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Au cur de l'Asie du Sud-Est, entre la mer de Chine et l'océan indien, la Thaïlande a la forme d'une tête d'éléphant. Le visage regarde vers le Myanmar (Birmanie), les Oreilles bordent le Laos et le Cambodge, tandis que la trompe traverse la Mer D'andaman et le Golfe de Thaïlande pour atteindre la Malaisie. Les paysages naturels sont riches et variés ; on y voit des montagnes embrumées et des jungles au nord, tandis que les plaines centrales abritent des rizières émeraude, et que les plages de sable blanc et les îles tropicales longent le front de mer de l'est jusqu'au sud. Connue autrefois sous le nom de Siam, la Thaïlande est un carrefour de peuples, de cultures et de religions, la principale étant le Bouddhisme. Elle compte actuellement 60 millions dhabitants, occupant une superficie proche de celle de la France (514 000 kilomètres carrés), et partage ses frontières avec le Myanmar (ex-Birmanie) à lOuest et au Nord, le Laos et le Cambodge au Nord-Est et la Malaisie au Sud. La Thaïlande est divisée en 6 régions principales : le Nord, montagneux, où le climat plus tempéré autorise la culture de fraises et de pêches et où lon utilise encore les éléphants pour travailler dans les forêts ; le Nord-Est, vaste plateau longé par le Mékong, où naquit une civilisation du bronze vieille de près de 6000 ans ; la plaine centrale, grenier à riz et verger de sable fin, lieu de prédilection des stations balnéaires ; lOuest, où un relief approprié accueille les installations hydroélectriques du Royaume ; le Sud péninsulaire, où le tourisme supplante peu à peu les activités traditionnelles comme lexploitation de létain, la culture de lhévéa et la pêche. La Thaïlande
a des cordillères spectaculaires, particulièrement dans
le nord et l'ouest. Les montagnes le plus à l'ouest, le long de
la frontière du Myanmar, montent haut dans les nuages et atteignent
2.595 mètres (8.514°) au-dessus de Doi Inthanon, le point le plus
élevé en Thaïlande.
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BANGKOK |
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Bordant
le fleuve Chao Phraya, "Rivière des Rois", à 20 km de son embouchure, fondée
comme capitale thaïe en 1782 par le premier monarque de lactuelle
dynastie Chakri,Rama Ier, qui lui donna un nom de plus de 150 lettres que
les Thaïs résument en Krung Thep "Cité des Anges),
Bangkok constitue un trésor national et le centre spirituel, culturel,
politique, commercial, éducatif et diplomatique de la Thaïlande.Les
principaux centres dintérêt touristiques comprennent
les scintillants temples bouddhistes, les palais, les intemporelles scènes
des canaux et rivières de la Venise de lAsie, les
somptueuses danses classiques, une vie nocturne presque légendaire,
et de nombreux centres commerciaux où lon vend les soies thaïlandaises,
cotons, pierres précieuses, objets en bronze et en étain,
et encore beaucoup, beaucoup de produits dartisanat appréciés
dans le monde entier. La superficie de Bangkok dépasse les 1.500
kilomètres carrés. Sa population de plus de 6 millions dhabitants
signifie quenviron un Thaïlandais sur dix vit à Bangkok. |
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LE CENTRE HISTORIQUE | |||||
Le centre de la capitale que fonda Rama Ier en 1782 sur la rive orientale du Chao Phraya, plus facile à défendre des Birmans, a conservé des vestiges de rempats entre la Montagne d'or et le Wat Ratchanat. Malgré l'éparpillement de la ville, il reste le coeur spirituel et historique de Bangkok qui abrite nombre des plus beaux exemples d'architectures de Rattanakosin de Thaïlande, en particulier le Grand Palais qui renferme le Wat Phra Kaeo, écrin de la statuette la plus vénéré du pays : le Bouddha d'Emeraude. Au sud se trouve le Wat Pho, fondé au XVIème siècel tandis qu'au nord s'étend Sanam Luang où se déroulent les cérémonies royales. |
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Sanam
Luang : Champs des rois |
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Cet espace public ovale en face du Grand Palais est utilisé pour différentes cérémonies royales, dont la Cérémonie des Labours Royaux chaque année en mai ; tout alentour se trouvent plusieurs institutions prestigieuses. Parmi celles-ci, le Département des Beaux-Arts, lUniversité Thammasat et le Musée National, qui abrite une superbe collection dobjets dart datant de lAge du Bronze. Le Théâtre National présente régulièrement des spectacles de danse classique, la Galerie Nationale abrite une collection de peintures traditionnelles et contem-poraines dartistes thaïlandais. Le Lak Muang (Châsse du Pilier Sacrée de la Ville), au coin sud-est de Sanam Luang, contient un pilier de pierre placé là par le Roi Rama Ier comme la Première pierre de sa nouvelle capitale, Bangkok. Nombreux sont ceux qui pensent que Lak Muang a le pouvoir dexaucer les vôux. |
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Le
Grand Palais
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Le Grand Palais, qui est ceinturé par un mur long de 1900 mètres construit en 1783, couvre une superficie de 218 400 m². Il a été la résidence royale de 1782 à 1946 bien que depuis Rama V les souverains thaïlandais et leur famille habitent le palais de Chitrlada, plus intime. Cette ancienne cité, le long du fleuve, contient de nombreux immeubles offrant des aspects architecturaux très détaillés. Dans lenceinte du Grand Palais se trouve également le Pavillon Royal des Décorations et Monnaies Thaïlandaises, où l'on trouve une exposition permanente dinsignes royaux, de décorations, de médailles et de pièces de monnaie en usage en Thaïlande depuis le début du XIe siècle. |
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Wat
Phra Kaeo
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Le Wat Phra Kaeo ou temple du Bouddha d'Emeraude, se situe donc à l'intérieur de l'enceinte du Grand Palais, c'est le sanctuaire le plus sacré de Thaïlande. Quand Rama Ier établit la capitale à Bangkok en 1782, il décida de construire un temple royal comme en possédaient les capitales précédentes.La fondation de ce sanctuaire symbolisait aussi la dynastie Chakri, et il devait dépasser en splendeur de son architecture et de ses décorations ses prédécesseurs plus vastes de Sukhotai et d'Ayutthaya. Le résultat de cette ambition porte le nom officiel de Wat Phra Si Rattana Sasadaram mais est universellement appelé Wat Phra Kaeo, ou temple du Bouddha d'Emeraude, à cause de la statuette sacrée apportée du Wat Arun en 1785. Il se compose de toits à multiples pans de tuiles oranges et vertes, les chédis sont recouverts de feuille d'or scintillantes, les pilliers sont incrustrés de mosaïques multicolores. Contrairement au Wat Pho, il n'accueille aucun moine. |
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Wat
Pho :Temple du Bouddha Couché
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Portant le nom oficiel de Wat Chetuphon, c'est le plus ancien et le plus vaste temple de Bangkok, il fait partie de la série des temples royaux classés au premier rang dans la hiérarchie monastique. le sanctuaire originel date du XVIème mais il a été reconstruit entièrement en 1781 par Rama Ier. Rama III édifie en 1832 la chapelle du grand Bouddha Couché et transforme le temps en lieu d'éducation. Ce vaste temple, qui sétend près du Grand Palais, abrite un gigantesque Bouddha Couché doré de 46 mètres de longueur sur 15 mètres de hauteur, aux pieds incrustées de nacre. Cette immense statue représente l'accession du Bouddha au nirvana. La statue est modelée en plâtre sur une armature de briques et dorée à la feuille, des incrustrations de nacre ornent les yeux et les pieds. Contrairement au Grand Palais, le Wat Pho abrite 300 moines et garde une grandeur pleine de vie.Il possède une école de médecine traditionnelle dont fait partie son célèbre institut de massage. |
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Le
Lak Muang : Châsse du Pilier Sacrée de la Ville |
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Situé au coin Sud-Est
de Sanam Luang, il contient un pilier de pierre placé là par
le Roi Rama Ier comme la première pierre de sa nouvelle capitale,
Bangkok. Nombreux sont ceux qui pensent que Lak Muang a le pouvoir dexaucer
les vux. |
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CHINATOWN | |||||
La
population chinoise de Bangkok vivait à l'origine à l'emplacement de l'actuel centre
historique. Elle dut se déplacer quand Rama Ier décida en
1782 de fonder, à cet endroit, sa nouvelle capitale. Les Chinois
ont investi depuis le quartier entourant Yaowarat Road et Sampeng Lane qu'habite
également une petite communauté indienne. |
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Wat
Traimit : Temple du Bouddha doré |
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Situé à lextrémité
de rue Yaowarat, dans le Quartier Chinois, près de la gare de Hualampong,
ce temple abrite une statue dorée, ancienne et colossale, du Bouddha
assis, de trois mètres de haut et pesant cinq tonnes et demie et
date du XIIIème siècle. |
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DUSIT | |||||
S'inspirant d'un urbanisme à l'européenne, Rama V donna à cette partie de la ville ses perspectives et ses larges boulevards. Avec ses avenues bordées d'arbres, ses khlongs et ses bâtiments anciens, le quartier demeure un siècle plus tard un havre de paix relatif au coeur d'une cité qui en possède peu. Il reste aussi le quartier de la famille royale et des bâtiments officiels. C'est d'ailleurs la "Voie royale" (Ratchadamnoen Avenue) qui conduit au palais Vimanmek et aux musées royaux du parc de Dusit. Non loin se trouvent le palais Chitrlada, résidence du roi, et le Wat Benchamobophit, surnommé le temple de Marbre. |
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Le
Parc de Dusit |
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Le
parc de Dusit témoigne,
avec ses parterres soigneusement entretenus, ses édifices harmonieux
et ses maisons en teck, de l'attrait que l'Occident exerça sur le
roi Chulalongkom (1868-1910), le premier souverain thaïlandais à
se rendre en Europe. Il renferme notamment le palais Vimanmek, le plus grand
édifice en teck blond du monde. |
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Le
Palais Vimanmek
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Construit
sans le moindre clou en 1868, c'est le plus grand édifice en teck blond du monde.
