490 - 501
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FERGUS MorMacErc Mort en 501 Roi des Scots de Dalriada "Réti" |
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501 - 506
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DOMANGART Ier MacFergusso Mort en 506 Roi des Scots de Dalriada "Réti" Fils de Fergus MorMacErc. |
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506 - 559
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GABHRAN MacDomangairt Mort en559) Roi des Scots Fils de Domangart MacFergusso |
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574 - 608
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AIDAN MacGabhran Mort en 608 Roi des Scots Fils de Gabhran MacDomangairt. |
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608 - 629
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EOCHAIDH Ier Buidhe MacAidan Mort en 629 Roi des Scots Fils de Aidan MacGabhran. |
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629 - 643
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DOMNALL Brecc l'Ecrasé Mort en 643 Roi des Scots Fils de Eochaidh Buidhe MacAidan. |
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643 - 673
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DOMANGART II MacDomnaill Mort en 673 Roi des Scots Fils de Domnall Brecc l'Écrasé. Assassiné. |
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673 - 697
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EOCHAIDH II Nez-d'Escroc Mort en 697 Roi des Scots Fils de Domangart II MacDomnaill. Assassiné. |
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697 - 733
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EOCHAIDH III MacEchdach Mort en 733 Roi des Scots Fils de Eochaidh II Nez-d'Escroc. |
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731 - 761
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ANGUS Mac Fergus Mort en 761 Roi des Pictes Angus (Hungus, Oengus, Onuist, Unuist) Mac Fergus, c’est-à-dire fils de Fergus, fut roi des Pictes pendant trente ans, probablement de 731 à 761. Un document fait remonter sa mort à 759, mais plusieurs autres la fixent en 761. Selon certaines sources, son règne fut intermittent. Il eut à livrer bataille à d’autres chefs pictes, aux Irlandais du royaume de Dalriada, aux Bretons (Gallois) et aux Anglais. En 736, il s’empara de Dunadd, la principale forteresse de Dalriada. En 756, il s’allia au roi Eadberht de Northumbrie contre les Bretons du royaume de Strathclyde et attaqua leur capitale, Dumbarton, la « forteresse des Bretons ». Malgré les revers subis par les Bretons, ceux-ci récupérèrent par la suite le territoire perdu. |
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761 - 778
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AEDH Ier le Blanc Mort en 778 Roi des Scots Fils de Eochaidh III MacEchdach. |
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780 - 834
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EOCHAIDH IV le Vénéneux Mort vers 834 Roi des Scots Fils de Aedh Ier le Blanc. Marié à Unuisticc princesse royale des Pictes. |
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789 - 820
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CONSTANTIN Ier Mac Fergus Mort en 820 Roi des Pictes Il semble avoir eu également les Scots sous son autorité, au moins nominale. |
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834 - 834
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ALPIN de Kintyre Mort à
Galloway en 834 Roi d'Ecosse Fils de Eochaidh IV le Vénéneux et de Unuisticc princesse royale des Pictes. Tué en combattant par les Pictes. Roi de Kintyre. |
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834 - 859
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KENNETH Ier Mac Alpin Mort à Forteviot en 859 Roi d'Ecosse Fils
de Alpin de Kintyre. Il
parvint en 843 à faire triompher les droits qu'il tenait de sa
mère sur le royaume picte. |
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860 - 863
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DONALD Ier Mort près de Scone en 864 Roi des Scots et des Pictes Frère et successeur de Kenneth Ier Mac Alpin, fils de Alpin de Kintyre. |
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863 - 877
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CONSTANTIN II Mort à Forgant in Fife en 877 Roi des Scots et des Pictes Fils de Kenneth Ier, neveu et successeur de Donald Ier. |
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877 - 878
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AEDH II (Ethus) Pied-Rapide Mort à Strathallan en 878 Roi d'Ecosse Fils de Kenneth Ier, frère et successeur de Constantin II. |
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878 - 889
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EOCHAID IV (GIRIC ou GRIG ou GREGOIRE le GRAND) Mort en 889 Roi d'Ecosse Fils de Macarthgail Rùn (roi) Strathclyde, petit-fils de Kenneth Ier par sa mère Eochaid MacAlpin. |
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889 - 900
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DONALD II Mort à Dunfother, Danottar, Kincardine ou Forres vers 900 Roi des Scots et des Pictes Fils de Constantin II |
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900 - 942
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CONSTANTIN III Mort à Saint Andrews en 952 Roi d'Alba Fils de Aedh II pied-rapide. En 942, il abdique en faveur de son héritier présomptif Malcolm. |
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942 - 954
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MALCOLM Ier Mort en 954 Roi d'Alba Fils de Donald II. |
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954 - 962
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INDULF Mort à Muir of Findochty en 962 Roi d'Ecosse Fils de Constantin III, successeur de son frère Malcolm Ier. Il abdiqua en 962 et devint moine. |
