Sur les côtes Est et Sud de l'Espagne, occupées respectivement par les Ibères et les Tartessiens, les Phéniciens et les Grecs d'Asie Mineure fondent des comptoirs. Les Celtes, peuple centreuropéen, pénètrent à partir du IXème siècle . et s'établissent à l'Ouest et sur la Meseta. Mêlés aux Ibères ils forment la population celtibère.

Les Carthaginois dominent le Sud-Est de la péninsule après avoir vaincu les Grecs et les Tartessiens. La prise de Sagonte déclenche la Deuxième Guerre punique (218-201). Après avoir vaincu les Carthaginois, Rome commence la conquête de la péninsule espagnole (résistance à Numance).

Les dernières provinces à être soumises, la Cantabrie et les Asturies, sont définitivement pacifiées en l'an 19. L'Espagne est alors appelée Iberia ou Hispania. Au le Ier siècle,. le christianisme pénètre dans la péninsule.

Aux premières invasions suèves et vandales succèdent les Wisigoths (411) qui réussissent à créer une monarchie puissante, dont la capitale est Tolède, et unifient la péninsule sous Leovigildo (en 584).

Après la bataille de Guadalete, en 711, les musulmans envahissent la péninsule et anéantissent le royaume wisigothique. Mais dès 722 la victoire de Pelage (Pelayo) à Covadonga marque le début de la Reconquête qui va durer 7 siècles. Les premiers conquérants musulmans dépendaient du califat omeyade de Damas. En 756 Abd-erRahman Ier fonde à Cordoue un émirat indépendant.

Repeuplement de terres vierges par les chrétiens.

Essor de l'émirat de Cordoue. Abd-er-Rahman III l'érige en califat (929-1021) : période très florissante qui freine l'expansion des royaumes chrétiens. Au Nord des forteresses s'élèvent le long du Douro.

L'Espagne se partage alors entre les royaumes de Léon, de Castille, de Navarre, d'Aragon et le comté de Barcelone.
A la mort de AI-Mansour (1002) le califat de Cordoue se désintègre en une vingtaine de royaumes de taifas (taifa : faction) (1031). Alphonse VI conquiert Tolède (1085) et la ligne du Tage se repeuple. Les rois des taifas font appel à la tribu des Almoravides qui domine rapidement une partie de l'Espagne. Le chemin de St-Jacques commence à être fréquenté. Le Cid conquiert Valence (1094).

La formation des seconds royaumes de taifas favorise l'avance de la Reconquête surtout dans la vallée de l'Èbre (Saragosse 1118, Tortosa 1148, Lérida 1149), mais, grâce à la victoire de Yacoub al-Mansour à Alarcos (1195), les Almohades (qui ont chassé les Almoravides) récupèrent l'Estrémadure et freinent l'expansion vers le Guadiana et le Guadalquivir.
Séville, qui a incorporé Cordoue, connaît son plein essor.
Création des grands ordres militaires (Calatrava, Alcàntara, Santiago). Union d'Aragon et de Catalogne (1150).

Troisièmes royaumes de taifas.
Avec la bataille de las Navas de Tolosa (1212) commence la décadence des musulmans : leur pouvoir reste réduit au royaume nazari à Grenade (actuelles provinces de Malaga, Grenade et Almer(a) qui se maintiendra jusqu'en 1492.
Union de Castille et Léon avec Ferdinand le saint (1230).
Expansion méditerranéenne de la couronne d'Aragon avec Jacques le, le Conquérant (1213-1276).

Isabelle mariée à Ferdinand, héritier du trône d'Aragon, succède en Castille à son frère Henri IV. Jusqu'en 1479 elle doit lutter contre les partisans de sa nièce Jeanne la Beltraneja.

Par une bulle spéciale est instauré le tribunal de l'inquisition dont le grand maître fut plus tard Torquemada. Cette institution religieuse et politique créée pour lutter contre la diversité des cultes subsistera usqu'au XIXème siècle.
En 1479, premier pas vers l'unification : Ferdinand devient roi l'Aragon.

