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EMPEREURS INCAS |
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Les Incas, une tribu guerrière
du sud de la sierra, se déplacent peu à peu vers le nord
de la région jusqu’à la vallée fertile de
Cuzco entre 1100 et 1300. Leur expansion commence en 1438, avec Pacahuetec,
qui entreprend de conquérir les terres voisines. Vers 1500, l’Empire
inca s’étend de l’océan Pacifique jusqu’aux
sources du río Paraguay et du fleuve Amazone, de la région
de l’actuelle Quito, en Équateur, jusqu’à la
rivière Maule, au Chili. Ce vaste empire est dirigé par
un inca, ou empereur, qui est adoré comme une divinité.
Riche en gisements d’or et d’argent, le royaume des Incas
va devenir la cible des ambitions impériales des Espagnols déjà installés
au Panamá. |
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XIème siècle |
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MANCO
CAPAC
Sur les terres qui se trouvent au nord du lac Titicaca,
des hommes vivaient comme des bêtes féroces. Ils n'avaient pas de religion,
ni de justice, ni de villages. Ces êtres ne savaient pas cultiver
la terre et vivaient nus. Ils se réfugiaient dans des cavernes
et se nourrissaient de plantes, de baies sauvages et de viande crue.
Le lendemain matin,
Ayar Manco et Mama Ocllo apparurent entre les eaux du lac Titicaca. La
richesse de leurs vêtements et la brillance
de leurs bijoux firent vite comprendre aux hommes qu'ils étaient
des dieux. Craintifs, les hommes les suivirent en cachette. |
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SINCHI ROCA Son fils |
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LLOQUE YUPANQUI Fils du précédent |
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MAYTA CAPAC Son fils |
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CAPAC YUPANQUI Son fils |
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INCA ROCA Son fils |
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YAHUAR HUACA Son fils |
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VIRACOCHA INCA Huitième souverain inca, Hatu Tupac Inca prit le nom de Viracocha
en l’honneur du dieu qu’il considérait comme son ancêtre
divin. Il est le premier souverain inca qui ait entrepris la tâche
de gouverner les populations étrangères conquises. En effet,
avant lui, les Incas pratiquaient une politique de conquête militaire,
mais abandonnaient ensuite les territoires soumis. Viracocha inaugura
une véritable politique d’intégration. |
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1438 - 1471 |
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YUPANQUI INCA ou PACHACUTEC Alors que son père, l’empereur Viracocha, a renoncé à lutter
contre ses voisins et envahisseurs les Chanca, l’Inca Yupanqui
remporte sur ceux-ci une victoire devenue légendaire. Il se fait
ensuite proclamer empereur sous le nom de Pachacutec (« le
transformateur ») et, de la région du lac Titicaca à la
mer, poursuit avec succès ses conquêtes sur les Aymara,
ou Colla . Une armée conduite par son frère Capac-Yupanqui
est envoyée vers le nord et, fortement contingentée par
des troupes chanca, elle remporte des victoires qui inquiètent
l’empereur. Celui-ci cherche à exterminer les Chanca qui,
avertis, prennent la fuite. On rapporte, à ce propos, que Capac-Yupanqui
a été exécuté à son retour pour avoir
outrepassé les ordres de l’empereur. |
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1471 - 1493 |
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TOPA YUPANQUI
Fils du grand Pachacutec, Topa Yupanqui étend l’empire de
son père en entreprenant une longue série de campagnes militaires,
commencées avant son accès au pouvoir, quand son père était
encore le chef de l’État. Il parcourt d’abord les provinces
du nord du Pérou, consolidant les conquêtes précédentes.
Arrivé en Équateur, il affronte les Cañaris qu’il écrase
non sans difficultés. Les Cañaris constitueront plus tard
un corps d’élite de l’armée inca. Après
de longues luttes, il obtient la reddition des Quito dans la région
qui entoure l’actuelle capitale de l’Équateur. Le royaume
chimu était le seul État qui restait indépendant dans
les régions septentrionales de l’actuel Pérou. Les
Chimu avaient fortifié leurs frontières, surtout pour se
protéger de l’avance de l’armée inca, mais celle-ci
tourna leurs défenses par surprise et le roi chimu, conseillé par
ses officiers qui étaient convaincus de l’inutilité de
toute résistance, capitula. |
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1493 - 1525 |
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HUAYNA CAPAC dit LE GRAND ou LE CONQUERANT Né en 1493 - mort en 1527/28 Onzième empereur inca, fils de Topa Yupanqui, Huayna Capac accède
au pouvoir en 1493. Son règne fut long et prospère et l’Empire
inca avait atteint sa plus grande extension. S’il n’a pas été un
aussi grand conquérant que son père, c’est sans doute
parce qu’il ne restait que peu de terres à conquérir.