Vous découvrirez 30 des 81 pièces reliées par un dédale
de couloirs et de larges escaliers, en particulier les salles de réception,
de musique et les appartements du roi aménagés dans une
tour octogonale.
C'est le Roi Chulalongkorn (règne 1868-1910), sa famille et ses concubines qui y ont vécu quelques années. On retrouve dans ce palais l'attrait de Chulalongkorn pour l'Occident dans les hauts plafonds et les vérandas par leur aspect victorien. Des portraits de la famille royale, des vitrines d'objets d'art, un superbe mobilier, des porcelaines, des cadeaux offerts par les dignitaires étrangers tels que la première machine à écrire en alphabet thaï, emplissent les pièces de ce palais. |
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Le
Wat Benchamabophit
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C'est
le Roi Chulalongkorn (Rama V) qui commanda en 1899 à son frère architecte et à
l'Italien Hercules Manfredi ce temple, qui a la particularité d'être
en marbre gris de Carrare. C'est un temple royal classé au 2ème
rang dans la hiérarchie monastique.
A l'intérieur se trouvent des vitraux de style victorien représentant des scènes de la mythologie siamoise, la plus sacrée des copies du Bouddha de Phitsanulok (se situe dans la Plaine Centrale), des peintures murales des différents évènements du règne de Rama V. Les rituels monastiques qui rythment la vie du temple ajoutent à l'intêret de sa visite, des processions aux aumones de nourriture quotidienne. Les moines ne partent pas en quête de nouriture contrairement à l'habitude, mais se postent près du temple pour attendre les donations des fidèles. |
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THONBURIT | |||||
Connue à l'origine sous le nom de Ban Kok, "village de la prune sauvage", Thonburi fit capitale du Siam de 1767, année où tomba Ayutthaya, à 1782. Bien que placé par Rama Ier sur l'autre rive du fleuve et baptisé Krung Thep, "la cité des anges", par les Thaïs, le siège du royaume garda pour les étrangers le nom de Bangkok. Aucun pont ne relia Thonburi à la nouvelle capitale avant 1932, et le quartier dont l'incorporation officielle à la cité ne date que de 1971, conserve aujourd'hui une idendité particulière, moins frénétique. | |||||
Wat
Arun
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Selon
la légende,
le temple de l'Aube porte le nom de la divinité hindoue du lever
du jour, Aruna car c'est à ce moment là que le roi Taksin
arriva ici, en octobre 1767, après avoir quitté la capitale
dévastée d'Ayutthaya. Un temple miniscule occupé le
site et il le fit agrandir en une chapelle royale où Rama Ier installa
plus tard le Bouddha d'Emeraude. Rama II et Rama III donnèrent
au temple son prang central, haut de priès de 80 m et d'une circonférence
à la base de 230 m. Le prang donne une image symbolique de
l'univers selon le bouddhisme, trois étages qui distinguent celui
du désir, l'affranchissement du désir et le Mont Méru
qui est le royaume de félicité. Son décor de fragments de procelaine date du règne de Rampa IV. Le stule du momument qui dérive principalement de l'architecture khmère, est sans équivalent en Thaïlande. |
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LA
PLAINE CENTRALE |
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Cette
région est bordée
à l'Ouest par la chaîne montagneuse de Birmanie et à
l'Est par le plateau de l'I-San (Nord-Est). Au Nord, la plaine s'étend
jusqu'à Nakhon Sawan où les quatre rivières Ping, Wang,
Nan et Yom se rejoignent pour former la Chao Phraya (la Rivière des
rois) qui se jette dans le Golfe de Thaïlande. Dans cette partie sud,
elle s'étire jusqu'à Prachuab Kirikhan, au delà de
Bangkok, où elle ne mesure plus que 60 km de large, entre mer
et montagnes.
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La rivière Chao Phraya
se coule généreusement au creux de la plaine centrale, véritable
grenier à riz du pays. La région est propice aux autres cultures
vivrières qui alimentent les villes. Les traditionnels marchés
flottants tirent leur origine de cette topographie particulière où
la terre et l'eau se complètent harmonieusement. |
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La plaine
centrale est extrêmement
riche en sites historiques : Nakhon Pathom, Kanchanaburi, Bang Pa-In, Ayutthaya,
Lopburi et bien entendu Bangkok, la capitale de la Thaïlande. |
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C'est
sur ce territoire de plaines, situé au cur du royaume, qu'on cultive le plus le
riz, la richesse nationale. Grâce aux nombreuses rivières (notamment
la Chao Phraya) qui s'y trouvent, c'est l'une des régions les
plus fertiles au monde. |
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LE SUD DE LA PLAINE CENTRALE | |||||
Depuis
des siècles,
la large plaine alluviale du Chao Phraya est le grenier à riz de
la Thaïlande et sa région la plus densément peuplée.
Le fleuve demeure un lien essentiel entre te coer historique du pays et
la capitale actuelle, Bangkok. Celle qui la précéda, Ayutthaya,
est le site touristique le plus fréquenté de la région.
À Kanchanaburi, le pont de la rivière Kwaï attire lui
aussi de nombreux visiteurs. |
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Ayutthaya
fut un des plus grands centres commerçants d'Asie du XIVème au XVIIIème
siècle, et la splendeur de ses temples et palais, construits au confluent
de trois rivières, le Chao Phraya, le Lopburi et le Pasak, plongea
dans l'émerveillement les étrangers attirés par ses
richesses. Dévastée par les Birmans en 1767, l'ancienne capitale
conserve de l'époque de sa grandeur, des vestiges disséminés
dans la ville moderne. Ils attirent chaque jour des centaines de visiteurs
faisant l'aller-retour depuis Bangkok. Autre but d'excursion très
populaire, Kanchanaburi, à l'ouest de Bangkok, entretient le souvenir
d'un épisode de l'histoire plus récent. la construction, pendant
la Seconde Guerre mondiale, du "chemin de fer de la mort" rejoignant
le col des Trois Pagodes à la des milliers de prisonniers de guerre
occidentaux et de travailleurs forcés asiatiques. Le reste de la
région possède peu de structures d'accueil touristiques
et des villes comme Lopburi, riche de plusieurs prangs khmers,
ainsi que le lieu de pèlerinage de Phra Phutthabat restent ignorés
de la majorité des étrangers. |
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La
vallée de la Khwae
Noi, sur la route du col des Trois Pagodes, est plus fréquentée.
Vastes forêts et prairies couvrent les collines qui l'entourent. Elles
renferment deux réserves naturelles et les parcs nationaux d'Erawan,
de Sai Yok et de Chaloem Rattanakosin. De l'autre côté de la
Plaine centrale, à l'est, le plus ancien parc national de Thaïlande,
Khao Yai, reste le meilleur endroit pour voir des éléphants
sauvages, parmi d'autres animaux et oiseaux. |
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Lopburi
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Connue
sous le nom de LAvo à l'époque de Dvaravati, Lopburi devint un imprtant avant-poste
de l'Empire Khmer entre le Xème et le XIIème siècle.
Les prangs du Wat Phra Si Rattana Mahthat et du Prang Sam Yot
datent de cette époque. Lopburi s'éfforça ensuite de conserver
son indépendance face au pouvoir du royaume de Sukhotai. Un mariage
scella l'alliance de Sukhotai avec l'Etat d'Ayutthala alors en plein essor.
