Règions d'Italie

   
   
   

Il y a une magie italienne. Aujourd'hui sixième puissance économique mondiale, un rang qui était inimaginable à la .fin de la Deuxième Guerre mondiale, l'Italie a su entrer de plein pied dans l'époque moderne sans que ses habitants perdent rien de leur fantaisie, de leur amour de la beauté ou de leur attachement aux traditions. Le pays a ainsi préservé les trésors de son passé: vestiges classiques, chefs-d’oeuvre Renaissance et centres-villes à l'architecture vieille de plusieurs siècles.

Malgré une histoire millénaire, l'Italie est un jeune État. l'achèvement de son unification ne date que de 1870. Divisées en 95 provinces, ses 20 régions conservent une large autonomie, reflet de la diversité des dialectes, des architectures et traditions culinaires d'un pays qui s'étend sur 1 300 Km, des neiges des Alpes à la latitude de Tunis. Aucune ville n'y possède, comme Paris en France, d'hégémonie. Alors que Rome est la capitale politique, le moteur économique se trouve dans la vallée du Pô autour de Milan, tandis que Florence ou Venise gardent un rôle culturel de premier plan. Aux simples particularismes locaux s'ajoute cependant une profonde division qui conduit certains à parler de deux Italie : le Nord, riche et industrialisé, et le Sud, ou Mezzogiorno, comparativement sous-développé La frontière entre les deux se situe entre Rome et Naples et, plus que la géographie ou le climat, c'est l'histoire qui est à l'origine de leurs différences. Alors qu'au Nord, dès la fin du Moyen Âge, les rivalités entre le pape, la France et l'Empire permettaient aux cités de développer leur autonomie et leur puissance commerciale, le Sud restait sous dominations de souverains étrangers qui y maintenaient le système féodal.

   

   
   

L'ITALIE DU NORD-EST

   
Cette partie de l'Italie présente une variété qui rend sa visite fascinante. Au nord, châteaux médiévaux et stations de ski jalonnent le majestueux massif montagneux des Dolomites qui s'étend en Trentin-Haut­-Adige et en Vénétie À son pied, Vérone, Vicence et Padoue possèdent une architecture et des musées remarquables, tandis que de superbes villas parsèment la campagne. Dans la lagune, Venise offre un décor d'une magie sans équivalent dans le monde Région la plus orientale, le Frioul conserve d’importants vestiges romains.
 

 
VÉNÉTIE et FRIOUL
 

Frioul

Venise

 

La Vénétie est une terre de contrastes où le superbe massif montagneux des Dolomites domine le plus grand lac d'Italie et une plaine où des villes comme Vérone ou Padoue abondent en merveilles architecturales. La région voisine, le Frioul- Vénétie Julienne, s'étend jusqu'à la frontière avec la Slovénie, Le port de Trieste en constitue le pôle économique. À Aquileia, vestiges romains et paléochrétiens évoquent le" premier" pas de notre civilisation

Dans plaine de la Vénétie, les Romains construisirent des postes frontières qui sont devenus les cités de Vicence, Padoue, Vérone et Trévise. Profitant de leurs positions (stratégiques sur de grandes voies d'échanges, elles s'enrichirent sous l'Empire, mai" offrirent après sa chute des proies de choix aux envahisseurs barbares du Vème siècle. La République vénitienne leur rendit leur prospérité et elles commandèrent au Moyen Âge des routes commerciales aussi importantes que la Serenissima reliant Venise à Gênes ou le col du Brenner permettant le franchissement des Alpes vers l'Europe du Nord. Les produits du négoce financent à la Renaissance la construction de résidences particulières et d'édifices publics somptueux. Beaucoup furent l'oeuvre d'Andrea Palladio:, le grand architecte né à Padou. Ses palazzi et ses villas témoignent de l'opulence de l'aristocratie vénitienne au XVIème siècle. Aujourd'hui, cette partie de l'Italie reste très agricole, mais l'industrie s'y développe, la Vénétie tirant parti d'activités traditionnelles telles que le textile ou la lunetterie, tandis que le Frioul se tourne vers les technologies de pointe. La part du tourisme dans l'économie locale ne cesse elle aussi de croître, la variété des plaisirs que proposent ces deux régions y attirant de plus en plus de visiteurs.

 
 
TRENTIN-HAUT-ADIGE
 
 

Nommée d'après sa capitale, Trente, la province italophone du Trentin diffère grandement par sa culture de la haute vallée de l'Adige souvent appelée Tyrol et dont la population, au débouché du principal col vers l'Autriche, le Brenner, parle allemand. Toutes deux ont cependant en commun les montagnes majestueuses qui dominent chaque ville ou village. Couverts de neige pendant six mois, leurs flancs se tapissent les six suivants de fleurs alpines.