En effet, au sud se trouvaient les Araucans, tribu guerrière qui
opposa toujours une farouche résistance à toute tentative
de conquête, et à l’est vivaient les tribus de la forêt
tropicale. Aucune de ces deux régions n’excitait la convoitise
des Incas. Du point de vue aussi bien économique que culturel, ce
n’est que vers le nord que se trouvaient des populations ayant une
culture proche de la leur et qui pouvaient être facilement assimilées. |
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1525 - 1532 |
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HUASCAR Né en ?- mort en 1532 Empereur Inca, né à Cuzco, au Pérou. À la mort de son père, l'empereur Huayna Capac, en 1525, Huascar hérita de la moitié sud de l'empire, avec pour capitale Cuzco, l'autre moitié revint à son jeune demi-frère Atahualpa qui régna à Quito. La lutte qui éclata cependant entre les deux frères pour la suprématie de l'empire connut son apogée avec la bataille qui eut lieu près du volcan Chimborazo, en Équateur, en 1532. Huascar fut vaincu et fait prisonnier ; Atahualpa, craignant que les espagnols conquistadores — à qui il avait fait appel pour le secourir — ne le remettent au pouvoir, le fit noyer. Atahualpa devint alors le douzième et dernier empereur Inca du Pérou, en tant que souverain fantoche de l'Espagne. |
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1532 - 1533 |
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ATAHUALPA Né vers 1500 - mort en 1533 À
la mort de Huayna Cápac, l’Empire inca est en proie à une
guerre qui oppose le fils légitime du défunt, Huáscar,
officiellement couronné dans la capitale du Cuzco, à son
fils bâtard, Atahualpa, qui, avec l’appui des généraux
de son père, s’empare du nord du pays. En 1531, au moment
où l’Espagnol Pizarro guerroie dans le golfe du Guayaquil,
Atahualpa triomphe de son demi-frère Huáscar après
une bataille décisive devant le Cuzco. Pizarro n’ignore pas
ces événements et, après avoir voulu soutenir Huáscar,
reconnaît Atahualpa comme souverain légitime ; sa stratégie
conquérante commence par la décision hardie de se rendre à Cajamarca
auprès d’Atahualpa. L’empereur ne lui fait pas obstacle
et même, en réponse à l’ambassadeur Fernando,
il promet de venir rendre visite aux Espagnols. |
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CONQUETE
ESPAGNOLE |
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En 1531, le conquistador
espagnol Francisco Pizarro débarque au Pérou avec 183 hommes et, utilisant
la guerre civile qui divise les Incas, réussit en moins de cinq
ans à faire de leur empire une possession espagnole. En 1535,
il fonde sur les bords de la rivière Rímac une ville dont
il fait sa capitale, Ciudad de los Reyes (la « cité des
Rois »), aujourd’hui Lima. Les conflits d’autorité qui
opposent bientôt les conquérants espagnols entre eux débouchent
sur l’assassinat de Pizarro.