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962 - 967
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DUBH Mort àForres en 967 Roi d'Ecosse Fls de Malcolm Ier, successeur d'Indulf. |
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967 - 971
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CUILEAN (Colin) Mort en 971 Roi d'Ecosse Fils d'Indulf, successeur de Dubh |
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971 - 995
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KENNETH II Mort à Fettercairn en 995 Roi d'Alba Fils de Malcolm Ier, successeur de Cuilean. |
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995 - 997
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CONSTANTIN IV Mort à Ratinver Almond en 997 Roi d'Alba Fils de Cuilean, successeur de Kenneth II. |
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997 - 1005
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KENNETH III Mort le 25 mars 1005 à la bataille de Monzievaird) Roi d'Alba Fils de Dubh, successeur de |
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1005 - 1034
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MALCOLM II Mort le 25 novembre 1034, Glamis Castle, Angus) Roi d'Ecosse Fils cadet de Kenneth II, successeur de Kenneth III. |
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1034-1040
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Duncan Ier Le Gracieux Mort à Bothngouane, Pitgaveny, près d'Elgin, 14 août 1040 Roi d'Ecosse C'était le petit-fils du roi Malcolm II auquel il succéda. Avant son accession au trône écossais, il fut souverain du royaume de Strathclyde. Il périt assassiné par son général Macbeth, comte de Moray qui lui succéda sur le trône d'Écosse. La tragédie de Shakespeare, Macbeth, relate la lutte entre les deux hommes. |
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1040-1057
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MACBETH 1005 - mort à Lumphanan, Aberdeenshire le 10 août 1057. Roi d'Ecosse Origines obscures, mais dont le destin tragique fut rendu légendaire par William Shakespeare. Petit-fils de Ruaidri et fils de
Finloech, Macbeth aurait été chef
de clan du district de Moray, et donc seigneur héréditaire,
selon les annales de Tigernach, et fils d'un roi d'Écosse, selon
les annales irlandaises. Il semblerait en tout cas qu'il n'ait eu aucun
droit à la royauté et que c'est comme commandant au service
du roi Duncan Ier qu'il fit assassiner ce dernier, en 1040, afin de
s'approprier le royaume. Il aurait eu un règne prospère
de dix-sept ans, jusqu'à ce qu'il fût tué au combat,
en 1057, lors d'une bataille contre l'armée de Siward, comte
de Northumbrie, qui soutenait la famille royale légitime. |
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1057 - 1058
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LULACH le Fou Né vers 1030 - mort à Essie, Strathbogie, 17 mars 1058 Roi d'Ecosse (15 août 1057-17 mars 1058) Fils de Gruoch, femme de Macbeth. |
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1058-1093
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MALCOLM III Canmore ("Grosse Tête") 1031- mort à Alnwick, Northumberland, 13 novembre 1093 Roi d'Ecosse (25 avril 1058-13 novembre 1093) Fils de Duncan Ier le Gracieux et de Sybile de Northumbrie. Il vécut en exil durant presque tout le règne de Macbeth, l'assassin de son père. Malcom vainquit Macbeth en 1054 et, à la mort de ce dernier en 1057, fut couronné roi. Il épousa la princesse anglo-saxonne Marguerite, sœur d'Edgar Atheling, ce qui eut pour conséquence l'anglicisation des Lowlands et l'intervention de l'Écosse dans les affaires anglaises. Appuyant les prétentions d'Edgar Atheling au trône d'Angleterre, Malcom fit plusieurs incursions vers le sud, mais fut repoussé par Guillaume Ier le Conquérant, à qui il prêta hommage en 1072. Il poursuivit ses efforts de conquête de l'Angleterre jusqu'à ce que Guillaume II le Roux envahisse l'Écosse, en 1091. Il fut alors obligé de se soumettre. Invité à la cour de Guillaume à Gloucester en 1092, Malcolm refusa d'être le vassal du roi. Il fut tué le 13 novembre 1093, au cours d'une bataille, par Guillaume II le Roux, lors de l'invasion du Northumberland. |
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1093-1094
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DONALD III BAN 1033 - 1097 Roi d'Ecosse (novembre 1093-Mai 1094) Frère de Malcolm III |
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1094
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DUNCAN II vers 1060 - mort à la bataille de Monthechin, Kincardineshire 12 novembre 1094) Roi d'Ecosse (avril 1094-12 novembre 1094) Fils de Malcolm III. En 1093, il déposa son oncle Donald Bane (v. 1033-1097) et devint roi d'Écosse. Il fut assassiné un an plus tard par les émissaires de son oncle, qui remonta sur le trône. |
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1094 - 1097
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DONALD III BAN 1033 - 1097 Roi d'Ecosse (1093-Mai 1094, novembre 1094-octobre 1097) Frère de Malcolm III Lutte contre son neveu Duncan II
qu'il tua et son neveu Edgarqui réussi, en 1097, à le
vaincre et à le destituer. |
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1094 - 1097
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EDMOND Mort à Montacute en ? Roi d'Ecosse (12 novembre 1094-octobre 1097) Fils de Malcolm III Canmore. Déposé en octobre 1097 en faveur de son frère Edgar. Il est le joint avec Donald III son oncle. Plus tard, il devint un moine à l'abbaye de Montacute dans le Somerset. |
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1097-1107