F in de la Reconquête avec la chute de Grenade.
Expulsion des juifs.
Le 12 octobre Christophe Colomb découvre l'Amérique.

Le traité de Tordesillas consacre le partage du Nouveau Monde entre l'Espagne et le Portugal.

Jeanne, fille des Rois Catholiques, se marie avec Philippe le Beau, fils de l'empereur Maximilien d'Autriche.

Mort d'Isabelle. Elle laisse comme héritière de son royaume sa fille Jeanne la Folle, mais Ferdinand gouverne comme régent jusqu'à la majorité du fils de Jeanne,.
Charles, le futur Charles Quint, né en 1500.

Le duc d'Albe conquiert la Navarre, achevant l'unité de l'Espagne.

A la mort de Ferdinand son petit-fils devient Charles le, d'Espagne. Par sa mère il hérite de l'Espagne, Naples, la Sicile, la Sardaigne et les territoires découverts en Amérique. Le cardinal Cisneros assure la régence jusqu'à son arrivée en Espagne en 1517.

A la mort de Maximilien d'Autriche, Charles ler est élu empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de Charles Quint. Il reçoit l'Allemagne, l'Autriche, la Franche-Comté et les Pays-Bas.

Exaspérés par l'entourage de Charles Quint essentiellement flamand et les impôts de plus en plus nombreux, les Espagnols se soulèvent ; l'empereur brise la révolte des « comuneros n puis celle des « germanias » à Valence et à Majorque.

Charles Quint soutient cinq guerres contre la France pour pouvoir obtenir l'hégémonie européenne. Dans les quatre premières, il vainc le roi François ler, le faisant prisonnier à Pavie en 1525. Dans la cinquième, il met en déroute le nouveau roi français Henri Il et s'empare du Milanais.
A la même époque, les « conquistadores nn sillonnent l'Amérique : en 1521, Cortés s'empare de Mexico ; en 1533, Pizarro et Diego de Almagro soumettent le Pérou ; en 1535, Francisco Coronadoexplore le Colorado ; en 1539, Hernando de Soto prend possession de la Floride ; en 1541, Pedro de Valdivia fonde Santiago du Chili.

Près avoir vainement tenté de combattre la Réforme allemande, Charles Quint signe un compromis avec les protestants : la paix de Augsbourg.

Charles Quint abdique en faveur de son fils et se retire au monastères de Yuste. Philippe II reçoit l'Espagne et ses colonies, le royaume de Naples, le Milanais, les Pays-Bas et la Franche-Comté mais non l'Empire qui est laissé en héritage au frère de Charles Quint, Ferdinand lef d'Autriche.
La politique de Philippe Il se tourne surtout vers l'Espagne et la défense du catholicisme. Il choisit Madrid comme capitale en 1561. L'Espagne traverse une grave crise économique.

Révolte des morisques (musulmans convertis) à Grenade.

Les Turcs sont mis en déroute à Lépante par une flotte composée d'embarcations pontificales, vénitiennes et espagnoles, dirigée par don Juan d'Autriche, frère naturel du roi. L'Espagne affirme avec cette victoire son hégémonie sur la Méditerranée.

Le roi du Portugal meurt sans héritier. Philippe II fait valoir ses droits, envahit le Portugal et est proclamé roi en 1581.

Contre l'Angleterre protestante qui soutient les Pays-Bas, il envoie l'Invincible Armada dont la destruction anéantit sa puissance maritime.

A sa mort, Philippe II laisse un royaume encore immense, mais, malgré les richesses provenant d'Amérique, les guerres incessantes depuis 70 ans et les constructions grandioses (l'Escurial) ont grevé le trésor.
La décadence : les derniers Habsbourg Philippe III (1598-1621), Philippe IV (1621-1665) et Charles II (1665-1700) n'ont pas l'étoffe de leurs prédécesseurs. Paradoxalement, au point de vue culturel et artistique c'est le Siècle d'Or.

Philippe III confie les responsabilités du trône au duc de Lerma, celui-ci lui conseille en 1609 l'expulsion des Morisques ; 275 000 Maures abandonnent alors l'Espagne, c'est une catastrophe pour l'agriculture.