Les glaciers ont creusé dans les montagnes du Trentin-Haut-Adige de profondes et larges vallées. Pour la plupart expose es au sud, elles jouissent d'un climat exceptionnellement doux à cette altitude. Voie d'accès au col du Brenner principal point de passage dans les Alpes entre le sud et le nord de l'Europe, la région a de tout temps été parcourue par des voyageurs comme l'a confirmé en 1991 la découverte d'un corps prisonnier de la glace depuis 5 000 ans. Chaussé de bottes en I cuir garnies de paille, l'homme s'aidait dans sa progression d'un pic en cuivre.

La culture germanophone au Moyen Age sous le gouvernement des comtes de Tyrol dont le territoire, qui passa ensuite sous le contrôle des Habsbourg, s'étendait des deux côtés de la frontière actuelle. Pour protéger cols et vallées, la noblesse tyrolienne construisit les châteaux qui jalonnent toujours la province. La tradition d'accueillir les visiteurs chez l'habitant est un autre héritage tyrolien. Les chambres louées par des particuliers se trouvent souvent dans des maisons typiques avec leurs balcons en bois. Feux dans la cheminée en hiver et solide cuisine de montagne en font des bases idéales d'où découvrir les pentes enneigées ou les sentiers de randonnée.

 
 
 

 L''ITALIE DU NORD-OUEST

 

Le littoral, escarpé, que crée !a montagne ligure au contact de la Méditerranée, la plaine fertile du Pô et les Alpes, marquant la frontière avec la Suisse et la France donnent au nord-ouest de l'Italie des paysages variés, restés pour certains inviolés. Sa riche histoire a en outre doté la région de nombreux monuments.

 

 
LA LOMBARDIE
 
 

Occupant au nord plus du tiers de la Lombardie, les Alpes, creusées par les superbes plans d'eau du lac de Côme et du lac Majeur; dévalent de la frontière suisse jusqu'à la plaine du Pô . C'est là, au carrefour des voies de circulation entre l'Orient et l'Occident et entre l'Europe du Sud et celle du Nord, que s'est développé autour de Milan le centre économique de l'Italie. Dans les villes, le luxe des palazzi et de la décoration des églises témoigne de la richesse de la région.

D'origine germanique, les Lombards (ou Logombards) qui ont donné son nom à la région envahissent l'Italie au VIème siècle et établissent leur capitale à Pavie, Charlemagne les bat au VIIIème siècle et intègre leur territoire à son empire, Au Moyen Age, les habitants de l'actuelle Lombardie profitent de la prospérité que leur donne une position privilégiée entre la Vénétie et la France, et sur la route menant vers l'Europe du Nord par le col du Gothard, pour accroître leur autonomie

Au XIIème siècle, malgré leurs rivalités, les principales cités fondent la Ligue lombarde qui bat l'empereur germanique Frédéric Barberousse en 1176. De puissantes familles patriciennes s'emparent alors du pouvoir. À Milan, ce sont les Visconti puis les Forza, deux dynasties qui parviennent à étendre leur autorité sur les villes voisines entre les XIVe et XVIème siècle. Mécènes éclairés, ils financent oeuvres d'art, palais et églises. Beaucoup nous sont parvenus et parent toujours des villes comme Bergame, Mantoue et crémone... Pour ne rien dire de Milan où s'admire notamment la fresque de la Cène par Léonard de Vinci.

Mais la Lombardie n'offre pas seulement au visiteur le plaisir de découvrir ces trésors artistiques et historiques. Les stations de villégiature du lac de Côme et du lac Majeur attirent depuis des siècles poètes, aristocrates et joueurs, tandis que les montagnes recèlent des paysages magnifiques encore sauvages.

 
 
VAL D'AOSTE et PIÉMONT
 

Val d'Aoste

Piémont

 

En dehors de l'agglomération turinoise riche en merveilles architecturales et artistiques, les régions du Piémont et du Val d’Aoste sont avant tout rurales. Les Alpes, au nord et à l'ouest, recèlent la réserve naturelle du parc national du Grand-Paradis et des stations de ski comme Courmayeur. À leur pied, une bordure de collines moutonne jusqu'aux champs de riz et de céréales de la plaine.

Souvenir de l'époque où le duché de Savoie s'étendait des deux côtés des Alpes, on parle encore français ou provençal dans certaines vallées du Val d'Aoste, région de montagne où le tourisme est devenu l'activité principale, le ski s'y pratiquant en été comme en hiver. C'est au XVlème siècle, sous le règne d'Emmanuel-Philibert, que le duché de Savoie entra pleinement dans la sphère d'influence italienne et le Piémont y acquit la prééminence p avant de devenir, au XIXème siècle, le foyer d'où se développa le Risorgimento, mouvement qui é conduisit le pays à son unité et la s maison de Savoie sur le trône d'Italie. Les châteaux médiévaux jalonnant le Val d'Aoste et ces extraordinaires s grappes de chapelles connues sous le nom de sacri monti qui parsèment les contreforts des Alpes témoignent de la richesse de ce passé. Bien que Vercelli vît s'épanouir aux XVème et XVIème siècles une école de peinture dont les œuvres à la lumière très pure se découvrent dans les petites églises et les collections d'art de la région, c'est incontestablement Turin qui offre le plus d'intérêt culturel. Souvent injustement considérée comme une simple ville industrielle, notamment à cause de la présence de Fiat, Olivet ou Ferrero, cette élégante cité baroque possède en particulier l'un des plus riches musées égyptiens du monde. Les coteaux qui se trouvent au sud-est produisent certains des meilleurs vins de la péninsule, accompagnement idéal des savoureuses spécialités culinaires issues des terroirs de la région.