En 1542, Charles Quint, dans le but de rétablir l’ordre, crée la vice-royauté du Pérou, qui englobe toutes les possessions espagnoles d’Amérique du Sud, à l’exception de l’actuel Venezuela. De « nouvelles lois » sont promulguées, afin de tenter de protéger les Indiens des violences de l’exploitation des conquistadores. Mais le premier vice-roi espagnol, Nunez de Vela, arrivé au Pérou en 1544, suscite une vive hostilité de la part des colons qui se rebellent et le tuent : les « nouvelles lois » ne sont jamais appliquées. C’est avec l’arrivée, en 1569, du vice-roi Francisco de Toledo, que le système colonial, qui allait prévaloir pendant plus de deux siècles, se met véritablement en place. Il entreprend l’intégration de la population indienne, groupée en communautés agricoles, placées sous la tutelle d’un particulier ou de l’État, et favorise son évangélisation. La période qui suit est particulièrement prospère, les Espagnols introduisent sur les premiers plateaux andins de nouvelles cultures (blé, vigne, olivier) et se mettent à cultiver la canne à sucre dans des plantations côtières, en important des esclaves. Cependant, la véritable richesse du Pérou se trouve dans son sous-sol qui recèle de nombreux métaux précieux, et en particulier l’argent (gisement du Potosí) qui donne au pays un rôle prépondérant dans la production mondiale jusqu’au XVIIIe siècle. À partir de 1630, cependant, une phase de déclin de la production s’amorce, provoquant une longue dépression économique. Dans ce contexte de marasme économique et social, des aspirations à l’indépendance vont bientôt voir le jour. |
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1533 - 1537 |
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TOPA
HUALPA |
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MANCO INCA II Frère d'Atahualpa Couronné par les Espagnols |
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1537 - 1549 |
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PAULLU
INCA |
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1556 - 1571 |
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TITU
CUSI |
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1571 - 1572 |
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TUPAC AMARU Mort en 1572 dernier souverain inca à avoir pris la tête de la résistance indienne contre l’envahisseur espagnol. Túpac Amaru, qui gouverne à partir de Vilcabamba — région
du Pérou où résident les derniers souverains incas
depuis Manco Capac II —, succède à son frère
Tito Cusi Yupanqui. Les Incas, las des abus auxquels ils sont soumis
et pensant qu’il est possible de secouer le joug de la domination
espagnole, se soulèvent contre la nouvelle autorité coloniale.
Depuis leur nouvelle capitale, ils mènent de multiples actions
de guérilla contre les troupes du vice-roi. Le Conseil des Indes
ayant ordonné que la révolte soit durement réprimée,
un important contingent est dépêché à Vilcabamba
par le vice-roi Francisco de Toledo, sous le commandement de Martín
de Hurtado de Arbieto. Les Espagnols prennent Vilcabamba et font prisonniers
Túpac Amaru et ses proches. |
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1571 - 1821 |
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Aucune
information trouvée |
||
APRES
L'INDEPENDANCE |
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En 1780, 60 000 Amérindiens, menés
par José Gabriel Condorcanqui (qui adopte d’ailleurs le
nom de son ancêtre, l’inca Túpac Amaru), se révoltent
contre l’autorité espagnole. L’insurrection est écrasée
en 1781 et Condorcanqui est exécuté, de même que
des milliers de ses camarades révolutionnaires. En 1814, une autre
révolte est à son tour réprimée ; pourtant,
l’opposition à l’autorité impériale
gagne toute l’Amérique du Sud espagnole.
En septembre 1820, José de San Martín, un Argentin qui a battu les forces espagnoles au Chili, débarque avec ses troupes au Pérou. En juillet 1821, il entre dans la ville de Lima, insurgée. L’indépendance péruvienne est proclamée le 28 juillet 1821 et San Martín reçoit le titre de protecteur, qu’il abandonne rapidement au profit de Simón Bolívar. En effet, le héros de la révolution vénézuélienne entre au Pérou en 1822, et met en déroute l’armée espagnole en 1824, lors de la bataille de Junín, le 6 août, et de la bataille d’Ayacucho, le 9 décembre, avec l’aide du général Sucre. Les années suivantes sont extrêmement chaotiques. Une fois Bolívar parti pour la Grande-Colombie en 1826, le pays passe sous le joug des propriétaires fonciers et de la dictature militaire. Le Pérou ne connaît pas la paix avant 1845, lorsque Ramón Castilla, un vétéran d’Ayacucho, s’empare de la présidence. Durant ses deux mandats (1845-1851 et 1855-1862), il entreprend de nombreuses réformes : abolition de l’esclavage, adoption, en 1860, d’une Constitution libérale, construction de voies ferrées. Castilla commence également à exploiter le guano et les riches gisements de nitrate. En 1864, cette exploitation est à l’origine du conflit qui débouche sur une guerre entre le Pérou et l’Espagne, après que cette dernière s’est emparée des îles Chincha, riches en guano. Allié à l’Équateur, à la Bolivie et au Chili, le Pérou en sort victorieux et le traité de 1879, qui mettait fin à la guerre, est l’occasion de voir pour la première fois sa souveraineté officiellement reconnue par l’Espagne. |