La ville connut son apogée pendant le règne de Narai qui y
transfèra brièvement sa capitale en réponse à
une menace de blocus naval des Hollandais. Il y reçut les envoyés
de Louis XIV. La ville moderne, sans grand intérêt, s'est développé
à l'est du quartier ancien. |
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Phra
Prang Sam Yot
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Cet
ancien lieu de pèlerinage hindou se trouve à 200 mètres
de la gare et constitue le monument de marque le plus réputé de
LopBuri. Cet édifice de latérite et de grès a été construit dans le style de Lop Buri et décoré de stuc. Les trois tours représentent la Trinité hindoue de Brahmâ le Créateur, Vishnu la Protectrice et Shiva la Destructrice. Au cours du règne du Roi Narai, ce lieu fut transformé en temple bouddhiste. |
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Wat
Phra Si Rattana Mahathat
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Ce
temple bouddhiste caché derrière la gare a probablement été construit
au cours du XIIème siècle. De nombreuses restaurations ont
été faites au cours de lère Ayutthaya (1350-1767).
Les prangs et chedis que lon peut voir aujourdhui ont été
édifiés dans les styles Sukhothai et Ayutthaya. |
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Ayutthaya |
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Fondée en 1351 par Ramathibodi Ier (1351 - 1369) venu y fuir une épidémie de variole sévisant à Lopburi, la ville d'Ayutthaya s'affirma au XVème siècle comme la capitale d'un puissant royaume qui conquit Sukhotai en 1438. Les premiers Européens y arrivèrent en au début du XVIème siècle, et c'est principalement dans leurs récits que l'on peut appréhender la splendeur d'une cité qui compta jusqu'à 1 million d'habitants mais fut entièrement détruite par les Birmans en 1767. Les palais et les temples en ruines attestent de la grandeur passée de cette "île" fantastique. En effet, à son apogée, au milieu du 17ème siècle, Ayutthaya avait tout dune ville cosmopolite et constituait la plus grande puissance de lAsie du sud-est. La province dAyutthaya recouvre quelque 2.556 kilomètres carrés et abrite plusieurs attractions ayant principalement trait à la royauté thaïe, passée et actuelle. |
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Wat
Phra Si San Phet
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Ce temple royal inspira la chapelle
du Bouddha dEmeraude de Bangkok et constitue le point dorgue
dun complexe appelé couramment « LAncien Palais
». |
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Wat
Mahathat
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Ce
temple fut construit au cours du 14ème siècle par le
Roi Ramathibodi Ier qui fonda Ayutthaya et en fit la nouvelle capitale
en 1350.
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LE NORD DE LA PLAINE CENTRALE | |||||
Plus
on avance vers le nord dans la Plaine centrale et plus l'habitat
devient clairsemé
dans des paysages où prédominent les collines aux courbes
douces et les rizières. La région compte peu de villes modernes
intéressantes, mais les ruines de cités antiques continuent
d'évoquer un passé plus mouvementé où des principauté
et des cités États se disputaient terres et pouvoir. |
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Les
visiteurs se dirigeant depuis Bangkok vers Chiang Mai, la deuxième ville de Thaïlande,
tendent à négliger le nord de la Plaine centrale. Pourtant,
cette région recèle des ruines comptant parmi les plus
fascinantes de l'Asie du sud-Est. |
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Au
XIIIème siècle,
pendant le règne de Ramkamhaeng, la cité de Sukhothai exerça
une influence qui déborda largement des frontières, actuelles
du pays. Mais sa puissance ne dura pas et, au milieu du XIVème siècle,
la région était redevenue un patchwork de fiefs plus ou moins
rivaux. Les vestiges qu'a laissés ce royaume éphémère,
dans sa capitale et dans les villes satellites de Kamphaeng Phet et Si Satchanalai,
inspirent néanmoins toujours respect et admiration. Récemment
restaurées, elles forment désormais des parcs historiques
soigneusement entretenus. Parmi les autre centres d'intérêt
figure Phitsanulok, ville ancienne qui joue aujourd'hui, à un noeud
de circulation entre Bangkok et le Nord, le rôle de pôle commercial
dans une région dont l'économie, principalement rurale, est
basée sur la riziculture. À l'ouest et au nord-est, des reliefs
plus accentué abritent plusieurs parcs nationaux et réserves
naturelles, refuge d'espèces végétales et animale,
menacées par les risques que font courir à leurs habitats
Ie défrichage et l'abattage illégal des arbres. Près
de la frontière, l'influence birmane a marqué Mae Sot et ses
environs, l'architecture religieuse en particulier. Dans la ville elle-même,
où règne un intense marché noir, se croisent Thaïs,
Birmans, Chinois et monta gnards karens et shans. |
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Sukhotai
: l'Aube de la Joie |
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Inscrite
au patrimoine mondial de l'UNESCO, l'ancien Sukhotai s'étend à l'ouest de la ville
moderne, dans une belle vallée dominée par des collines. Ses
ruines évoquent avec force le royaume qui s'imposa à partir
du XIIIème siècle face à un empire khmer en déclin
pour jeter les bases de la nation, de l'art et de la culture siamoise. Son
plus grand roi, Ramkamhaeng, lui assura la maîtrise d'un territoire
débordant des frontières actuelles du pays. |
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Wat
Mahathat
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Le palais royal, de 160.000 mètres carrés, entouré de douves, abrite Wat Mahathat, le temple plus grand et le plus important de Sukhothai. De massives représentations en pierre du Bouddha président un ensemble de colonnes, de tours en forme de bourgeons de lotus et de pittoresques pagodes qui se reflètent dans les bassins à lotus. Pôle spirituel du royaume de Sukhotai, le Wat Mahathat s'organise autour d'un chedi central elévé par Si Intharthit (vers 1240 - 1270), le premier roi de Sukhotai et reconstruit dans les années 1340 par Lo Thai (1298 - 1346) pour abriter les reliques du Bouddha. Quand il fut abandonné au XVIème siècle, le sanctuaire comptait quelques 200 chedis et de nombreux wihans et mondops |
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Parc
Historique Si Satchanalai
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Au
XIIIème siècle,
le royaume de Sukhotai consolida son pouvoir dans la Plaine centrale en
fondant un certain nombre de cités satellites. Reliée à
la capitale par une route royale, la Phra Ruang, Si Satchanalai fut la plus
importante. Au centre, se serraient les temples dédiés au
Bouddha puis venaient les remparts, la rivière, les rizières
et enfin les collines boisées. |
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Wat
Chang Lom
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Construit
pendant le règne
de Ramkamhaeng, ce momunement fut sans doute le premier chedi de
style sri lankais du royaume de Sukhotai. il sera beaucoup copié
par la suite à Sukhotai et Si Satchanalai. |
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LE
NORD |
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Enserré
entre le Myanmar et le Laos, le Nord doit son relief relativement élevé
aux contreforts de l'Himalaya. Des montagnes couvertes de forêts alternent
avec les vallées verdoyantes, tapissées de rizières
et de vergers. La civilisation thaïe s'est forgée, en grande
partie, dans cette région où se succédèrent
des royaumes aux traditions artistiques brillantes. Carrefour de populations
et de civilisations, c'est aussi la région du "Triangle d'Or",
point de convergence des trois pays Thaïlande-Laos-Myanmar que baigne
le Mékong. |
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Le Nord
a conservé
une personnalité attachante qui justifie un séjour prolongé
: des paysages somptueux, des tribus montagnardes intrigantes, des forêts
où l'éléphant est encore utilisé comme animal
de trait, des fêtes gaies et colorées, des cités anciennes
et de nombreux monuments historiques marqués par les influences
birmanes et laotiennes. Mille raisons de suivre la route du Nord : Sukhothaï, Phitsanulok, Chiang Maï, Lampang, Nan, Chiang Raï, Mae Hong Son... |
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LA REGION DE CHIANG MAI | |||||
Le
nord-ouest de la Thaïlande,
cur de l'ancien royaume du Lan Na, a pour pôle la deuxième
ville du pays, C iang Mai, réputée pour ses nombreux temples
et son artisanat. Comme beaucoup de localités moins importantes de
la région, elle s'étend dans une vallée verdoyante
que dominent des montagnes densément boisées où plusieurs
minorités ethniques essaient de préserver leur identité. |
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Le
Lan Na Thaï, royaume
du " million de rizières thaïes ", domina le nord
de l'actuelle Thaïlande du XIIème au XVIIIème siècle,
et les habitants de la région restent fiers de cet héritage
qui a donné naissance à une école artistique originale,
nourrie d'influences birmanes et laotiennes. L'artisanat reste aujourd'hui
très vivant dans le Nord, et Chiang Mai doit beaucoup de sa renommée
aux poteries, aux textiles, aux sculptures sur bois et aux pièces
d'argenterie que proposent ses meilleures boutiques. Sa douceur de vivre
en fait également une base agréable pour découvrir
les montagnes des alentours et les villages qu'elles abritent. Les excursions
(treks) à la rencontre des minorités ethniques isolées
sont d'ailleurs devenues une importante activité touristique. Elles
posent toutefois problème, car elles mettent en danger ces modes
de vie ancestraux. |
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À l'ouest, près
de la frontière, les villes de Mae Hong Son et de Mae Sariang semblent
presque plus birmanes que thaïes, en particulier en raison de l'architecture
de leurs temples. Ils possèdent aussi des chedis à
toiture à degrés. Au nord, les immeubles en tek qui bordent
les rues de Chiang Dao rappellent que cet arbre poussait jadis en épaisses
forêts dans la région. Au sud, wats et musées
permettent de découvrir l'art du Lan Na à Lam pang et à
Lamphun, ville qui conserve également des traces du vieux royaume
môn d'Haripunchai. |
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La
plus haute montagne de Thaïlande, le Doi Inthanon, se dresse à l'ouest de Chiang Mai
au sein d'un parc national qui possède de nombreux équipements
On peut y découvrir de splendides cascades et une faune variée,
notamment des centaines d'oiseaux migrateurs. |
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Mae
Hong Son |
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Mae
Hong Son, la petite ville perdue au fin fond des montagnes du Nord
de la Thaïlande. Occupant
un site superbe au sein d'une vallée entourée de montagnes
boisées, cette paisible petite ville n'était au début
du siècle dernier qu'un camp où l'on gardait des élephants.