 
 
LIGURIE
 
 

Longue et étroite bande côtière, la Ligurie s'étend au pied de montagnes de la France à la Toscane. Entourée de jardins rendus luxuriants par la douceur du climat, des maisons colorée, y exposent leurs façades pastel au soleil méditerranéen Malgré la popularité que connaissent en été des stations balnéaires comme Portofino ou San Remo, Gênes est la seule agglomération importante.

Gènes commerçait déjà pendant l'Antiquité avec les Grecs et les Phéniciens. Au début du Moyen Âge, elle assied son pouvoir sur les petits États féodaux qui jalonnent la côte, puis parvient à protéger son territoire des incursions des pirates sarrasins. Sa puissance maritime ne cesse alors de croître. Les croisades lui offrent l'occasion de créer des comptoirs au Moyen-Orient.

Au XIIIe siècle, la grande rivale voisine, Pise, est obligée de s'incliner. Les marchands génois s'installent en mer Noire, en Grèce, en Espagne. Ils s'y retrouvent en concurrence avec Venise. Les deux Républiques finissent par entrer en guerre, un long conflit qui s'achève par la défaite de Gênes en 1380. La Ligurie entre alors en déclin et passe sous domination française. Le grand amiral Andrea Doria lui rend son autonomie au début du XVIe siècle, mais ce nouvel âge d'or dure peu . Les Français conquièrent à nouveau la région en 1668, puis ce sont les Autrichiens en 1734. Intégrée au royaume de Sardaigne en 1815, la Ligurie joue un rôle actif dans l'unification de l'Italie, grâce à des patriotes comme Giuseppe Mazzini ou Garibaldi, mais ne retrouve pas sa splendeur passée.

Le tourisme qui s'y est développé à partir de la fin du XIXe siècle est devenu la principale ressource de la région, et de Portovenere à San Remo, de nombreuses stations balnéaires jalon­nent le littoral Gênes reste un grand port industriel.

 
 
 
L'ITALIE CENTRALE
 
Les Quatre provinces qui forment le centre de l'Italie accueillent chaque année des millions de visiteurs attirés par la beauté de leurs paysages et les trésors artistiques et architecturaux de leurs cités. En Emilie Romagne, le delta du Pô offre un asile à de nombreux oiseaux, tandis que partout en Toscane, et particulièrement à Florence, brille le génie de la Renaissance En Ombrie et dans les Marches, villes et villages perchés jalonnent les collines...

 
EMILIE-ROMAGNE
 
 
S'étendant des Apennins jusqu'au delta du Pô et aux plages de l'Adriatique, l'Emilie Romagne marque le passage entre les Alpes et la Méditerranée. Des terres fertiles, une industrie dynamique et les visiteurs attirés par ses villes historiques en font une des régions les plus prospères de la péninsule.

Construite en 187 av J.C, la via Emilia (aujourd'hui doublée d'une autoroute) traverse toute l'Emilie-Romagne de Rimini, sur la côte adriatique, à Plaisance, ancienne garnison romaine sur le Pô. Presque toutes les grandes agglomérations de la région la bordent, notamment Bologne qui occupe l'emplacement de la puissante Felsina étrusque. Ravenne échappe à cette règle, mais sa situation ne l'empêcha pas de jouer un rôle de capitale entre la chute de l'Empire romain et l'invasion lombarde du VIIIe siècle.

Au Moyen Âge, la via Emilia reste une importante voie de passage, notamment pour les pèlerins se rendant à Rome Elle participe à la prospérité d'un territoire où le pouvoir politique échoit à de puissantes familles patriciennes :  les Malateta à Rimini, les Bentivoglio à Bologne, les Este à Ferrare et Modène, les Farnèse à Parme et Plaisance. Leurs cours brillantes attirent des poètes, comme Dante ou l'Arioste, et des pein­tres, sculpteurs et architectes dont les oeuvres ornent toujours les centres histo­riques des villes.

Constituée en 1860 lors de son entrée dans l'Italie unifiée, la région moderne a reçu ses frontières en 1947. Sa moitié occidentale, l'Émilie, a plus subi l'influence du Nord que de la Romagne qui, dominée par Ravenne, s'est toujours tournée vers le Sud pour trouver ses sources d'inspiration culturelles et politiques. Une même passion les unit toutefois : la gastronomie. Un art dont le développement se a profité des richesses agricoles de la vallée du Pô et d'un élevage de qualité, dont certaines productions comme le parmesan ou le jambon de Parme ont conquis les gourmets du monde entier.