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EDGAR vers 1074 - Edimbourg 8 janvier 1107 Roi d'Ecosse (octobre 1097-8 janvier 1107) Fils aîné de Malcolm III et de sainte Marguerite, successeur de Donald III Edgar était vassal du roi d’Angleterre Guillaume II le Roux. Il succéda sur le trône d’Écosse à son oncle Donald Bane déposé pour ses menées anti-anglaises. En 1098, Edgar fut contraint de céder les Hébrides au roi de Norvège Magnus II. Il fut un bienfaiteur de l’Église et, selon un contemporain, saint Aelred de Rievaulx, ses mérites étaient comparables à ceux d’Édouard le Confesseur. À sa mort, son frère Alexandre Ier lui succéda. |
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1107-1124
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ALEXANDER Ier Le Farouche vers 1080-Stirling, 23 avril 1124 Roi d'Ecosse Fils de Malcolm III et de Sainte Margueritte, frère et successeur d'Edgar. Laissant l'Ecosse méridionale
en apanage à son frère David, il résida au nord
du Forth. |
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1124-1153
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DAVID Ier 1084 - le 24 mai 1153 à Carlisle Roi d'Ecosse (23 avril 1124-24 mai 1153) Fils de Malcolm III et de Sainte Margueritte, frère cadet et successeur d'Alexandre Ier A la mort de son frère aîné, le roi Edgar, David céda les domaines écossais situés au au nord du Firth of Clyde à un autre de ses frères, le roi Alexandre Ier, gardant en sa possession le sud de l'Écosse avec le titre de comte de Cumbria. David épousa la fille du comte de Northumbrie et devint comte de Huntingdon et vassal de la Couronne d'Angleterre. En 1124, à la mort d'Alexandre, David devint roi d'Écosse. De 1136 à 1138, il tenta vainement d'aider sa nièce Mathilde à conserver le trône d'Angleterre. Par la suite, David consacra son énergie à gouverner l'Écosse. Il substitua à l'organisation tribale écossaise traditionnelle un système féodal fondé sur le modèle anglo-normand et fut célèbre pour les châteaux qu'il construisit et les monastères qu'il fonda. |
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1153-1165
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MALCOLM IV La Jeune Fille 20 mars 1141 - 9 décembre 1165, Jedburgh Roi d'Ecosse (24 mai 1153-9 décembre 1165) Petit-fils et successeur de David Ier par son père Henry de Huntingdon |
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1165-1214
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GUILLAUME Ier le Lion 1143 - Striling, 4 décembre 1214 Roi d'Ecosse (24 décembre 1165-4 décembre 1214) Fils de Henry de Huntingdon, frère cadet et successeur de Malcolm IV Succédant à son frère Malcolm IV, Guillaume Ier reconnut la suzeraineté en 1166, mais s'engagea, en 1168, aux côtés du roi de France Louis VII contre Henri II d'Angleterre. Battu en 1173, Guillaume Ier fut contraint de signer à Falaise, en 1178, un traité de vassalité. En 1189, le successeur d'Henri II, Richard Ier Cœur de Lion lui revendit la souveraineté écossaise pour une forte somme. Le fils de Guillaume Ier, Alexandre II lui succéda sur le trône d'Écosse. |
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1214-1249
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ALEXANDER II Haddington, 24 août 1198-Kerrera, 6 juillet 1249 Roi d'Ecosse (6 décembre 1214-6 juillet 1249) Fils et successeur de Guillaume le Lion |
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1249-1286
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ALEXANDER III 4 septembre 1241-Kinghorn Fife, 19 mars 1286 Roi d'Ecosse (13 juillet 1249-19 mars 1286) Fils et successeur d'Alexandre II |
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1286-1290
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MARGARET de NORVEGE Tönsberg, Norvège v.1282-Mer du Nord, 26 septembre 1290 Reine d'Ecosse (19 mars 1286-26 septembre 1290) Petite-fille et successeur d'Alexandre III par sa mère Marguerite d'Ecosse |
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1292-1296
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JOHN BALLIOL vers 1240-1313 Roi d'Ecosse (30 novembre 1292-1296) Arrière-arrière-petit-fils de David Ier, par Henry de Hundington, Marguerite de Galloway, Devorguilla de Galloway sa mère D’une famille originaire de Bailleul (Somme), John Balliol hérite de terres en Écosse, en Angleterre et en France ; de sa mère lui vient le duché de Galloway. En 1290, à la mort de Margaret, la « demoiselle de Norvège », héritière du trône d’Écosse, il est un des treize prétendants à la succession entre lesquels Édouard Ier d’Angleterre doit jouer le rôle d’arbitre. Des droits certains reposant sur la primogéniture, peut-être aussi sa faiblesse de caractère, le font choisir contre son principal rival Robert Bruce (1292). Il prête alors hommage à Édouard Ier, mais sous certaines conditions. Roi sans autorité ni prestige, le peuple le surnomme Toom Tabard (vêtement vide) et l’aristocratie ne lui obéit pas ; il est soumis aux exigences sans cesse accrues du roi d’Angleterre qui, en particulier, le cite devant sa cour et exige l’aide militaire lors de l’expédition de Gascogne de 1294. Ces demandes, contraires à l’accord de 1292, portent à son comble l’irritation des Écossais qui nomment un conseil d’évêques et de barons, concluent une alliance avec la France (1295) et pénètrent dans le nord de l’Angleterre, tandis que Balliol dénonce l’hommage qui le liait au roi d’Angleterre. Celui-ci réagit vigoureusement et entre en Écosse avec son armée ; Balliol se rend et abdique en faveur d’Édouard Ier (juill. 1296) . Il est publiquement dépouillé de ses armes et de sa dignité de chevalier, et enfermé à la Tour de Londres. Relâché en 1299, il finit ses jours en Normandie. Si le soulèvement de Wallace contre les Anglais se fait au nom du roi prisonnier, Robert Ier ne reconnaîtra aucune validité aux actes de Balliol. |
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1306 - 1329
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ROBERT Ier BRUCE