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1821 - 1822 |
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JOSE DE SAN MARTIN Né en 1778 - mort en 1850 Général révolutionnaire argentin, qui a vaincu les armées espagnoles au Chili et au Pérou. José de San
Martín est, avec Simón Bolívar, l’un des
deux grands Libertadors (« libérateurs ») des guerres
d’indépendance sud-américaines contre l’Espagne
(1808-1826). |
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1823 - 1824 |
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JOSE DE LA RIVA AGÜERO Y SANCHEZ BOQUETE Il est né en 1783 et décédé en 1858. Il fut un grand homme d'état et participa dans le Mouvement Indépendant sud-américain. Il donna son soutien au Général San Martín quand celui-ci arriva au Pérou; et quand celui-ci est reparti, il se fut proclamer premier Président de la République en 1823. Petit à petit il perdit l'appui du Congrès et fut banni pour avoir essayé de faire un accord avec le vice-roi d'Espagne. |
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BERNADO DE TORRE-TAGLA Il fut Marquis de Torre Tagle et de Trujillo (1779 - 1825). Il proclama l'Indépendance à Trujillo (Pérou) en 1820 et exerca comme Président de la République en 1823 pendant l'absence de Don José de San Martín. |
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1824 - 1825 |
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SIMON BOLIVAR Général et homme d’État sud-américain,
surnommé el Libertador (« le Libérateur »)
en raison de sa participation à la lutte pour l’indépendance
de l’Amérique latine contre les forces espagnoles. |
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1825 - 1826 |
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HIPOLITO UNANUE Né en 1755 - mort en 1833 |
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1826 - 1827 |
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SIMON
BOLIVAR |
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1827 |
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ANDRES DE SANTA CRUZ Né en 1792 - mort en 1865 Général et homme d'État bolivien, président
de la république de Bolivie (1829-1839). Il naquit à La
Paz. Se prétendant descendant de la dynastie royale inca par sa
mère, Santa Cruz n'en servit pas moins l'armée espagnole
au début des guerres d'indépendance des pays d'Amérique
du Sud (1810-1825). Il rejoignit par la suite l'armée indépendantiste
de José de San Martín et prit part aux batailles de Junin
et Ayacucho, à l'issue desquelles le Pérou gagna son indépendance.
En 1826, Simón Bolívar le nomma président provisoire
du Haut-Pérou (actuelle Bolivie), dont il fut élu président
en 1829. |
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MANUEL SALAZAR Y BAQUIJANO |
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JOSE DE LA MAR
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1829 - 1833 |
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AGUSTIN GAMARRA Né en 1785 - mort en 1847 Il fut Président de la République en 1928 et 1838. Il participa à l'Indépendance comme bras droit d'Andrés de Santa Cruz. Il mourut en luttant contre les boliviens.
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1833 - 1834 |
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LUIS ORBEGOSO Né en 1795 et mort en 1847 |
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1834 - 1835 |
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MANUEL SALAZAR Y BAQUIJANO |
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1835 - 1836 |
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FELIPE SANTIAGO SALAVERRY Né en 1806 - mort assassiné en 1836 |
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1836 - 1839 |
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LUIS ORBEGOSO |
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1839 - 1841 |
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ANDRES DE SANTA CRUZ Né en 1792 - mort en 1865
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AGUSTIN GAMARRA Né en 1785 - mort en 1841 |
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1841 - 1845 |
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MANUEL MENENDEZ Né en 1793 - mort en ? |
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1845 - 1852 |
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RAMON CASTILLA Né en 1797 - mort en 1867 Général et homme d'État péruvien,
président de la république du Pérou (1845-1851,
1855-1862). Il naquit à Tarapacá. Il servit d'abord dans
l'armée espagnole, puis, en 1822, se rallia aux forces de José de
San Martín, un révolutionnaire luttant contre la domination
espagnole en Amérique du Sud (1810-1824). L'indépendance
une fois acquise, Castilla fut nommé au poste de préfet
dans sa province natale (1824), puis chef d'état-major (1830).