 
 
FLORENCE
 
 
Florence est un magnifique et vaste monument a ta Rena1ssance, ce mouvement artistique et culturel qui ouvrit la voie à notre époque moderne au XVe siècle. Si des auteurs comme Dante, Pétrarque et Machiavel contribuèrent au renom de la ville, ce sont surtout les peintures et les sculptures de génies tels que Botticelli, Michel-Ange et Donatello qui en ont fait une des capitales mondiales des arts.

B!en que les Étrusques aient occupe plusieurs siècles avant eux. les collines entourant Fiesole, ce sont les Romains qui fondèrent Florence en 59 av. J.C. Conquise par les Lombards au VIe siècle, la cité profita des troubles qui secouèrent le Moyen Âge pour acquérir son indé­pendance Au XIIIe siècle, l'industrie textile et le commerce, soutenus par un solide secteur bancaire, en font une d des grandes puissances italiennes. Détenu par les corporations professionnelles, le pouvoir politique s’organise en république, puis passe entre les mains des familles patriciennes. La plus influente est celle des Médicis, une dynastie de banquiers immensément riches Ils prennent le contrôle de Florence, puis de toute la Toscane, et le gardent pendant près de trois siècles pendant lesquels leur capitale devient un des principaux centres artistiques de l'Europe où peintres, sculpteurs et architectes, financés par des mécènes fortunés, créent dans les rues, dans les églises et dans les palais certains des plus grands chefs-d'oeuvre de la Renaissance. La dynastie s'éteint en 1737 et Florence est autrichienne (et brièvement française sous Napoléon) jusqu'au début de l'unification italienne en 1860. Éphémère capitale du jeune royaume d'Italie de 1865 à 1871, elle subit en novembre 1966 une inondation aux conséquences dramatiques pour son patrimoine inestimable.

 
 
TOSCANE
 
 

Peu d'endroits au monde offrent au visiteur autant d'harmonie dans les paysages ruraux et de richesses artistiques et historiques que la Toscane. Le présent y respecte le passé au point que de nombreux villages perchés ont conservé des vestiges de leurs enceintes étrusque. En ville, de majestueux édifices publics rappellent le temps où chaque cité était un État indépendant.

Hameaux et fermes isolées parsèment les vignobles et les oliveraies des collines toscanes, où châ­teaux et villas fortifiées portent le témoignage des guerres entre communes voisines qui déchirèrent l'Italie pendant le Moyen Âge. Les villes ont hérité de cette époque des personnalités marquées et un farouche esprit de concurrence qui se reflètent dans leurs traditions et les monuments ambitieux érigés sur leur grand-place.

Au nord et â l'ouest, l'industrie domine la région densément peuplée qui s'étend entre Florence et Lucques. Fertiles, les plaines se prêtent à la tt culture intensive au pied de montagnes s'élevant jusqu'à 2000 m d'altitude, tandis que sur le littoral jalonné d'une station balnéaire, les environs de Livourne et de Pise sont devenus le moteur économique de la Toscane. Marqué d'influences maures, le magnifique ensemble d'édifices du Campo dei Miracoli rappelle que Pise domina la Méditerranée occidentale du XIe au XIIIe siècle.

Coeur de la Toscane centrale, Sienne a garde quasiment intact l'aspect qu'elle avait lorsqu'elle passa sous la domination de sa vieille ennemie, Florence, en 1455. À quelques kilomètres, San Gimignano reste dominée par 13 tours médiévales Elle en possédait 73 au XIIIe siècle.

Ses beautés naturelles ont de tout temps attiré ermites et saints dans l'est de la Toscane, où naquit et travailla le peintre Piero della Francesca (vers 1416 - 1492), auteur d'une œuvre à la piété lumineuse.

 
 
OMBRIE
 
 

Région de montagnes et de collines creusée de vallées et de bassins fertiles, l'Ombrie a longtemps subi l'influence de la Toscane et de Rome, ses puissantes voisines Malgré son surnom, "coeur vert de l'Italie", elle n'offre pas seulement aux visiteurs la beauté de ses paysages pastoraux, mais possède aussi de nombreuses villes anciennes à l'architecture médiévale remarquablement préservée

Habité au VIIIe siècle av J-C par les Ombriens, peuple d'agriculteurs pacifiques, le territoire de l'actuelle Ombrie passa sous contrôle étrusque puis romain. Au haut Moyen Âge, les Lom­bards fondèrent un duché dont la capitale était Spolète, mais au XIIIe siècle le pouvoir politique fut éparpillé entre de nombreuses communes indépendantes qu'absorbè­rent une à une les États pontificaux. Après un soulèvement à Pérouse, la région intégra le jeune royaume d'Italie en 1860.