1274, Turnberry - 7 juin 1329, près de Dumbarton Roi d'Ecosse (27 mars 1306-7 juin 1329) Arrière-arrière-arrière-petit-fils de David Ier, par Henry de Hundington, David de Hundington, Isabelle le Scot, Robert V Bruce, Robert VII Bruce son père Issu de la famille normande des Brus arrivée en Écosse au début du XIIe siècle, Robert est le petit-fils de Robert Bruce, « le Compétiteur », cousin du roi d’Écosse Alexandre II et candidat malheureux au trône en 1292. Après l’abdication de John de Balliol (1296), Robert Bruce, comte de Carrick depuis 1292, se rallie un moment à l’insurrection conduite par William Wallace contre l’occupant anglais mais l’abandonne assez vite. Sa véritable carrière politique commence en 1306 par le meurtre d’un autre prétendant à la couronne, John Comyn. Pourchassé par les amis de la victime mais aussi par les Anglais, excommunié, Robert Bruce joue d’audace et se fait couronner roi d’Écosse à Scone le 25 mars de la même année. Le nouveau roi, considéré comme traître et rebelle par Édouard Ier d’Angleterre en faveur de qui John de Balliol avait abdiqué, est dans une position très difficile : son armée est peu nombreuse, il est loin de rallier à lui tous les Écossais, et les Anglais tiennent de nombreuses places fortes et les principales villes du pays. Au cours de l’été il est battu à deux reprises, sa famille arrêtée ; trois de ses frères seront exécutés ainsi que nombre de ses partisans ; lui-même doit fuir en Irlande. Il rentre en Écosse au début de 1307, peu de temps avant la mort de son principal ennemi Édouard Ier. Ses premières victoires sont suivies de succès plus importants et Robert Bruce rallie à sa cause des partisans de plus en plus nombreux et puissants, dont James Douglas qui devient un de ses principaux lieutenants. Perth est prise en 1313 puis Édimbourg, l’Église d’Écosse le reconnaît comme roi. En juin 1314 l’Écosse est presque totalement libérée, mais les Anglais tiennent encore le château de Stirling. Édouard II rassemble une armée qui rencontre les troupes écossaises à Bannockburn, près de Stirling. Les Anglais ont pour eux la supériorité numérique et une forte cavalerie lourde, mais, sur le terrain étroit et marécageux choisi par Bruce, l’avantage reste à l’infanterie écossaise et la défaite anglaise se transforme bientôt en déroute ; Édouard II doit s’enfuir, de nombreux seigneurs anglais sont tués ou faits prisonniers ; leurs rançons et le butin saisi apportent à l’Écosse des ressources inespérées. Malgré son importance, la bataille de Bannockburn, la plus célèbre et la plus glorieuse de l’histoire écossaise, ne met pas fin au conflit. Si en 1322, un raid anglais arrive jusqu’à Édimbourg, les Écossais ont pris Berwick en 1318 et, à plusieurs reprises, envahissent et pillent le nord de l’Angleterre. Le traité de Northampton apporte enfin la paix (1328) et reconnaît Robert Bruce comme roi d’une Écosse indépendante ; peu après, l’excommunication pontificale qui pesait encore sur lui est levée. La monarchie est aussi restaurée à l’intérieur, le Parlement admet pour la première fois des représentants des villes, les finances sont réorganisées. Cependant, si, en récompensant par des dons de terres et de châteaux les barons fidèles, le roi s’assure l’appui de l’aristocratie, ses successeurs auront à souffrir de cet affaiblissement du pouvoir royal. Robert Ier meurt en 1329 à la suite d’une longue maladie, peut-être la lèpre. Son œuvre considérable s’explique par ses qualités d’homme d’État et de chef de guerre, mais aussi parce qu’il a su incarner les aspirations du peuple écossais, de ses barons et de son Église tous engagés dans la lutte contre l’Angleterre. La déclaration d’Abroath (1320), réponse des barons écossais au pape, est significative ; parlant de Robert ils affirment : « Nous lui sommes reconnaissants et nous sommes résolus à le suivre en toutes choses, à la fois à cause de ses droits et de ses mérites, comme étant l’homme qui a restauré la sécurité du peuple et défendra sa liberté... » Le poème de John Barbour, Bruce (env. 1375) célèbre le roi tout en respectant l’histoire, mais la légende s’emparera du héros de l’indépendance nationale. |
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1329-1371
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DAVID II ou DAVID BRUCE 5 mars 1324 - Edimbourg, 22 février 1371 Roi d'Ecosse (24 novembre 1331-22 février 1371) Fils de Robert Ier Bruce Il succéda à son père à l'âge de 5 ans seulement, mais fut déposé en 1331, peu de temps après son couronnement, par Édouard de Baliol, que soutenait Édouard III d'Angleterre. Exilé en France, il revint en Écosse, en 1341, et envahit cinq ans plus tard l'Angleterre avec le soutien de la France. Battu à Neville's Cross en octobre 1346, il demeura prisonnier des Anglais durant onze ans. En 1357, il fut libéré contre la promesse d'une rançon. Son neveu Robert II lui succéda et fonda la dynastie des Stuarts. |
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1333 - 1346
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EDOUARD de BALIOL Mort à Wheatley, Yorkshire en 1363 Roi d'Ecosse (août-décembre 1332)(1333-1346) Fils de Jean de Baliol |
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1371-1390
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ROBERT II 2 mars 1316, Paisley - 19 avril 1390, Dundonald Roi d'Ecosse (26 mars 1371-19 avril 1390) Fils de Walter (Gautier), le Sénéchal (Stewart (Stuart)) d'Ecosse et de Marjorie, fille de Robert Ier Bruce. Il succède à son oncle David, roi peu brillant Premier souverain de la dynastie des Stuarts. Fils de Walter, steward héréditaire d’Écosse, et de Majorie, fille de Robert Ier, Robert lutte contre les Anglais en 1333-1334 et devient l’un des régents du royaume en 1338 jusqu’au retour de David II en 1341. En 1346, la capture du roi par les Anglais lui rend la régence jusqu’en 1357. David II n’ayant pas d’enfant, il est l’héritier du trône, mais leurs rapports sont très mauvais. Le souverain cherche, au moins en deux occasions, à conclure un accord avec l’Angleterre qui ferait d’un des fils d’Édouard II son héritier, en échange de la rançon toujours impayée depuis sa libération. Robert se révolte en 1362-1363 ; plus tard il est emprisonné (1368-1369). En 1371, la mort de David le place sur le trône. Il a alors cinquante-cinq ans et s’occupe peu des affaires du royaume. En 1384, il confie le pouvoir à son fils aîné, John, comte de Carrick, le futur Robert III, puis après l’accident survenu à ce dernier en 1388, à son autre fils Robert, comte de Fife, plus tard duc d’Albany. Roi médiocre et faible, il laisse de nombreux enfants tant légitimes qu’illégitimes. Les enfants de son premier lit voient leur héritage contesté pour avoir été légitimés par un mariage postérieur à leur naissance ; ce fait entraînera les prétentions du comte d’Atholl, qui fera assassiner Jacques Ier. |