Aucune route asphaltée ne la relia à Chang mai avant 1965.
Son architecture témoigne d'une influence birmane constante dans
une province où Shans et Karens forment une grande part de la
population. |
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Wat
Phra That Doi Kong Mu
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qui
domine la capitale provinciale dun point de vue situé au
sommet de la colline fut construit par Phraya Singhanatracha, le premier
roi de Mae Hong Son. Le temple offre une vue superbe sur la vallée de Mae Hong Son
et les montagnes environnantes. De massifs lions en pierre montent la
garde
devant un escalier. |
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Wat
Chong Kham
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Ce
sanctuaire construit par des Shans vers 1827 possède un chedi à toiture à
degrés et abrite un bouddha assis très révéré de
5 m de haut. |
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Doi Suthep | |||||
La
montagne très fréquentée
du Doi Suthep fait partie du parc national de Doi Suthep-Doi Pui. Son sommet,
1 601 m, abrite le Wat Phra That Doi Suthep, l'un des sanctuaires bouddhistes
les plus révérés de Thaïlande du Nord. Les épaisses
forêts qui l'entourent sont le refuge de nombreux oiseaux. |
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Wat
Phra That Doi Suthep |
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Ce
temple qui constitue un repère visible est le plus important de Chiang Maï,
et domine la ville depuis sa montagne boisée située à
larrière plan. Wat Phra That Doi Suthep se trouve à
15 km de la ville, à 3.520 m au dessus du niveau de la mer, et date
de 1383. On peut se rendre au temple à pied en gravissant un escalier
escarpé comprenant 290 marches. Les moins sportifs pourront sy
rendre en funiculaire. La pagode dorée de ce temple renferme une
relique sacrée du Bouddha et attire beaucoup de pélerins bouddhistes
de tous les endroits du monde et toute lannée.Le temple érigé
offre une plaisante vue de la ville de Chiang Maï et de ses alentours. |
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Chiang Mai : La Rose du Nord | |||||
Deuxième ville du pays, elle est située au Nord de la Thaïlande, dans le Triangle dOr. Située à 300 mètres daltitude et entourées de montagnes, le climat est plus doux que dans la plaine centrale. Chiang Maï se trouve à 700 km au nord de Bangkok, dans une vallée fertile à environ 300 m. au-dessus du niveau de la mer. Sur le site où il avait conquis une implantation môn en 1296,à 700 km au nord de Bangkok, dans une vallée fertile à environ 300 m au dessus du niveau de la mer, le roi Mengrai fonde une "nouvelle ville", Chiang Mai, dont il fit la capitale du royame du lan na au détriment de Chang Rai. Elle devint pendant les règne de Ku Na (1355 - 1385) et de Tilok (1441 - 1485) un des grands centres du bouddhisme theravada, et nombres des wats que renferme son ancien quartier trovent leurs origines dans ces périodes. Chiang Maï était la capitale de Lanna Thaï (Royaume dun million de champs de riz), le premier royaume thaï indépendant au sein du fabuleux triangle dor. Chiang Maï fleurit comme un centre religieux de culture et dEchanges jusquen 1556 lorsqu une invasion birmane la réduisit en un état secondaire. Les Birmans furent expulsés en 1.785 où Lanna Thaï redevint une partie du nord de la Thaïlande. Les Thaïs de la plaine considèrent la ville et les provinces de Chiang Maï comme une sorte de Shangri-la, grâce à ses jolies femmes, à ses différents festivals, à ses temples historiques datant du XIVème siècle révélant leur beauté. |
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Wat
Phra Sing
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Bâti en 1345, ce temple
possède avec le Wihan Lai Kham un magnificque édifice du style
Lan Na. A l'intérieur, les peintures murales décrivent la
vie quotidiennes dans Chiang Mai au XIXème siècle. Ce temple
renferme la jolie chapelle de Lai Kham avec ses bois incrustés et
ses fresques du style du Nord, ainsi que ses superbes inscriptions décorant
un surprenant bas-relief. |
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Wat
Chedi Luang
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Ce
temple est le site dune gigantesque pagode dorigine de 90 m. environ qui
fut partiellement détruite par un tremblement de terre en
1545. Il fut un temps où Wat Chedi Luang accueillait limage vénérée du Bouddha dEmeraude, qui repose maintenant au Wat Phra Kaeo à Bangkok. Un magnifique escalier orne le porche dentrée de la chapelle. |
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Lampang |
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Située sur la rive
sud de la Wang, affluent de la rivière Ping, Lampang est la seconde
ville en importance du Nord de la Thaïlande. Il y a 1.000 ans la ville était fortifiée, construite sur l'autre rive et comportait quatre avancées défensives.De nos jours il n'en subsiste qu'une et c'est là que se trouve le plus ancien temple de la ville, le Wat Phra That Lampang Luang. Entièrement reconstruit dans les années 1500, il est particulièrement intéressant car très différent des temples habituels de par l'influence du style birman. |
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Wat
Phra That
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Ce
sanctuaire, l'un des plus beaux du nord de la Thaïlande, occupe au sommet d'une éminence
l'emplacement d'une ancienne forteresse du VIIème siècle.
trois remparts en terre, séparés par les douves, la protégeaient,
et il en subsiste des vestiges dans le village entourant le wat. les
principaux édifices actuels datent de la fin du XVème siècle
et ils nous sont parvenus parce qu'un héros local, Tip Chang, parvint
à les défendre d'une attaque birmane en 1736. Leur architecture
élegante offre un superbe exemple du style du Lan na et ils possèdent
des intérieurs richement colorés. Derrière l'enceinte
principale entourée d'un cloître, un musée abrite Phra
Kaeo Don Tao, bouddha que la légende prétend ussu du même
bloc de jadéite que le Bouddha d'Emeraude. |
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LE TRIANGLE D'OR | |||||
La
région la plus
septentrionale de la Thaïlande doit son surnom de Triangle d'or au
point de rencontre de trois frontières et aux fortunes qu'y rapporta
la culture du pavot aux que les trafiquants, ce sont aujourd'hui les randonneurs
en quête de tribus animistes qui sillonnent ses montagnes. Elle recèle
aussi des trésors moins connus tels que les villes de Nan et de
Phrae au sud-est. |
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La
fertile vallée
du Mékong, fleuve arquant au nord la frontière avec le Laos,
offre un contraste frappant avec la beauté saisissante des montagnes
qui entourent à l'est et à l'ouest le Triangle or, où
flotte toujours un parfum aventure. Ici se trouvent les villages isolés
où se cultivait jadis opium et où des ethnies animistes comme
les Miens et les Akhas s'efforcent aujourd'hui de conserver leurs modes
de vie traditionnels malgré tourisme et la pression du monde moderne.