En 1837, il se joignit au peuple péruvien dans une manifestation
organisée contre Andrés Santa Cruz, président
de l'éphémère Confédération péruviano-bolivienne
(1836-1839). Ministre de la Guerre sous la présidence d'Agustín
Gamarra, il fut l'un des chefs de l'armée péruvienne
qui envahit la Bolivie en 1841. Élu une première fois
président
du Pérou en 1845, il remplit cette fonction jusqu'en 1851. José Rufino
Echenique lui succéda mais, devant l'impopularité croissante
de celui-ci, Castilla fomenta une révolution, déposa
Echenique et fut réélu président en 1855. Au cours
de son mandat, il développa l'industrie ferroviaire et les mines
de nitrate en instituant un monopole d'État sur ces activités
et en les affermant à des particuliers. Les réformes
les plus marquantes de ce dictateur paternaliste furent l'abolition
de l'esclavage
et la suppression du tribut payé par les Indiens aux grands
propriétaires
terriens. En 1858, il fut réélu président et proclama
en 1860 une nouvelle constitution qui resta en vigueur jusqu'en 1920.
Il quitta son poste en 1862 et se retira un temps des affaires publiques,
puis devint président du Sénat péruvien en 1865. |
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1852 - 1855 |
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JOSE RUFINO ECHENIQUE Né en 1808 - mort en 1887 |
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1855 - 1862 |
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RAMON CASTILLA |
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1862 - 1863 |
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MIGUEL DE SAN ROMAN Né en 1802 - mort en 1863 |
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1863 - 1865 |
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RAMON CASTILLA |
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PEDRO DIEZ CONSECO Né en 1815 - mort en ? |
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1864 - 1866 |
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Guerre avec l'Espagne |
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1865 - 1867 |
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PEDRO DIEZ CONSECO Né en 1815 |
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MARIANO
IGNACIO PRADO |
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1867 - 1868 |
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LUIS LA PUERTA Né en 1811 - mort en 1896 |
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1868 - 1872 |
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JOSE BALTA Né 1816 - assassiné en 1872 |
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1872 |
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MARIANO HERENCIA ZEVALLOS Né en 1820 - mort en 1872 |
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1872 - 1876 |
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MANUEL PARDO Né en 1834 - assassiné le 16 novembre 1878 |
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1876 - 1879 |
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MARIANO PRADO Né en 1826 - mort en 1901 |
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1879 - 1881 |
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NICOLAS DE PIEROLA Élu en 1868 Nicolás de Piérola exerça une véritable dictature qui se révéla inefficace. Il confia, en effet, le portefeuille des Finances à l’inapte José Balta. Celui-ci, au lieu de prendre les dispositions économiques qui s’imposaient pour remettre en état le Trésor, entreprit des travaux publics dispendieux : construction d’un chemin de fer menant du Callao aux mines de Tarapacá, érection d’édifices administratifs, de monuments, plantation de parcs. Ayant ainsi vidé les caisses de l’État, il fit hypothéquer les ressources du Pérou, pour 164 millions de soles, à la compagnie française Dreyfus et Cie ; il eut recours aussi à des emprunts qu’il contracta auprès de l’Angleterre. À la fin de sa gestion, les deux tiers des revenus de la nation suffisaient à peine à payer les intérêts des dettes extérieures. |
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1881 - 1883 |
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LIZARDO MONTERO |
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1883 - 1886 |
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MIGUEL IGLESIAS |
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1885 - 1886 |
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FRANCISCO
GARCIA CALDERON |
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1886 - 1890 |
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ANDRES
AVELINO CACERES |
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1890 - 1894
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REMIGIO
MORALES BERMUDEZ |
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1894 |
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JUSTINIANO
BORGOÑO |
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1894 - 1895 |
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ANDRES AVELINO CACERES |
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1899 - 1903 |
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EDUARDO
LOPEZ DE ROMAÑA |
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1903 - 1904
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MANUEL
CANDAMO |
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1904 |
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SERAPIO
CALDERON |
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1904 - 1908