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1390-1406
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ROBERT III 1337 - 4 avril 1406, Rothesay Roi d'Ecosse (14 août 1390 - 4 avril 1406) Fils de Robert II Fils aîné de Robert II Stuart et d’Elizabeth Mure, légitimé par leur mariage, le futur Robert III porte à sa naissance le prénom de John. Il participe avec son père à la rébellion de 1362-1363 contre David II et, toujours avec lui, est emprisonné en 1368-1369. Robert Ier lui confie en 1384 la charge du gouvernement ; mais un accident de cheval le rend infirme en 1388, et ses fonctions passent à son frère, Robert, comte de Fife. À la mort de Robert II (1390), il est couronné sous le nom de Robert, car celui de John rappelait le triste règne de John de Balliol ; mais son frère, devenu duc d’Albany, continue à gouverner. Le fils aîné de Robert III cherchant à prendre le pouvoir, Albany le fait, très probablement, assassiner. Le roi voulant mettre en sécurité son second fils, Jacques, l’envoie en France, mais il est capturé en mer par les Anglais (1405). Cette nouvelle aurait causé la mort du souverain. Son règne est marqué par l’invasion anglaise en réponse au soulèvement de la noblesse et par la défaite des Écossais à Hamilton Hill. |
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1406-1437
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JACQUES Ier dit le Captif 1394, Dunfermline - 21 février 1437, Perth Roi d'Ecosse (2 mai 1424-21 février 1437) Troisième fils de Robert III, Jacques devient son héritier à la mort de son frère aîné, assassiné probablement à l’instigation de son oncle, le duc d’Albany. Robert III, à l’approche de la mort, décide d’assurer la sécurité de son fils en l’envoyant en France, mais celui-ci est pris par des marins anglais et retenu captif en Angleterre (1406). À la mort de Robert III, Albany devient régent, puis son fils Murdoch lui succède dans ses fonctions. Jacques Ier n’est libéré qu’après la mort d’Henri V (1422) ; il épouse Jeanne Beaufort et rentre en Écosse en 1424. Pour restaurer le pouvoir royal très affaibli, il doit d’abord lutter contre les nobles : il en fait arrêter un bon nombre qu’il relâche dans la plupart des cas, fait exécuter les plus dangereux des Albany et met la main sur de nombreuses terres par confiscation ou sous prétexte de défaut d’héritier. Ces mesures affaiblissent l’aristocratie et renforcent le domaine royal. Jacques Ier réorganise la justice, les finances, supprime des pensions et lève des impôts. Son règne est marqué par de fréquentes réunions du Parlement. Il s’attache à la réforme du clergé, mais, très soucieux de ses droits, il s’oppose à Rome au sujet de la nomination des évêques. Il développe l’armée tout en menant une politique étrangère prudente : s’il évite longtemps tout conflit avec l’Angleterre, il se rapproche de la France en 1436 ; un mariage est prévu entre sa fille et le dauphin Louis. Il est assassiné à la suite d’un complot aristocratique mené par le comte d’Atholl, un descendant de Robert II, mais le pouvoir est solidement établi et les assassins sont traduits en justice. Homme cultivé, poète, Jacques Ier a été un roi populaire. |
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1437-1460
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JACQUES II Edimbourg, 16 octobre 1430 - Roxburgh, 3 août 1460 Roi d'Ecosse (Edinburgh 25 mars 1437-Roxburgh, 3 août 1460) Monté sur le trône en 1437, après le meurtre de son père Jacques Ier, Jacques II n’exerça le pouvoir qu’à partir de 1449, année de son mariage avec Marie de Gueldre, nièce de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. L’aristocratie ayant profité de la minorité du roi pour relever la tête et causer bien des troubles, le conflit éclate en 1450 entre Jacques II et la plus puissante famille du pays, les Black Douglas qui dominent le sud de l’Écosse. La lutte, entrecoupée de trêves et de réconciliations, se termine en 1455 par la victoire du roi, qui s’est appuyé sur une armée rénovée et dotée d’une solide artillerie achetée aux Pays-Bas avec la dot de la reine. Les biens des vaincus sont confisqués au profit de la Couronne. Son œuvre intérieure est assez limitée. Il continue la politique paternelle, défend les prérogatives de la monarchie contre les prétentions pontificales et, dans le domaine social, garantit les droits des tenanciers. En revanche, la politique étrangère tient une place importante, surtout dans la seconde partie du règne. Les négociations avec la France sont nombreuses et, en 1448, l’alliance est renouvelée. Jacques II cherche à profiter de la guerre des Deux-Roses pour se débarrasser des dernières positions anglaises en Écosse, mais, en assiégeant Roxburgh, il est tué par l’explosion d’un de ses canons. |
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1460-1488