Riches en sanctuaires romans, palais gothiques et superbes cycles de fresques, ses villes anciennes telles que Pérouse, la capitale régionale, ou des localités plus modestes comme Gubbio, Montefalco et Todi constituent aujour­d'hui le principal intérêt de l'Ombrie.

Spolète organise chaque été un festival international réputé dans le cadre créé par ses grandioses monuments médiévaux, ses vestiges romains et certaines des plus vieilles églises d'Italie Les villages de son arrière-pays ont gardé leur aspect traditionnel.

Assise vit naître saint François, dont la vie a inspiré à Giotto ses fresques de la basilique San Francesco, tandis qu'Orvieto, perché sur un spectaculaire rocher volcanique, possède l'une des plus belles cathédrales de la péninsule.

Forêts de chênes, ruisseaux limpides et sols fertiles offrent à la gastronomie ombrienne des ingrédients tels que truffes, truites, lentilles de Castelluccio, charcuterie de Norcia et fromages de montagne Les vignobles de Torgiano et Montefalco produisent des crus dignes de les accompagner.

 
 
MARCHES
 
 
Succession de vallées creusées d'ouest en est par les cours d'eau dévalant des Apennins vers l’Adriatique, les Marches offrent à la fois paysages sauvages, villes anciennes et plages de sable. Port actif, Ancône en est devenue le chef-lieu, mais ce furent des cités de l'intérieur comme Urbino qui eurent le plus d'éclat au Moyen Âge.

Au IVe siècle av. J-C, des exilés de Syracuse se firent d'Ancône le comptoir grec le plus septentrional d'Italie et colonisèrent une grande partie du littoral proche. La région prit son nom au début du Moyen Âge quand elle formait la frontière (ou " marche",) entre l'Empire germanique et les États pontificaux.

C'est au XVe siècle qu'elle connut son âge d'or quand Urbino devint grâce au duc Federico de Montefeltro un des grands centres intellectuels de la Renaissance Le splendide Palazzo Ducale et la collection de peintures qui l'occupe offrent un brillant témoignage de cette grandeur. Ancienne capitale des Picéniens, peuple qui résista aux Romains jusqu'au Ie siècle av. J-C., Ascoli Piceno possède presque autant de charme qu'Urbino avec sa splendide piazza del Popolo bordée de monuments médiévaux. Des localités moins importantes comme San Leo Urbania et San Marino renferment également de beaux édifices historiques. La majorité des visiteurs qui séjournent dans les Marches en été y viennent toutefois pour les plages Les amoureux de la nature leur préfére­ront sans doute les montagnes de l'intérieur, notamment les majestueux Monti Sibillini.

Les spécialités culinaires accom­modent truffes et charcuterie et fromages de montagnes. Un vin blanc comme le Verdicchio, le plus connu, ou le Bianchello del Metaure, accompagnera le brodetto, soupe de poissons servie sur toute la côte. Les olives se dégustent farcies de viandes et d'aromates (olive ascolane).

 
 
 
ROME ET LE LATIUM
 
L'histoire connue de la région remonte aux premières colonies fondées dans le nord du LatIum par les Étrusques dont la culture s'effaça devant la puissante civilisation créée par les Romains Celle-ci ne résista pas aux invasions barbares, mais la capitale de l'Empire resta celle de la chrétienté et, après une éclipse au Moyen Âge, les plus grands artistes et architectes vinrent y travailler, notamment pendant les périodes Renaissance et baroque De somptueux monuments, à Rome comme aux environs, témoignent de ce passé prestigieux.

 
ROME
 
le Colisée
 
Le Centre Antique
 

Centre symbolique de la Rome antique, la colline du Capitole portait les trois temples les plus importants : celui de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, et ceux de Jupiter Optimus Maximus et de Juno Moneta, divinités qui représentaient la cité et la protégeaient Elle domine le Forum, jadis coeur de la vie politique, sociale, commerciale et juridique de la ville, les forums impériaux construits pour l'agrandir quand la population augmenta et le Colisée avaient lieu les jeux du cirque. Au sud du Forum s'élève le mont Palatin, lieu mythique de la fondation de Rome par Romulus au VIIIe siècle av. J.-C. Les empereurs y demeurèrent pendant plus de 400 ans.

 
Le Quartier de la Piazza Navona
 

Connu sous le nom de centra starica, le quartier qui s'étend autour de la place Navone est habité depuis plus de 2 000 ans. La place elle-même a conservé la forme de l'arène du stade antique qu'elle a remplacé. Non loin, le panthéon date de l'an 27 et, dans le ghetto, des appartements occupent le théâtre de Marcellus entrepris par Jules César. Le Moyen Âge fut une période noire, mais le quartier connut un âge d'or après le retour des papes d'Avignon. Tout au long de la Renaissance et de l'époque baroque, princes et dignitaires, de l'Eglise y élevèrent palais, églises et fontaines.