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JOSE
PARDO Y BARREDA |
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1908-1912
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AUGUSTO B. LEGUIA Né en 1863 - mort en 1932 |
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1912 - 1914 |
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GUILLERMO
BILLINGHURST
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1914 - 1915 |
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ÓSCAR R. BENAVIDES |
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1915 - 1919 |
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JOSE
PARDO Y BARREDA
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1919
- 1931 |
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AUGUSTO
B. LEGUIA |
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1931
- 1933
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LUIS MIGUEL SANCHEZ CERRO Né en 1889 - assassiné en 1933 |
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1933 - 1939 |
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ÓSCAR
R. BENAVIDES |
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1939 - 1945
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MANUEL
PRADO Y UGARDECHE |
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1945
- 1948 |
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JOSE
BUSTAMENTE Y RIVERO |
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1948 - 1956 |
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MANUEL
ODRIA |
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1956 - 1962 |
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MANUEL PRADO
Y UGARTECHE |
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1962 |
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RICARDO PEREZ GODOY |
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1962 - 1963 |
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NICOLAS
LINDLEY LOPEZ |
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1963 - 1968 |
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FERNANDO BELAUNDE TERRY Né à Lima (Pérou)
dans une famille de la haute bourgeoisie, Fernando Belaúnde
Terry est conduit par suite de l’exil de son père, qui
fut Premier ministre, à poursuivre ses études secondaires à Paris,
puis à l’université du Texas, où il obtient
son diplôme d’architecte. De retour dans son pays, il est
député de 1945 à 1948 et candidat aux élections
présidentielles de 1956. Il fonde l’Action populaire,
conclut une alliance avec les démocrates-chrétiens et
est installé à la présidence en 1962 à la
suite d’un coup d’État militaire, que les militaires
justifient par le désir d’interdire l’accès
au pouvoir de la gauche, mais qui traduit en réalité un
barrage dressé contre Haya de La Torre. Belaúnde sera évincé cinq
ans plus tard par ces mêmes militaires. |
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1968 - 1975 |
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JUAN VELASCO ALVARADO Né en 1909 - mort en 1977 Né à Piura, dans une famille paysanne. Il mène
une adolescence difficile entre Piura et Lima et aspire vite à la
carrière militaire, qu’il conçoit comme un moyen
de promotion sociale. Il entre comme simple soldat dans une armée
dont il va gravir un à un tous les échelons. À vingt-quatre
ans, il n’est encore que sous-lieutenant. À Pucallpa, Arequipa,
Puno, Trujillo, il connaît la vie médiocre des garnisons
perdues dans la jungle amazonienne, sur les hautes terres andines ou
dans les oasis du désert côtier du Pérou. Il y gagne
de connaître les problèmes du petit peuple péruvien
et acquiert une solide méfiance à l’égard
de l’oligarchie des beaux quartiers de la capitale. En 1950, il
est directeur de l’École supérieure de guerre, où il
forme de jeunes officiers qui lui restent fidèles jusqu’à ce
qu’il prenne le pouvoir en 1968. Il est attaché militaire
du Pérou en France en 1962, puis à Washington dans le cadre
de la Junte interaméricaine de défense. |
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1975 - 1980 |
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FRANCISCO
MORALES BERMUDEZ |
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1980 - 1985 |
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FERNANDO BELAUNDE TERRY |
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1985 - 1990 |
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ALAN GARCIA
PEREZ |
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1990 - 2000 |
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ALBERTO FUJIMORI FUJIMORI Né à Miraflores (Pérou), de parents japonais, Alberto
Fujimori étudie d’abord à Lima, avant d’obtenir
un diplôme de mathématiques à l’université du
Wisconsin (Madison, États-Unis). Ingénieur agronome, il
enseigne ensuite l’agronomie à l’université agricole
nationale du Pérou. Il en devient le recteur, avant d’assumer
la charge de président de l’Association des recteurs d’université. |
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2000 - 2001 |
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VALENTIN
PANIAGUA |
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2001 - |
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ALEJANDRO TOLEDO Centriste, âgé de cinquante-cinq ans, Alejandro Toledo
est un Indien d’origine quechua. Il incarne la réussite
sociale d’un jeune cireur de chaussures parti de rien. |
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