À Mae Salong, localité peuplée anciens soldats du Kuomintang
et leurs descendants, résonnent encore s échos de la révolution
chinoise. |
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Malgré quelques monuments
et une longue histoire, la capitale de la région de Chiang Rai, manque
de cachet, les villes bordant le Mékong, en particulier Chiang Saen
et Chiang Khong, présentent plus d'intérêt. La plupart
des visiteurs gagnent directement Chiang Rai depuis Chiang Mai puis se dirigent
vers le nord, négligeant souvent l'est de la région. Recelant
nombre de belles maisons de tek, la cité ancienne de Phrae, entourée
de douves, reçoit ainsi peu de touristes, bien qu'elle soit aisément
accessible depuis la Plaine centrale et Chiang Mai. Nan est plus difficile
à atteindre, mais mérite elle aussi un détour, ne
serait-ce que pour les peintures murales du Wat Phumin. Au nord-est, le
parc national
de Doi Phu Ka abrite de nombreux oiseaux. |
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Au
sud de Nan, on peut découvrir
hors des sentiers battus des paysages d'une rare diversité, depuis
les curieuses formations géologiques de Sao Din jusqu'au vaste
lac artificiel du Sirikit Reservoir. |
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Chiang Rai |
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Au coeur d'une région d'une saisissante beauté naturelle où cohabitent des groupes ethniques variés, la capitale de la province la plus septentrionale de Thaïlande parît loin de Bangkok, 758 km, et même de Chiang Mai. Chiang Mai, seconde ville de Thaïlande, capitale du Nord, fut fondée en 1292 sur la rivière Ping par le roi Men Rai comme nouvelle capitale de Lanna Thai. Affaiblies par des conflits internes pour le trône et par l'oppression, la ville tomba aux mains des troupes Birmanes du roi Bayinnaung en 1558. Pendant plus de deux siècles (1558-1774), Chiang Mai fût sous contrôle birman. Les richesses de la ville déclinèrent, car les Birmans l'exploitaient à des fins militaires pour leurs guerres avec Ayutthaya. Finalement, les forces Thaï du Nord, alliées avec le roi de Thonburi, Taksin, chassèrent les Birmans en 1775. Mais la cité était si faible, qu'elle fut totalement abandonnée. Alliée aux Thaïs du Siam, Chiang Mai reprit des forces. Cependant, au 19éme siècle, l'intérêt croissant des Occidentaux pour les forêts de teck du nord, força le Roi Chulalongkorn (Rama V) du Siam à en prendre l'administration en 1892. Chiang Mai est une ville construite sur les racines d'un héritage traditionnel, profondément ancré dans le temps. La cité a une grande personnalité culturelle propre. De plus, elle a la chance de posséder un cadre naturel majestueux et de grande beauté. La population elle-même est une partie inoubliable de Chiang Mai. Artisanats de soie, argent et bois sont des souvenirs intemporels pour des visiteurs du monde entier. |
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Doi Suthep
- Wat Phrathat |
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Selon
la légende,
le site de temple fut choisi par un éléphant portant une relique
sainte. Initialement la relique devait être enchâssée
au Wat Suan Dok en 1371, mais elle se cassa en deux. Le deuxième
morceau fut placé sur le dos d'un éléphant qui se mit
a monter le Doi Suthep, s'arrêtant deux fois. Après trois jours
l'éléphant atteignit finalement un terrain nivelé,
en fit trois fois le tour, s'agenouilla et mourut. Un trou fut creuse sur
le site pour la relique, qui fut ensuite couverte d'un chedi de plus de
sept mètres de haut. Jusqu'a ce que la route ait été
construite en 1935, les pèlerins devaient gravir a pied la montagne
puis les plus de 200 marches du long escalier bordé de nagas pour
atteindre le temple. Cet escalier fut initialement construit au milieu du
16éme siècle. Le sanctuaire intérieur, cerné de murs, est entouré par une terrasse inférieure. De ce niveau il y a une excellente vue sur la ville et la vallée. Les fidèles aiment faire sonner les cloches et les gongs autour de la base du sanctuaire. Une statue de l'éléphant commémore la fondation du temple. Le sanctuaire intérieur est une des vues classiques de Chiang Mai. Un chedi plaqué d'or se trouve au milieu d'une cour carrée en marbre. Le chedi a atteint sa taille actuelle de plus de 16 mètres en 1525. Une balustrade autour de la base carrée du chedi entoure un chemin pour les rondes de dévotion autour du chedi (les femmes ne peuvent pas entrer dans cette partie). Des parasols, symboles de la royauté , sont placés aux quatre coins du chedi. La cour a pris sa forme actuelle en 1805. Il est délimite par un cloître qui contient des images et des peintures murales dépeignant la vie de Bouddha. Au milieu des côtés est et ouest du cloître se trouvent deux viharn décorés. Les murs intérieurs de tous les deux sont couverts de fresques. Celles du viharn est montrent la légende de l'éléphant et de la relique, alors que ceux du hall ouest, le Vessantara Jataka. Les fidèles vont au viharn ouest pour recevoir les bénédictions et l'eau lustrale des moines assis sous un dais. Des côtés sud et nord du cloître, de plus petites chapelles sont le sujet de beaucoup de vénération. Les Thaïs se prosternent, puis secouent un gobelet contenant 28 bâtons numérotés pour voir lequel tombe le premier au sol. Une feuille prédisant l'avenir pour chaque nombre se trouve dans un casier voisin. |
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Phrae |
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Phrae
est une des villes les plus anciennes de Thaïlande, un vieil établissement ayant
été fondé dans la même période que Sukhothai
et Chiang Mai, qui ont fait partie de l'empire Lanna-Thaï. La ville
a été construite il y a plus de 800 ans, prétendument
par Thaï Kern et le peuple Tai Lue. L'ancien nom était Wiang
Kosai, qui signifie lÉtoffe de Soie. Phrae est probablement
le meilleur secret gardé de la Thaïlande du Nord. C'est une
province de richesses historiques, culturelles et naturelles non découvertes.
C'est également une plaque de communications joignant les provinces
de Sukhothai, d'Uttaradit, de Lampang, de Phayao et de Chiangrai. Elle est entachée de romance et enchante ses visiteurs avec de célèbres légendes d'amour appelées " Phra Lor " (Histoire de Song) et " Phu Chana Sibtid ". Phrae offre beaucoup dattractions uniques, comprenant le temple de style Birman Wat Chom Sawan, Wat Luang qui abrite un magnifique Bouddha d'or, le shrine sacré de Pra Choe Hae. |
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L'
ISAN |
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Désigné
par les Thaïs sous le nom d'I-San, le vaste plateau du Nord-Est est
ourlé en grande partie par le Mékong, limité par
le Laos et le Cambodge. |
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C'est
une région originale,
ample en richesses naturelles (et ses parcs originaux), chaleureuse par
sa population et intéressante par sa culture. Les gens de l'I-San
parlent un dialecte mélodieux et se distinguent par une cuisine fortement
épicée, des fêtes grandioses, une production artisanale
de qualité (notamment la soie "mut-mee) et une hospitalité
généreuse. Leur histoire remonte à 5 600 ans, comme
en témoignent les découvertes du site préhistorique
de Ban Chiang. Mais les Khmers ont fortement marqué l'I-San et laissé
des vestiges prestigieux (Prasat Hin, qui signifie "château de
pierre") qui sont les plus beaux qu'on puisse découvrir,
en dehors du Cambodge. |
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LE PLATEAU DE KHORAT | |||||
Malgré son aridité
actuelle, le plateau de Khorat conserve une grande richesse archéologique
de l'époque où l'Empire khmer était à son apogée.
Les visiteurs apprécient aussi la richesse humaine d'une population
hospitalière, qui dispose pourtant des revenus moyens les plus bas
de Thaïlande. La cuisine régionale est souvent épicée,
et les tisserands fabriquent de ravissantes soieries et cotonnades. |
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Le
vaste plateau de Khorat s'étend à environ 200 m d'altitude
sur la majeure partie de l'Isan, le nord-est de la Thaïlande, qui abrite un tiers
de la population du pays sur un tiers de sa superficie. Les moussons n'y
apportent que des pluies irrégulières, fréquemment
responsables d'inondations comme de sécheresses, et qui ne permettent
qu'une seule récolte de riz par an. La pauvreté règne
en conséquence dans les zones rurales. |
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Le
Nord-Est attire peu de touristes. L'Isan présente pourtant un grand intérêt
historique. Au nord, le site de Ban Chiang a révolutionné
la vision des archéologues sur la préhistoire de l'Asie du
Sud-Est. Ils ont en effet découvert les vestiges d'une culture qui
serait peut-être la première à avoir fondu le bronze,
cultivé le riz et pratiqué la sériciculture. Le tissage
de la soie connaît un nouvel essor dans la région depuis la
fin de la dernière guerre, et de nombreux ateliers de tisserands,
parfois, réunis en village, proposent des soieries et des cotonnades
traditionnelles. |
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Les
magnifiques temples de pierre érigés par les Khmers entre le IXème et le XIIIème
siècle ont, pour certains, étés restaurés ces
dernières années, tels ceux de Phnom Rung et de Phimai. Une
route les reliait jadis à la capitale khmère d'Angkor sur
le territoire de l'actuel Cambodge. |
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Prasat Hin Phimai |
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La
petite ville de Phimai s'est développé au bord de la rivière Mun, autour d'un
des plus beau "château de pierre" bâtis par les Khmers
sur le territoure de la Thaïlande. Les dates exactes de sa construction
restent incertaines, bien que l'achèvement du sanctuaire central
remonte probablement au règne de Suryavarman Ier (1001 - 1049). Lieu
de culte brahmanique dédié à l'origine à Shiva,
il devint un temps bouddhiste mahayana à la fin du XIIème
siècle. |
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Le
temple, consacré
au bouddhisme Mahayana est entouré dune enceinte rectangulaire
de 1.030 sur 565 mètres et situé sur une île artificielle
créée par un canal reliant la rivière Mun à un
de ses affluents.