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JACQUES III 10 juillet 1451, Stirling - 11 juin 1488, Bannockburn Roi d'Ecosse (10 août 1460-11 juillet 1488) Fils de Jacques II Stuart, Jacques III succéda à son père en 1460, à l’âge de huit ans. Pendant sa minorité, les affaires du royaume furent dirigées par la sage expérience de l’archevêque James Kennedy. À la mort de ce dernier, l’influence de Gilbert Kennedy, frère du prélat, fut impuissante à contenir les ambitions de sir Alexander Boyd qui mit la monarchie écossaise en tutelle avant de tomber en disgrâce, d’être condamné à mort et exécuté. Après la chute des Boyd, Jacques III prit la tête du gouvernement. Il n’avait aucune des qualités qui font un grand roi. Walter Scott a laissé de lui un portrait peu flatteur : « Il était craintif, grand défaut dans un siècle belliqueux, et sa poltronnerie lui faisait soupçonner sans cesse tous ceux qui l’entouraient, et particulièrement ses deux frères. Il tenait beaucoup à l’argent, ce qui l’empêchait de se montrer généreux à l’égard des grands de sa cour, seul moyen de s’assurer leur attachement ; il cherchait, au contraire, à augmenter ses richesses en empiétant sur les droits des prêtres et des laïcs, ce qui lui attira tout à la fois la haine et le mépris. » Son frère, le comte de Mar, fut sauvagement assassiné sur ses ordres. Un autre de ses frères, le duc d’Albany, parvint à s’enfuir avant de connaître le même sort. En 1482, Édouard IV fit des préparatifs pour envahir l’Écosse. Jacques III rameuta aussitôt le ban et l’arrière-ban de son royaume. Les turbulents barons écossais en profitèrent pour placer le roi en résidence surveillée dans son château d’Édimbourg après avoir mis à mort ses favoris. Après le rétablissement de la paix, Jacques III fut remis en liberté. Il retomba aussitôt dans ses errements, offensant et pressurant le peuple et les nobles. Une ligue se forma contre lui et s’assura de la personne du fils héritier, le futur Jacques IV. Le roi leur livra bataille le 18 juin 1488, à proximité de Stirling. Il périt assassiné alors qu’il tentait de fuir le champ de bataille où ses troupes se faisaient tailler en pièces. |
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1488-1513
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JACQUES IV 17 mars 1473-Flodden, 9 septembre 1513 Roi d'Ecosse (26 juin 1488-9 septembre 1513) Fils aîné de Jacques III, le futur Jacques IV est aux côtés des rebelles qui battent son père au Sauchieburn (1488), bataille suivie du meurtre du roi. Son rôle dans ces événements est mal connu et contesté. Malgré son jeune âge, il s’empare immédiatement du pouvoir. À l’intérieur, il continue l’œuvre de pacification de ses prédécesseurs ; le sud du pays étant calme, il cherche à imposer, non sans mal, son autorité aux Highlands et aux Îles ; en 1493, il confisque les biens du dernier seigneur des Îles. Parallèlement, il poursuit l’œuvre d’organisation monarchique, améliore la justice malgré un manque de spécialistes et de moyens financiers, prend des mesures pour encourager le commerce à un moment où la conjoncture est favorable à l’Écosse (commerce avec la Hollande et l’Espagne), développe sa puissance militaire et en particulier la marine. Si sa politique étrangère est active (il entretient des rapports avec les principales puissances), elle est longtemps prudente : l’alliance avec la France est maintenue, mais un traité de paix, le premier depuis 1328, est signé avec l’Angleterre en 1502. Mais avec Henri VIII, qui accède au trône en 1509, les rapports se tendent et la guerre éclate en 1513. La rencontre décisive à lieu le 9 septembre 1513 à Flodden où les Écossais sont battus et leur roi tué. Homme intelligent et cultivé, favorisant la vie littéraire et la médecine aussi bien que l’imprimerie et la marine, Jacques IV sait utiliser les circonstances pour renforcer l’unité du pays autour de la monarchie et donner à l’Écosse sa place dans la politique européenne. |
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1513-1542
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JACQUES V STUART Linlithgow, 15 avril 1512-Falkland Palace, 14 décembre 1542 Roi d'Ecosse (21 septembre 1513-14 décembre 1542) Fils et successeur de Jacques IV Stuart et de Marguerite Tudor Roi alors qu’il n’a pas encore deux ans, Jacques V connaît une jeunesse difficile, marquée par les luttes de clans et l’affrontement en particulier du comte d’Angus, deuxième époux de sa mère, et du duc d’Albany, régent théorique du royaume jusqu’en 1524. Il ne prend réellement le pouvoir qu’à l’âge de seize ans. À l’intérieur, il n’échappe pas aux conséquences de fréquentes luttes féodales, malgré ses efforts pour asseoir son autorité et confisquer les biens de ses adversaires les plus dangereux : cette politique lui vaut une popularité certaine, mais aussi l’opposition croissante de la majeure partie des aristocrates. À l’extérieur, il pratique la politique traditionnelle de recherche de l’appui français pour contrebalancer la puissance anglaise proche ; il épouse successivement Madeleine de France, fille de François Ier (1537), puis Marie de Guise (1538) ; de ce dernier mariage naîtra Marie Stuart. Du côté anglais, il se heurte rapidement à Henri VIII, à qui il a refusé le mariage projeté entre lui- même et le princesse Marie, et qui lui reproche de soutenir en sous-main les turbulentes familles aristocratiques du nord de l’Angleterre. La guerre éclate en 1542, après une trêve de huit ans, et Jacques V ne peut compter que sur une armée affaiblie par l’indiscipline de sa propre noblesse. Il est défait à Solway Moss et meurt quelques jours plus tard. Cette disparition précoce replongera son royaume dans la situation incertaine qui était la sienne en 1513. |
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1542-1567
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MARY STUART Linlithgow, 7 décembre 1542-Londre, 8 février 1587 Reine d'Ecosse (9 septembre 1543-1567) Fille et successeur de Jacques V Stuart et de Marie de Guise Epouse de François II, Henry Stuart, Lord Darnley et Bothwell Déposée en 1567, exécutée en 1587après 19 ans de prison.