 
De la Piazza Di Spagna à l'Esquilin
 

Créé au XVIe siècle autour de rues percées pour faciliter la circulation des pèlerins vers le Vatican, le quartier de la piazza di Spagna et de la piazza del Popolo renferme de nombreux hôtels et certaines des plus belles boutiques de la ville. Il s'étend jusqu'au Quirinal, l'une des sept collines des origines de Rome, où les papes établirent leur résidence d'été et aménagèrent des voies aérées ornées d'élégants monuments. Un temps habité par les employés, des souverains pontifes, le mont voisin, l'Esquilin, est un des quartiers les plus pauvres de la Ville éternelle mais il recèle de nombreuses églises d'origine paléochrétienne.

 
De le Vatican et le Trastevere
 

Sur le site du supplice et du tombeau de Saint Pierre, la cité du Vatican est à la fois la capitale mondiale du catholi­cisme et le plus petit État de la planète. Cerné de hauts murs, il s'étend sur 43 hectares dont la basilique Saint-Pierre et le palais papal et ses jardins occupent la majeure partie. Le palais abrite les musées du Vatican qui forment avec la chapelle Sixtine et les Chambres de Raphaël, un extraordinaire ensemble artistique. Une atmosphère bien différente règne dans le Trastevere voisin, quartier populaire dont les habitants se considèrent comme les seuls vrais Romains, mais où, malheureusement pour eux, se multiplient restaurants, boutiques et boîtes de nuit à la mode.

 
L'Aventin et le Latran
 

Outre les alentours de la piazza San Giovanni in Laterano, voici une des parties les plus aérées de la ville. Dominant le Colisée, la colline du Caelius aujourd'hui jalonnée d'églises était un lieu de résidence recherché de la Rome impériale alors que fonctionnaient encore les thermes de Caracalla. Derrière leurs ruines s'élève une autre colline, l'Aventin, qui offre un cadre verdoyant à la superbe basilique Santa Sabina et commande une vue superbe sur le Trastevere et Saint­Pierre. Ce sont désormais des voitures et des scooters qui tournent à l'emplacement de la piste du cirque Maxime. Au sud, un quartier populaire s'est développé autour du monte Testaccio, amas de débris antiques haut de 36 m.

 
 
LATIUM
 

Des Apennins aux plages de la côte tyrrhénienne, le Latium présente des paysages très variés : montagnes creusées de ravins, cratères volcaniques occupés par des lac, coteaux plantés de vignes et d'oliviers dominant des plaines maraîchères. Outre les trésors laissés par une histoire plus ancienne encore que celle de Rome, la région propose de nombreuses activités sportives et balnéaires

Des hommes habitent le Latium depuis au moins 60 000 ans, mais les pre­miers signes d'une culture structurée remontent au Xe siècle avant notre ère. Au VIle siècle av J.-C, la civili­sation basée sur le commerce et l'agriculture des Étrusques et des Sabins s'épanouissait dans le nord, tandis qu'au sud s'implantaient les Latins, les Volsques et les Herniques. Le mythe se mêle à l'histoire quand Virgile affirme qu'Énée, fils de la déesse Aphrodite, épousa la fille du roi des Latins après avoir fui Troie en flammes. Mais la légende permet ainsi d'en faire l'ancêtre de Romulus et Remus et de donner une origine divine aux fondateurs de Rome, la ville éternelle...

La montée en puissance de cette dernière se fait au détriment de la région qui l'entoure. Conquis puis absorbés, les peuples du Latium perdent leur originalité. Routes et aqueducs drainent richesses et populations vers la ville. De riches patriciens se font toutefois bâtir de somptueuses villas. Le VIe siècle voit saint Benoît fonder à Subiaco et Monte Cassino les premiers monastères de l'ordre dont il rédige la règle. Elle marquera tout le Moyen Âge.

Si les papes et leurs familles commandent pendant la Renaissance et l'époque baroque de superbes rési­dences de campagne aux meilleurs architectes, ils se préoccupent peu du développement de la région et la malaria sévit dans les marais Pontin jusqu'à ce que Mussolini les fasse drainer et qu'il ouvre de nouvelles routes dans les années 1920.

 
 
 
L'ITALIE DU SUD
 
L’empreinte d'une histoire longue et mouvementée reste visible en Italie du Sud La culture nuragique a laissé près de 7 000 édifices mégalithiques en Sardaigne, des ruines grecques jalonnent la côte méridionale de la péninsule et le littoral sicilien, Pompéi demeure telle qu'au moment de sa destruction en 79. Le Moyen Âge et le baroque ont paré de chef d’oeuvre architecturaux Naples, la Pouille et la Sicile. Chaque terroir possède ses spécialités culinaires, à découvrir, ainsi que de superbes paysages, lors d'un vagabondage dans les régions les plus sauvages.
 