Comme pour les autres temples Khmers, Phimaï ne fut jamais habité. Bien gardé en vue déviter les pillages, les ruines disposent dun petit musée en plein air où il est possible dadmirer des statues et des linteaux retrouvés sur place.Le temple disposant d'un accès direct à la rivière, il reste des traces d'un ancien quai qui porte aujourd'hui le nom de " Ta Nang Sa Phom " ce qui signifie " le quai de la dame qui se lave les cheveux ". A proximité du quai, d'autres bâtiments devaient servir d'hospice (Kuti Rishi) dont le Roi Jayavarman VII en avait fait construire un peu partout dans le Royaume de même, mais à l'extérieur de l'enceinte, que de grands réservoirs d'eau dont l'usage réel autre que purement local reste toujours un mystère. |
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Les
diverses parties du temple peuvent être datées avec précision grâce
aux nombreuses inscriptions découvertes sur les chambranles des
portes. Le site comporte trois " Prang
" ornés de nombreux bas-reliefs, linteaux, frontons ... qui
racontent un épisode du Ramayana (un peu comme au Grand Palais de
Bangkok, mais sous une autre forme bien entendu) et le long combat opposant
Rama à Toskan. Mais nous y retrouvons aussi des bas-reliefs retraçant
la vie de Bouddha ... Faut-il préciser que Phimaï est ... sur
la route d'Angkor ? La ville en doit sa prospérité.
Mais le célèbre Roi Jayavarman VII, grand bâtisseur
des temples khmers, y est toujours bien présent, même de
nos jours, grâce à une bien belle statue de grès
qui le représente dans la position de méditation. |
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Prasat Hin Khao Phnom Rung |
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Près de la route de
"l'oreille de l'éléphant" qui suit en gros les frontières
cambodgienne et ensuite laotienne et un peu isolé dans les rizières,
cCe majestueux temple khmer dont la restauration dura dix-sept ans couronne
le sommet d'un volcan éteint. Dédié au culte hindouiste,
il symbolisait la demeure de Shiva sur le mont Krailasa et il fallait suivre
une longue allée processionnelle et franchir un pont à nagas
pour accéder au coeur du sanctuaire. |
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Commencé au début du Xème siècle, sa construction se poursuivit jusqu'au XIIIème siècle. Une route reliait Angkor Wat au Cambodge. La disposition des bâtiments conçue pour que, lors de Songkran, le soleil levant puisse se voir à travers les 15 portes du gopura occidental. |
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L'accès au temple
se fait par un escalier de 52 marches menant à la première
des trois terrasses monumentales dont les balustrades sont formées
de nagas. Ce sont les "ponts de nagas" qui relient le Monde des
Dieux au Monde des Hommes. Le Prang principal en grès rose et de
27 mètres de haut étant lui, et comme de bien entendu, tourné vers
l'Est en direction d'Angkor. |
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LA VALLEE DU MEKONG | |||||
A
environ 2 000 km de sa source dans' l'Himalaya tibétain, après avoir traversé
la Chine, longé la Birmanie et la pointe du nord de la Thaïlande
puis poursuivi à l'intérieur du Laos, le fleuve Mékong
marque, à partir de Chiang Khan, la frontière entre l'Isan
et le Laos. Peu visitée, cette région un peu à l'écart
n'en offre pas moins de nombreuses attractions naturelles et culturelles. |
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Le
bassin agricole de la vallée du Mékong présente un contraste marquant aussi
bien avec le plateau de Khorat, poussiéreux et desséché,
qui s'étend au sud et à l'ouest, qu'avec les reliefs escarpés
de la rive laotienne. Des sols relativement fertiles permettent les cultures
maraîchères dans cette région qui, trop éloignée
de Bangkok, n'a pas connu un développement généralisé
et reste une des mieux préservées et une des plus belles de
Thaïlande. |
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À Nong
Khai, petite ville animée et la plus importante des localités
frontalières, le pont de l'Amitié permet de rejoindre Vientiane,
la capitale du Laos. En amont, à l'ouest, bourgs et villages pittoresques
conservant des maisons en tek traditionnelles jalonnent le cours du fleuve.
Près de Ban Phu, le parc historique de Phu phrabat renferme d'étranges
formations rocheuses. Non loin se visite le What Khaek où des statues
d'inspirations hindouiste et bouddhiste composent un décor surréaliste.
En aval de Nong Khai, le fleuve court à l'est puis vers le sud, dépassant,
après Nakhon Phanom, un grand centre de pèlerinage : le Wat
Phra That Phanom, fondé, selon la légende, en 543 avant
J.C. |
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À Khong Chiam, la
rivière Mun, en mêlant ses eaux au Mékong, crée
le phénomène de la " rivière aux deux couleurs
". À quelques kilomètres au nord, d'immenses figures
préhistoriques et des motifs géométriques décorent
la falaise de Pha Thaem Le Mékong coule ensuite au Laos puis au Cambodge.
À la frontière entre ce pays et la Thaïlande, on peut
visiter, quand la situation politique le permet, l'un des plus beaux monuments
khmers : le Prasat Khao Phra Wihan. |
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Vientiane : Ville du Santal ou Citadelle de la Lune |
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Fondée au XIIIème siècle par le roi Setthatirat, à l'époque où les Khmers dominaient la région, Vientiane devint, en 1563, la capitale du royaume du Lan Xang puis la vassale d'Ayutthaya. La légende veut qu'il ait choisi au départ la rive droite du Mékong mais qu'un Naga sacré le conduisit à cet emplacement. En 1651, Van Wuystoff, de passage à
Vientiane, la décrit ainsi : "Elle se dressait haute comme
une apparition derrière ses murailles rouges. Les gigantesques
portes de son enceinte permettaient le passage des éléphants
dont les baldaquins à étage ne heurtaient jamais la pierre
de leurs voûtes ornées du lotus rituel. Lamées d'airain,
cloutées de cuivre, en bois précieux, elles complétaient
la défense de la Ville Sainte dont les innombrables that dorés
se profilaient au-dessus des palmes. Elle était tellement dorée,
tellement enrichie de mosaïques qu'elle apparaissait sous le soleil
ainsi qu'un astre embrasé". Au cours du XVIIIème et du XIXème siècle, Vientiane allait s'affirmer comme un axe essentiel dans les échanges commerciaux et cette situation allait lui permettre de connaître un réel essor économique. Mais le royaume n'était pas à l'abri des guerres et à la fin du XIXème siècle, les armées siamoises allaient pratiquement détruire Vientiane, pillant sans compter et déportant ses habitants sur l'autre rive du Mékong. Tout au plus allaient-ils épargner le Wat Sisakhet, dont l'architecture était d'inspiration siamoise. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle que la ville retrouvera un semblant de vie avec l'arrivée des premiers Français. Ils y construiront des bâtiments administratifs, des écoles, un hôpital et veilleront également à ressusciter les édifices religieux ravagés. C'est ainsi qu'au cours des années 20 et 30, un effort sera apporté à la réhabilitation du That Luang, des Wat Ho Pra Kèo et Sisakhet ainsi qu'à de multiples autres lieux de culte. Pour réprimer une révolte, les Siamois la détruisirent en 1827. Les Français en firent au XIXème siècle un chef-lieu administratif de leur protectorat au Laos. Elle ne retrouva vraiement son statut de capitale qu'en 1949 avec l'indépendance du pays qui est, depuis 1975, une république socialiste. |
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Wat Phra That Phanom |
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La
ville isolée de
That Phanom abrite le sanctuaire le plus révéré du
nord-est de la Thaïlande. Au centre se dresse un chedi en
brique et en plâtre de style lao bâti il y a environ mille cinq cent
ans. Toutefois, selon la tradition, sa construction aurait été
décidée peu de temps après la mort de Bouddha au Vème
siècle avant J.C. pour y inhumer son sternum. Le monument a connu
de nombreuses restaurations, la plus récente à la suite des
pluies dévastatrices de 1975. |
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LE
GOLF DE THAILANDE |
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A partir
de l'estuaire de la Chao Praya, la côte Est du golfe du Siam n'est qu'une succession
de plages et de baies jusqu'à la frontière du Cambodge : c'est
la riviera siamoise, popularisée par la station balnéaire
de Pattaya. Mais la côte Est a aussi des aspects moins spectaculaires : criques tranquilles, villages de pêcheurs, vergers, îles retirées du monde.... |
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LA REGION DE PATTAYA | |||||
De
Bangkok à la
frontière cambodgienne, le littoral orienta du golfe de Thaïlande
est une région de contrastes avec se îles superbement préservées
et ses stations balnéaires où proliférant néon
et béton. Des raffineries de Pétrole et des complexes. industriels
jalonnent une grande partie de la côte, mais l'intérieur des
terres recèle de magnifiques parcs nationaux peu fréquentés. |
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La
région de Pattaya
se trouvait au début du XVème siècle à la frontière
entre l'Empire khmer et celui de Sukhothai. L'affaiblissement de la puissance
khmère entraîna l'installation de nombreux Thaïs qui y
découvrirent de riches dépôts de pierres précieuses.