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1567-1625
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JACQUES
VI STUART
Edimbourg, 19 juin 1566-Herts, 27 mars 1625 Roi d'Ecosse, Jacques VI (1567-17 mars 1625) Fils de Marie Ière Stuart et de Henry Stuart son cousin Roi d'Angleterre, Jacques Ier (25 juillet 1603-27 mars 1625) (22 ans de règne) par son arrière-grand-mère Marguerite Tudor, sur de Henri VIII Roi de Grande-Bretagne, Jacques Ier (25 juillet 1603-27 mars 1625) |
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1625 - 1660
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CHARLES Ier Dunfermline, 19 novembre 1600-Londres, 30 janvier 1649 Roi de Grande-Bretagne (2 février 1626-1648) (22 ans de règne) Fils et successeur de Jacques Ier (VI) Stuart (âge 25 ans). Roi d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande,
second fils de Jacques VI Stuart, roi d’Écosse, qui
deviendra roi d’Angleterre en 1603 sous le nom de Jacques Ier,
Charles Ier monte sur le trône en 1625. Jeune, séduisant
et indécis, il est un jouet entre les mains de son entourage.
L’impopulaire duc de Buckingham le pousse à attaquer l’Espagne.
Pour se garantir du côté de la France, Charles Ier
demande la main d’Henriette-Marie, la plus jeune fille de Henri IV.
Le couple royal, tendrement uni, mènera une vie exemplaire contrastant
vivement avec l’existence dissolue de Jacques Ier. Mais
Buckingham accumule les maladresses. Vaincu par les Espagnols à Cadix
(1626), il s’aliène les Français en soutenant les
protestants de La Rochelle, ce qui lui vaut d’être battu à l’île
de Ré (1627). Les princes protestants d’Europe se trouvent
bientôt en mauvaise posture. Malgré ses prétentions
absolutistes, Charles Ier doit convoquer le Parlement en 1628
afin d’obtenir des subsides. Il est mis en demeure d’accepter
la pétition du Droit qui limite les prérogatives royales.
Nouvelle rebuffade : le renouvellement des droits de douane (tunnage
and poundage), traditionnellement accordés à vie au monarque,
est refusé par les parlementaires. Au mois d’août
enfin, Buckingham meurt sous le poignard du lieutenant Felton. À la
session de 1629, le conflit se déplace sur le terrain religieux.
Charles Ier soutenait la réaction épiscopalienne
et arminienne de William Laud, évêque de Londres puis
archevêque de Canterbury. Le Parlement vote trois résolutions
condamnant le papisme, l’arminianisme, et la perception d’impôts
non votés par le Parlement. Charles Ier fait jeter les
meneurs en prison, renvoie le Parlement, et décide de gouverner
sans son appui. Pendant onze ans, il se conduit en monarque absolu.
On a naturellement parlé de « tyrannie » et
stigmatisé à l’envi la fameuse Chambre étoilée.
Pour être équitable, constatons que l’absolutisme
de Charles Ier était moins dirigé contre le peuple
que contre l’individualisme effréné des classes
enrichies (limitation des enclosures, défense de la théorie
médiévale contre le prêt à intérêt)
et contre le fanatisme des puritains (laxisme de la censure ecclésiastique
et tiède répression de la sorcellerie). C’est d’Écosse
que jaillit l’étincelle. Laud y voulait introduire le
rituel anglican. Les farouches presbytériens se soulèvent
en masse. Devant ce danger, Strafford, homme de confiance du roi, conseille
la manière forte. Il part lever une armée dans cette
Irlande où, en tant que vice-roi, il a joué les colons
anglicans contre les presbytériens d’Ulster et les indigènes
catholiques. Néanmoins, Charles Ier doit à nouveau
réunir le Parlement en 1640. L’opposition véhémente
qu’il y rencontre l’incite à dissoudre ce Court
Parlement dix-huit jours après l’ouverture de la session.
L’avance victorieuse des Écossais pousse cependant les
lords et le peuple à exiger la convocation d’un nouveau
Parlement. Charles Ier s’incline. Convoqué au mois
de novembre 1640, le Long Parlement durera treize ans. Il est déjà révolutionnaire,
même s’il ne met pas encore la personne du roi en cause.
Abandonné par l’ingrat Charles Ier, Strafford est
cité à comparaître devant le Parlement, condamné à mort
et exécuté (1641). Laud est décapité peu
après. Voyant l’Angleterre en proie à ces luttes
intestines, les Irlandais se soulèvent et massacrent les colons.
Charles Ier demande des crédits pour organiser une expédition
punitive. Méfiant, le chef de l’opposition parlementaire,
John Pym, fait voter la « grande remontrance » qui énumère
les griefs contre la couronne. Présumant de la faiblesse de
l’opposition, Charles Ier exige l’impeachment pour
haute trahison de Pym et de quatre autres chefs parlementaires. Il
va même jusqu’à se rendre en personne aux Communes,
afin de se saisir des cinq |
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1660-1685
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CHARLES II Londres, 29 mai 1630-Londre, 6 février 1685 Roi de Grande-Bretagne (23 avril 1661-6 février 1685) Fils de Charles Ier Stuart, successeur de Cromwell Fils aîné du roi décapité, privé du
trône d’Angleterre en 1649, chassé en 1651 de l’Écosse
qui l’avait reconnu roi en janvier de la même année,
Charles doit mener une longue vie d’exilé, plus ou moins
bienvenu dans les pays de l’Europe occidentale, en particulier
en Hollande ; il doit au choix de Monk, en 1660, de retrouver
ses droits légitimes, au prix de la déclaration de Breda
qui garantit la liberté religieuse, reconnaît les prérogatives
du Parlement et promet une amnistie générale. Sceptique
et prudent, avide de plaisirs, profondément tolérant,
trop peu sûr de son trône pour oser afficher sa conversion
in pectore au catholicisme, il cherche à développer l’autorité royale,
mais refuse de soutenir les doctrines politiques de Hobbes, son ancien
précepteur. L’intransigeance d’un Parlement ultra-royaliste
et intégriste dans le domaine religieux limite le champ de l’amnistie
et entraîne la condamnation à mort des régicides ;
elle empêche toute tolérance au profit même des
non-conformistes protestants et, en 1673, l’adoption du bill
du Test, douze ans après le vote de la loi sur les municipalités,
achève d’écarter des fonctions publiques ceux qui
ne communieraient pas au sein de l’Église établie ;
Charles II a quelque peine à prévenir l’adoption,
après 1679, du bill d’Exclusion qui aurait privé son
frère, Jacques d’York, catholique, de la possibilité de
lui succéder. Le souvenir de la sanglante révolution
et de l’anarchie des années 1658-1660 assure à Charles
II des relations paisibles avec le Parlement, au moins pendant la première
décennie de son règne, et la libre disposition d’importantes
ressources fiscales indirectes prévient le retour des grands
antagonismes financiers d’antan ; le roi peut aussi compter
sur des subsides de Louis XIV, mais ils sont moins importants que nombre
d’historiens ont paru le croire ; cette aisance financière
explique que le souverain, lassé des controverses parlementaires
et de l’opposition whig, ait pu se passer de Parlement pendant
les trois dernières années de son règne.
