italie. En 1946, il devint député du Parti libéral à l'Assemblée constituante puis vice-président du Conseil. Ministre des Finances sous le gouvernement d'Alcide De Gasperi, il fut élu, en mai 1948, à la présidence pour un mandat de sept ans, au terme duquel il se retira de la vie publique. |
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1955 - 1962
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GIOVANNI GRONCHI Né en 1887 - mort en 1978 Homme d'État italien, fondateur du parti populaire italien et président de la République. Né à Pontedera, Gronchi fit ses études à l'université de Pise. Il joua un rôle actif au sein du mouvement syndical catholique dès l'âge de quinze ans et se distingua au cours de la Première Guerre mondiale. En 1919, il fonda le parti populaire italien et fut élu député. Dirigeant de la Confédération italienne des travailleurs chrétiens, il fut nommé sous-secrétaire d'État au sein du gouvernement formé en octobre 1922 par Benito Mussolini. Il démissionna et rejoignit les forces antifascistes en août 1923. Il joua un rôle de premier plan au sein du mouvement clandestin antifasciste pendant la Seconde Guerre mondiale, en tant que représentant du Parti démocrate-chrétien au Comité national de libération, et exerça plusieurs fonctions ministérielles dans plusieurs gouvernements de l'après-guerre. Respecté pour son libéralisme, son catholicisme militant et ses talents oratoires, il fut élu président de la Chambre des députés en 1948 et resta à ce poste jusqu'en 1955. Cette année-là, il devint président de la République et remplit cette charge jusqu'en 1962. |
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1962 - 1964
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ANTONIO SEGNI Né en 1891 - mort en 1972 Démissionne |
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1964 - 1971
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GIUSSEPPE SARAGAT Né en 1898 - mort en 1988 |
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1971 - 1978
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GIOVANNI LEONE Né en 1908 - mort en 2001 Démissionne |
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1978 - 1985
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ALESSANDRO PERTINI Né en 1896 - mort en 1992 |
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1985 - 1992
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FRANCESCO COSSIGA Né en 1928 |
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1992 -1999
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OSCAR LUIGI SCALFARO Né en 1918 Homme d'État italien qui a œuvré à la
reconstruction de l'Italie, durement ébranlée par les
scandales du début des années quatre-vingt-dix. |
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