Leur commerce enrichit Chanthaburi et la ville fut, au XVIII" et au
XXème siècle, occupée par les Birmans et les Français.
Elle a accueilli par vagues successives de nombreux réfugiés
vietnamiens. |
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Bien
que la région
reste très boisée, le développement des industries
pétrolière et touristique y a entraîné de profonds
changements ces dernières années. Certaines localités
du littoral ont cependant conservé leur charme, telle Si Racha, réputée
pour ses fruits de mer à déguster en plein air en contemplant
la baie. À quelques kilomètres au sud, les néons criards
des go-go bars donnent un visage très différent à Pattaya.
Cette station balnéaire n'est toutefois pas uniquement un haut lieu
de la prostitution, mais aussi un excellent centre de sports nautiques.
Au sud et à l'est de Rayong, se trouvent de belles îles montagneuses
et de denses forêts pluviales. Les parcs nationaux de Khao Chamao,
Khao Kitchakut et Khao Sabap renferment de superbes cascades et des grottes,
tandis que la petite île de Ko Samet possède de magnifiques
plages de sable. Ko Chang reste plus sauvage, On y accède depuis
Trat, petite ville animée d'où peut également s'effectuer
une excursion d'une journée à Bo Rai et son marché
de pierres précieuses. |
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DE BANGKOK A SURAT THANI | |||||
Il
ne fait aucun doute que l'archipel de Ko Samui et le parc marin d'Angthong
constituent la principale
attraction de la côte occidentale du golfe de Thaïlande qui,
entre Bangkok et Surat Thani, relie la Plaine centrale bouddhiste et le
Sud musulman. Les visiteurs auraient toutefois tort de négliger les
charmes de la Péninsule : villes animées, belles plages
et parcs nationaux. |
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Tout
le long de la péninsule
jusqu'à Phuket, au sud, les monts du Tenasserim forment une longue
épine dorsale culminant à plus de 1 500 m et ils arrêtent
une grande partie de la pluie apportée par la mousson du sud-ouest.
La région côtière, qui s'étend à leur
pied jusqu'au golfe de Thaïlande, reste cependant fertile et réputée
pour ses ananas, son maïs, sa canne à sucre, ses bananes,
ses asperges et ses mangoustans. |
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Les
temples gardent le reflet d'influences datant d'avant la prédominance thaïe,
et des villages de pêcheurs jalonnent le littoral que bordent des
kilomètres de plages. Les plus proches de Bangkok attirent le week-end
de nombreux habitants de la capitale. Les fronts de mer plantés de
casuarinas de Chan-am et de Hua Hin, la première station balnéaire
créée en Thaïlande, sont particulièrement populaires.
C'est également la première destination pour le golf, de nombreux terrains se trouvant à proximité Plus au sud, les îles de l'archipel de Ko Samui offrent des paysages saisissants, de magnifiques fonds sous marins, de longues plages de sable fin et une infrastructure touristique développée. Sur le continent, les parcs nationaux de Khao Sam Roi Yot et Kaeng Krachan protègent des marais salants où de nombreux oiseaux migrateurs viennent faire étape entre août et avril. |
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Dans
la région, c'est
Phetchaburi qui offre le plus d'intérêt sur le plan architectural,
avec des édifices religieux marqués par les époques
khmère, môn d'Ayutthaya, de Rattanakosin. À quelque
500 km au sud, Chaiya conserve des vestiges archéologiques témoignant
de son importance dans l'empire Srivijaya. |
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Phetchaburi | |||||
Sur un site habité depuis au moins le XIème siècle, Phetchaburi, souvent appelé Phetburi, est une des plus anciennes villes de Thaïlande. Elle a longtemps joué un important rôle commercial et culturel, et ses trente temples présentent des influences môn, khmères et ayutthaya. La cité comporte de nombreux temples intéressants dont les Wat Maha Samanaram, Wat Yai Suwannaram, Wat Mahathat ... |
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Le
Palais Phra Nakhon Khiri
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Mieux
connu sous le nom de Khao Wang et construit par le Roi Mongkut (Rama
IV) à
partir de 1861 (mais achevé par son fils le Roi Chulalongkorn), le
Palais de Phra Nakhon Khiri est situé, à 95 mètres
d'altitude, au sommet d'une grosse colline à 3 sommets de la ville
de Phetchaburi. Cest lors
dune visite de méditation au Wat Mahat Samana (du nom dépoque
de la colline) que le roi devait prendre la décision dinstaller
un palais dété à cet endroit. Le nom du site
fut changé une première fois en Khao Maha Sawan qui sonnait
de façon plus élégante et le temple fut tout simplement
déménagé. Il se trouve de nos jours en contrebas
de la colline et porte à présent le nom de Wat Inthakhiri.
Il faut dire que les changements de noms furent nombreux, en ce inclus
la colline. Fort intéressé par lastronomie le roi
y avait fait construire un observatoire. Il faut dire que Khao Wang porte
bien son nom puisque cela signifie «la maison céleste dans
la montagne» ! Et pour le côté distraction un grand
théâtre dombres fut édifié. |
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Ko Samui |
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D'une superficie de 147 km², Ko Samui est la troisième île de Thaïlande après Ko Phuket et Ko Chang. Elle fut surnommée la plus grande plantation de cocotiers du mondes jusqu' à l'arrivée des premiers voyageurs dans les années 70. Située à 258 miles nautiques au sud de Bangkok et à 84 km. à lest de la capitale provinciale, Ko Samui mesure 21 km. en son point le plus large et 25 km. en son point le plus long. Les plus belles plages de Samui sétalent sur les côtes nord et est, la plus populaire étant celles de Chaweng et LaMaï, où lon peut généralement trouver de jolis hôtels. Bo Phud et Mae Nam sont dautres plages populaires. |
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LE
SUD |
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Longues
plages bordées
de cocotiers, îles de rêves cernées de récifs
coralliens où évoluent avec délices plongeurs et nageurs,
pittoresques villages de pêcheurs aux barques peintes de couleurs
vives, cascades, cités historiques où la juxtaposition des
temples bouddhiques et des mosquées suggère la proximité
du monde malais... La région s'étend jusqu'à la frontière
malaise et a la forme d'une péninsule bordée à l'Est
par le golfe de Thaïlande et à l'Ouest par l'Océan
Indien. |
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LA COTE NORD DE LA MER D'ANDAMAN | |||||
De
longues plages de sable blanc bordées de cocotiers au pied de collines couvertes d'une luxuriante
forêt pluviale, telle est l'image que donne le littoral thaïlandais
de la mer d'Andaman. Sa partie nord a pour centre l'île de Phuket
et offre aux visiteurs de nombreuses possibilités, qu'ils viennent
explorer de magnifiques sites marins ou sous-marins, mener une intense
vie
nocturne ou trouver la solitude. |
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La
partie occidentale de la péninsule et l'île de Phuket forment une région
fertile où une dense forêt pluviale et des plantations d'hévéas,
de caféiers, d'anacardiers (noix de cajou), de bananiers et de durians
couvrent la majeure partie de l'arrière-pays. Après les marchands
venus profiter de sa position stratégique sur la route des épices
entre l'Europe et l'Orient, puis les mineurs qui exploitèrent de
riches filons d'étains, ce sont aujourd'hui les touristes que cette
côte privilégiée attire en nombre toujours croissant.