 
NAPLES et CAMPANIE
 

Campanie

Naples
 
 

Capitale de la Campanie, Naples est une des rares cités d'Europe à n'avoir jamais cessé de jouer un rôle de premier plan depuis l’Antiquité. Prospère colonie grecque puis romaine, elle réussit à défendre son autonomie après la chute de l'Empire, puis s'e donne en 1140 au Normand Roger II. Charles d Anjou en fait en 1282 la capitale d'un royaume qui prendra diverses formes en sept siècles.

Vacarme, décrépitude et pauvreté règnent au centre historique de Naples comme dans les banlieues qui la cernent le long de la superbe baie où s'est déve­loppée son agglomération de plus de 2,5 millions d'habitants. Mais il règne aussi dans ces ruelles bordées d'une multitude de palais et d'églises baroques une vie d'une exubérance qui transcende la misère. À l'ouest de la ville s'élève le Vésuve et dans son ombre s'étendent les ruines de Pompéi et d'Herculanum, cités recouvertes par une éruption en 79. Les objets qui y furent mis au jour ont fait du musée archéologique de Naples l'un des plus beaux du monde.

Au large se trouvent les jolies îles de Capri, d'Ischia et de Procida.

L'Antiquité a laissé de nombreux vestiges en Campanie, superbes temples grecs comme à Paestum ou ruines romaines telle, celles de Bénévent ou Santa Maria Capua. Au sud de Naples, d'agréables stations balnéaires jalonnent la côte amalfitaine aux paysages d'une rare beauté. À l'intérieur des terres, de riches plaines et plateaux agricoles fournissent les légumes et les fromages qui constituent, avec les produits de la mer, la base d'une cuisine simple et saine Le haut pays, peu visité, offre un visage plus austère.

 
 
ABRUZZES, MOLISE et POUILLE
 

Abruzzes

Molise

Pouille

 
Depuis le talon de la botte formée par la péninsule italienne jusqu'à l'embouchure du Tronto, Pouille, Abruzzes et Molise offrent le long de l’Adriatique des paysages contrastés. À la plaine de Foggia qui fait de la Pouille une des grandes régions agricoles d'Italie s’opposent les hauteurs des Apennins qui culminent à 2914 m dans les Abruzzes

Pour conquérir le territoire du Molise et des Abruzzes actuels, les Romains durent affronter jusqu'au Ier siècle av J.C des tribus installées dans les Apennins à l'age du bronze Au Moyen Âge, les Normands redonnèrent une unité à la région au Xlle siècle, mais les dynasties qui leur succédèrent sur le trône de Naples laissèrent se développer une multitude de petits fiefs dont les conflits freinèrent le développement économique. Aujourd'hui, le littoral se multiplient les stations balnéaires, prend un visage résolument moderne, alors que l'intérieur des terres reste agricoles et que dans les village,s de montagne la vie suit toujours un rythme d'un autre siècle.

En majeure partie plate et fertile, la Pouille a connu une histoire plus brillante que ses voisines. Après une longue présence grecque, l’Apulea romaine jouit sous l'Empire d'une grande prospérité grâce aux richesses importé es d'Orient qui transitent par des ports tels que Brindisi et Bari. Un nouvel âge d'or, sous le gouvernement des Normands et, surtout, de Frédéric II de Souabe (1220-1250), parera ses villes de cathédrales romanes et de châteaux gothiques Ils ne constituent pas ses seules richesses architecturales Les étranges trulli de la Pouille centrale, l'éblouissant baroque de Lecce ou l'ambiance levantine des villes marchandes raviront aussi le visiteur. Celui-ci pourra également apprécier les vins, variés et réputés, et l'huile d'olive, d'une province où l'agriculture emploie encore plus de 15% de la population active.

 
 
BASILICATE et CALABRE
 
Basilicate
Calabre
 
À la pointe de la botte italienne, les pentes aride,s de la chaîne apennine créent de majestueux paysages entre mers Tyrrhénienne et Ionienne, mais isolent ces deux provinces qui, si elles ont conservé leur authenticité et un littoral que le tourisme de masse découvre à peine, .forment la partie la plus pauvre d'Italie

Entités administratives aujourd'hui distinctes, la Basilicate et la Calabre par­tagent une histoire commune Intégrées à la Grande-Grèce, elles connaissent jusqu'au IIème siècle avant .J-C une période brillante qu'évoquent les collections du musée de Crotone ainsi que les ruines de Metaponto en Basilicate et de Locri en Calabre.

Conquises par les Romains, elles passent à la chute de l'empire d'Occi­dent sous le contrôle des Byzantins, constructeurs à Stilo de la superbe Cattolica, et servent de refuge à des moines basiliens chassés de leurs monastères grecs par la crise iconoclaste qui secoue le christianisme oriental à partir de 726. Ceux-ci s'installent notamment dans les Troglodytiques de Matera, Comme le mon­trent de nombreux monuments, le règne normand est ensuite propice à la région, mais après l'installation de la capitale du royaume a Naples en 1282 elle sombre dans l'oubli et l’isolement qu'a magnifiquement décrits Carlo Levi dans Le Christ s’est arrêté à Eboli (1945) Pendant des siè­cles, l'émigration représente souvent le seul moyen d’échapper a la misère pour les habitants des villages accrochés aux montagnes.