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1685-1688
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JACQUES VII STUART Londres, 14 octobre 1633-St. Germain-en-Laye, France, 6 septembre 1701 Roi de Grande-Bretagne (23 avril 1685-1689) Frère et successeur de Charles II Stuart, fils de Charles Ier Stuart (âge 51 ans) |
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1689 - 1694
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MARIE II STUART Londres, 30 avril 1662-Londre, 28
décembre 1694 Fille et successeur de Jacques VII Stuart En Angleterre, au terme des guerres civiles du XVIIe siècle, l’accession au trône de Marie II Stuart, fille de souverain catholique, et de son époux Guillaume d’Orange, prince protestant, fournit le prétexte de l’affirmation de l’importance des droits fondamentaux à travers le Bill of Rights de février 1689. Au-delà de cet apport, cette Déclaration des droits est une étape primordiale dans l’établissement du régime parlementaire. Désormais, les lois ne pourront être adoptées qu’après avoir été votées par les chambres et sanctionnées par le roi, qui ne peut ni les faire seul, ni en suspendre l’exécution. On appelle alors « Parlement » l’organe formé du roi et des deux chambres. Tout comme la Grande Charte de 1215, la Pétition des droits de 1628, la Déclaration de Breda de 1660 ou l’Habeas corpus Act de 1679, le Bill of Rights n’est pas seulement un texte décisif de l’histoire politique et juridique britannique, mais aussi une référence dans l’histoire constitutionnelle européenne. |
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1689-1702
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GUILLAUME III STUART d'Orange La Hague, 14 novembre 1650-Londre, 8 mars 1702 Prince d'Orange (1672-1702) Roi de Grande-Bretagne (11 avril 1689-8 mars 1702) Petit-fils de Charles Ier Stuart par sa mère Marie-Henriette Mari de Marie II Stuart Roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande (1689-1702), et stathouder
de Hollande (1672-1702), qui contribua à former la Grande Alliance
et dirigea l'Angleterre à l'issue de la seconde révolution. Né à La Haye en Hollande, Guillaume d'Orange-Nassau était
le fils posthume de Guillaume II, prince d'Orange et stathouder de
Hollande, et de Marie, fille aînée du roi Charles Ier.
En 1672, après l'invasion des Pays-Bas par Louis XIV, un soulèvement
populaire renversa Jan De Witt, grand pensionnaire de Hollande, au
profit de Guillaume d'Orange, qui fut élu stathouder, capitaine-général
et amiral. Il lutta contre les Français avec détermination,
et détruisit en 1673 des digues près d'Amsterdam pour
noyer la campagne environnante et entraver ainsi la progression des
armées françaises. Les Hollandais subirent cependant
des revers cinglants lors des batailles suivantes, mais, grâce à la
diplomatie habile de Guillaume III, dont les liens avec l'Angleterre
s'étaient renforcés par son mariage (1677) avec la princesse
Marie (fille aînée de son oncle Jacques, duc d'York, futur
roi sous le nom de Jacques II), Louis XIV dut accepter de mettre fin à la
guerre. |
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1702-1714
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ANNE STUART Londres, 6 février 1665-Londre, 1er août 1714 Reine de Grande-Bretagne (23 avril 1702-1er août 1714) Sur et successeur de Marie II Stuart, fille de Jacques VII Stuart Elle fonda le Royaume-Unis (United Kingdom, U.K.) en 1707 en réunifiant les couronnes d'Angleterre et d'Ecosse. Reine d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande (1702-1714), dernière souveraine de la maison des Stuart. Née à Londres, elle était
la deuxième fille du roi Jacques II et de sa première
femme, Anne Hyde. En 1683, elle épousa le prince Georges de
Danemark. Malgré la conversion au catholicisme de son père
en 1672, Anne n'abandonna pas le protestantisme et approuva le renversement
de Jacques par la Révolution anticatholique de 1688, qui permit à sa
sœur Marie et à l'époux de cette dernière,
Guillaume d'Orange, d'accéder au pouvoir. À la mort de
Guillaume III en 1702, Anne Stuart monta sur le trône. Elle favorisa
la carrière de John Churchill, tombé en disgrâce
auprès de son prédécesseur, lui conféra
le titre de duc de Marlborough et le chargea du commandement de l'armée.
Marlborough remporta une suite de victoires sur la France pendant la
guerre de Succession d'Espagne (1701-1714), et exerça, ainsi
que sa femme Sarah, une grande influence sur la reine pendant les premières
années de son règne. |
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A partir de 1714,
L'Ecosse devient parti de l'Angleterre.
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