Ils se pressent surtout à Phuket qui possède de superbes plages
et l'infrastructure d'accueil et de loisirs la plus développée
du Sud. |
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Au cours des vingt dernières années, de nombreux villages de gitans de la mer et de pêcheurs musulmans se sont ainsi transformés, sur l'île elle-même et autour de Krabi, en complexes hôteliers. Dans la baie de Phangnga, des bateaux" longue queue" emmènent les visiteurs au pied des majestueux rochers qui jaillissent de la mer. Il faut un canoë pour pénétrer au plus profond de la mangrove peuplée de loutres, de singes et de pygargues. | |||||
Une île comme Ko Lanta
et les plages jalonnant la côte entre Takua Pa et Phuket permettent
de jouir à la fois de la mer et de la solitude. À l'intérieur
des terres, le parc national de Khao Sok protège une magnifique forêt
vierge En mer d'Andaman, Ko Surin et l'archipel de Ko Similan recèlent
certains des plus beaux sites de plongée du monde. |
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La
mousson du sud-ouest, qui dure de juin à octobre, rend certaines îles
inaccessibles. |
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Phuket | |||||
Phuket
est lîle
la plus vaste de Thaïlande et a à peu près la taille
de Singapour. Phuket se niche au coeur des douces eaux de la Mer dAndaman,
dans lOcéan Indien qui baigne la Thaï-lande, et se situe
à 867 kilomètres au sud de Bangkok |
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Phuket
a tiré
ses premières richesses de létain et du caoutchouc et
recèle une histoire riche et colorée. Lîle était
située sur lun des principaux axes commer-ciaux reliant lInde
à la Chine et était couramment indiquée sur les carnets
de bord des vaisseaux mar-chands étrangers. Les Portugais, les Français,
les Hollandais et les Anglais commerçaient avec Phuket. Dautres
visiteurs furent moins amicaux. Le plus célèbre monument de
Phuket est la statue commémorative des héroïnes Thao
Thepkasattri et Thao Sisunthon, qui rallièrent les insulaires
en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans. |
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Phuket
est dotée de
splendides criques et baies, et de plages de sable fin bordées de
palmiers ; d étincelantes mers jonchées d îlots
; des habitants réellement hospitaliers; un hébergement et
des fruits de mer superbes ; une architecture sino-portugaise raffinée
datant du début du siècle; de nombreuses possibilités
de loisirs et de sports ; un paysage tropical luxuriant - tout cela se mêle
pour donner naissance à une atmosphère délicieuse
pour des vacances inoubliables. |
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Phuket-ville
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La
ville de Phuket s'est développée au XIXème siècle après l'attaque
de Thalang par les Birmans. Les mines d'étain de la région
attirèrent alors des milliers de Chinois hokkiens. Certains firent
fortune, construisirent de magnifiques demeures et envoyèrent leurs
enfants étudier à penang dans des écoles britanniques.
Ils se sont aujourd'hui fonds dans la population thaïe, mais le centre
de Phuket, ville peu tournée vers le trousme contrairement au reste
de l'île, garde un charme particulier avec ses édifices de
style sino-portugais. La communauté sino-thaïlandaise garde,
en outre, des traditions vivaces comme la fête végétarienne. |
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Les
premiers Europèens
qui commercèrent à Phuket l'appelaient Junkceylon, et son
nom moderne pourrait dériver du mot malais bukit qui signifie "colline". |
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La baie de Phangnga |
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Cette
province se situe directement au nord de Phuket et couvre une superficie
de 4.170 kilomètres carrés.
La capitale provinciale est située à 788 km. au sud de
Bangkok. Les principales attractions de la province sont les parcs maritimes
nationaux
de Ao Phangnga (Phangnga Bay), Mu Ko Similan (Iles Similan) et Mu Ko
Surin (Iles Surin).
Phangnga Bay fut le lieu de tournage de plusieurs films internationaux parmi lesquels laventure de « 007, lhomme au pistolet dor » et comprend quelque 100 îles calcaires inhabitées pour la plupart et baignées deaux presque toujours calmes. De nombreuses îles sont truffées de grottes aquatiques et peuvent être explorées par canoë de mer, lesquels permettent de pénétrer dans les cavernes intérieures, pour la plupart des cavernes effondrées, seulement à marée basse. Latmosphère du « Jurassic Park » de ces îles contraste vivement avec les paysages plus populaires tels que lîle James Bond, lîle Nail et lîle Panyi qui abrite un village musulman bâti sur pilotis. Les îles Similan, moins commercialisées, neuf en tout, sont réputées parmi les amateurs de plongée sous-marine pour la variété des sites de plongée, sa merveilleuse visibilité sous-marine entre novembre et mai, et son étonnante vie marine. Les Similan offrent plus de 30 sites de plongée, avec des barrières de corail, dénormes étoiles de mer et des éponges, de grosses roches, des cavités, des jardins de corail et de nombreux bas-fonds pour la plongée avec tuba. Les cinq îles Surin, également retirées, offrent-elles aussi de bonnes possibilités de plongée et, du fait des changements climatiques saisonniers, sont davantage visitées de décembre à mars. Phangnga est plus facilement accessible par route ou bateau à partir de Phuket et propose des hébergements allant des bungalows aux hôtels de luxe. |
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LA FRONTIERE MALAISE | |||||
L'extrême sud de
la Thaïlande a plus de similitudes avec la Malaisie voisine qu'avec
la Plaine centrale où s'est développée la civilisation
siamoise. C'est cette différence culturelle qui attire dans la région
nombre de ses visiteurs. Elle n'en manque pas pour autant de beautés
naturelles : des montagnes couvertes de jungle s'élèvent au
milieu de la péninsule, et les plages de la côte ouest restent
préservées. |
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Les
influences malaise, indienne et chinoise marquent d'une telle empreinte
l'architecture et le mélange
ethnique du Deep South, qu'il y règne une atmosphère très
différente de celle du reste de la Thaïlande. Les visages y
sont plus sombres et la langue thaïe y prend des intonations inhabituelles,
quand elle ne cède pas la place au yawi, un dialecte apparenté
au malais et à l'indonésien La nourriture elle-même
change de saveurs avec des currys souvent plus âpres et parfumés
au curcuma. |
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Au
sud de Songkhla, la ville universitaire de la région, et en particulier près des côtes,
la majorité de la population est musulmane, et les minarets des mosquées
l'emportent sur les flèches dorées des wats. Pattani, ancienne
principauté indépendante, est un centre d'érudition
islamique. Hat Yai doit à sa position stratégique, à
un carrefour ferroviaire et au dynamisme de ses marchés d'être
devenue la troisième ville de Thaïlande. |
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La
capitale culturelle du Sud demeure néanmoins Nakhon Si Thammarat, qui abrite l'un des temples
bouddhiques les plus sacrés de
Thaïlande : le Wat Mahathat. Des sanctuaires hindous et des traditions
comme la danse manobra témoignent du brassage des croyances dans
une ville qui joua un rôle clé sur la route commerciale entre
l'Inde et la Chine. Malgré de superbes plages, le tourisme reste
discret sur la côte ouest et sur les îles du parc national marin
de Tarutao. Dans les montagnes, encore plus sauvages, des tribus de Négritos
habitent toujours des forêts où vivent tigres et éléphants. |
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Nakhon Si Thammarat |
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Nakhon
Si Thammarat est une province côtière du sud de la Thaïlande qui surplombe
le golfe de Thaïlande. La province couvre une superficie de 9 942
km².
La capitale provinciale se trouve à 780 km, au sud de Bangkok. La
province est historiquement importante dans la mesure où à
la fin du XIIIème siècle, le commerce fut établi entre
Nakhon Si Thammarat et lInde du Sud, Sri Lanka inclus. Les mariages
entre les femmes locales et les marchands étrangers donnèrent
lieu à limportation de certaines croyances et coutumes indiennes
(parmi lesquelles le brahmanisme et les ombres chinoises), influences qui
eurent de profonds effets sur les cours siamoises de la période Ayutthaya
(1350-1767). Nakhon Si Thammarat était également un centre
bouddhiste important il y a 1 700 ans, au cours de la période
Srivichaya.
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Songkhla |
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Province
côtière
orientale du sud de la Thaïlande au bord du Golfe de Thaïlande
couvre une superficie de 7150 kilomètres carrés. La capitale
provinciale se trouve à 950 km. au sud de Bangkok. Relié à
la capitale provinciale en 30 minutes en voiture par la route 407, Hat Yai
est le principal centre commercial, de communications, de loisirs et de
shopping de Songkhla et du sud de la Thaïlande.
Songkhla était autrefois connue sous le nom de Singhala (un lion) par les marchands indiens, perses et arabes car deux petites île au large, lîle du Chat et lîle du Rat, revêtaient un aspect léonin vues de la mer. Ancienne forteresse médiévale de pirates, Songkhla est une ville historique tranquille dotée dune impressionnante communauté de pêcheurs au bord de la jolie Plage de Samila et du Lac du Grand Songkhla, la plus grande étendue deau à lintérieur des terres en Thaïlande. |
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Pattani |
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Cette
province côtière
au sud de Songkhla et au bord du Golfe de Thaïlande couvre une superficie
de 1 377 kilomètres carrés. La capitale provinciale se trouve
à 1 055 kilomètres au sud de Bangkok. La province est réputée
pour sa Mosquée Centrale, que lon dit généralement
être le plus joli des édifices musulmans de Thaïlande,
et les Korlae, bateaux de pêche caractérisés par leurs
dessins géométriques peints à la main. On peut voir
ces bateaux à leur meilleur avantage à Hat Panare. |
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Nombre des informations
de cette proviennent du livre ou des sites ci-dessous :
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Thaïlande, Guide
Voir, Hachette
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