L'assainissement du littoral, où régna longtemps la malaria, et le percement de voies de commu­nication, notamment d'une autoroute jusqu'à Reggio di Calabria, offrent aujourd'hui un espoir à la Basilicate et à la Calabre. L'industrie s'y tourne vers les technologies modernes et le tourisme se développe, en particulier sur la côte. Il n'a toutefois pas encore défiguré la beauté âpre d'une région ancrée dans les traditions.

 
 
SICILE
 
 

Proche à la fois de l’Afrique et de l’Europe, ouverte sur l’Orient et ceinturée de plaines fertiles, la Sicile a de tout temps attisé les convoitises. La plupart des grandes civilisations européennes s’y sont implantées et ces envahisseurs successifs, ont donné à l'Île une architecture d'une grande variété et marqué de leurs influences ses coutumes, sa cuisine et ses traditions artistiques. Après des siècles de repli sur elle-même, la Sicile s'ouvre aujourd'hui au tourisme.

Les ruines qu’elles ont laissées révèlent qu’il ne devait guère y avoir de différence entre Athènes et les grande, cités grecques qui se disputaient le contrôle de la Sicile aux Phéniciens de Carthage Cette guerre profita finalement aux Romains qui imposèrent leur domination au IIIe siècle av. J-C. À la chute de l'empire d'Occident, le monde hellène prend sa revanche en 535 et l'île reste byzantine jusqu'à conquête par les Sarrasins au IXe siècle. La Sicile connaît alors une grande prospérité, mais il ne subsiste que peu de traces de cette période faste malgré l'atmosphère exotique du marché Vucciria dc Palerme. Un autre âge d'or suivra à partir de 1060 sous l'autorité des Normands. À leur cour, toutes les cultures se côtoient, donnant le jour à un art original dont les cathédrales de Monreale et Cefalù offrent de superbes exemples.

Après la mort de Frédéric II en 1250, ses souverains étrangers négligent la Sicile et elle sombre, avec le reste de l'ltalie du Sud, dans une longue léthargie. Le baroque l'en tire aux XVIIe et XVIIIe siècles et les siciliens donnent alors un nouveau visage, exubérant, à Palerme, Noto, Ragusa, Modica, Syracuse ou Catane.

Malgré la réputation que lui vaut sa mafia, qui se révèle toutefois moins gênante pour le visiteur que la petite délinquance née d'un fort taux de chômage, son patrimoine archi­tectural et la beauté de son littoral attirent de plus en plus de touristes en Sicile Beaucoup y font aussi la découverte de la richesse humaine de ses habitants, de la qualité de leur cuisine et de la ferveur de leurs fêtes traditionnelles.

 
 
SARDAIGNE
 
 
L’auteur anglais D, H. Lawrence (1885-1930) a écrit de la Sardaigne qu'elle avait laissée «hors du temps et de l'histoire ». SI cela reste vrai a l’intérieur des terres où les Sardes ont toujours défendu leur identité face aux envahisseurs venus de la mer; tourisme et industrie se sont particulièrement développés sur le littoral.

À 12 km au sud de la Corse, la plus grande île de la Méditerranée après la Sicile présente comme elle un relief varié, et plusieurs massifs montagneux y rendent la circulation malaisée. Ils culminent à 1 834 m au mont Gennargentu. Seule vaste plaine, le Campidano s'étend au sud entre Oristano et Cagliari.

Les peuples de la préhistoire ont laissé d'importants vestige,s en Sardaigne, et notamment la civilisation originale qui s'y développa, à partir du IIIe millénaire av J-C. Quelques 7 000 constructions en pierres sèches appelées nuraghi attestent son dynamisme. Elles parsèment toute l'île, mais les concentration, les plus intéressantes se trouvent dans la vallée du Nuraghe, au sud de Sassari, et autour de Barumini, au nord de Cagliari, la capitale de la Sardaigne dont le musée archéologique possède plus de 300 statuettes nouragiques.

Phéniciens, Romains, Génois, Espagnols, de nombreux envahisseurs se sont succédés dans l'île comme en témoignent, par exemple, les ruines de Tharros, près d'Oristano, ou les églises romano-pisanes de la région de Sassari. Il en subsiste un autre souvenir la grande diversité des très nombreuses fêtes célébrées par les Sardes. Aucun de ces envahisseurs n'a toutefois complètement réussi à asseoir son contrôle sur la région du Gennargentu et elle garde, comme la sauvage costa del Sud, un visage bien éloigné de celui qu'offre près d'Olbia la Costa Smeralda, paradis naturel devenu l'une des zones touristiques les plus huppées du monde.

 
 
 
Nombre des informations de cette proviennent du livre ou des sites ci-dessous :
 
 
Italie, Guide Voir, Hachette
 
 
 
 

Italie