Sous le règne de Philippe IV, la politique décentralisatrice du comte-duc de Olivares provoque le soulèvement de la Catalogne et du Portugal. Les Portugais élisent roi le duc de Bragance, Jean IV, mais l'indépendance ne sera pas reconnue avant 1668.

L'Espagne s'épuise dans la guerre de Trente Ans. Malgré des victoires comme celle de Breda (1624), la déroute de Rocroi (1643) donne le coup de grâce au pouvoir de l'Espagne en Europe. La Paix de Westphalie confirme l'indépendance de la Hollande.

La Paix des Pyrénées conclut la guerre contre la France ; Philippe IV organise le mariage de sa fille Marie-Thérèse avec le roi français Louis XIV.

Pendant la guerre de Dévolution (1667-1668) l'Espagne perd en faveur de la France différentes places des Flandres. La guerre de Hollande (1672-1678) se conclut avec le traité de Nimègue. Avec la Paix de Ryswick (1697) se termine la guerre de la ligue d'Augsbourg.

Charles II meurt sans descendance, laissant comme héritier Philippe d'Anjou, petit-fils de sa sueur Marie-Thérèse et de Louis XIV. L'empereur Léopold, qui avait renoncé à ses droits en faveur de son fils l'archiduc Charles, était mécontent, mais l'établissement des Bourbons menace l'équilibre européen.

Guerre de succession d'Espagne : l'Angleterre, la Hollande, le Danemark et les princes allemands appuient l'archiduc d'Autriche contre la France et Philippe d'Anjou. La Catalogne, Valence et l'Aragon prennent aussi parti pour l'archiduc et la guerre s'étend à toute l'Espagne (1705). A la suite du traité d'Utrecht l'Espagne perd Gibraltar et Minorque, prises par les Anglais, et de nombreuses possessions italiennes. Philippe V est proclamé roi d'Espagne (1714-1745).

Charles III implante le despotisme éclairé et son règne est le plus brillant des Bourbons. Il s'entoure de ministres compétents (Floridablanca ; Aranda) qui élaborent d'importantes réformes économiques. Expulsion des jésuites en 1767.

Charles IV monte sur le trône. Ce roi faible se laisse gouverner par son épouse Marie-Louise et le favori de celle-ci Godoy.

A la mort de Louis XVI l'Espagne déclare la guerre à la France révolutionnaire.

L'Espagne signe une alliance offensive-défensive avec le directoire français contre l'Angleterre (traité de San Ildefonso, 1796). Napoléon, sous le prétexte d'aller attaquer le Portugal, fait rentrer ses troupes en Espagne. En 1804, il renouvelle les hostilités contre l'Angleterre qui se terminent par le désastre de Trafalgar.

Profitant de la mésentente entre Charles IV et son fils Ferdinand, Napoléon leur impose sa volonté. Charles IV abdique et Napoléon proclame son frère Joseph roi d'Espagne.
En mars 1808 : Émeute d'Aranjuez.

Le peuple de Madrid se soulève contre les troupes françaises : c'est le début de la guerre d'Indépendance qui dure jusqu'en 1814, date à laquelle Napoléon est chassé par Wellington. Entre-temps ont lieu de nombreux combats à Bailen (1808), à Madrid, à Saragosse, à Gérone.

Déroute de Arapiles : le roi Joseph s'enfuit de Madrid. Suchet lutte victorieusement à Valence. Les représentants du pays réunissent les Cortes et rédigent la Constitution de Cadix, libérale.

Grâce à des victoires successives, l'armée anglo-espagnole expulse Napoléon. Ferdinand VII revient en Espagne, il ne veut pas prêter serment à la Constitution de Cadix et règne comme un monarque absolu jusqu'en 1820.
Pendant ce temps des colonies américaines se battent pour leur indépendance : Argentine, Uruguay, Chili et Colombie.

Les libéraux sont opposés à l'absolutisme du roi mais chacun de leurs soulèvements est sévèrement réprimé. En 1820, à la suite d'une insurrection libérale à Cadix menée par Riego, la Constitution de1812 est rétablie. Cela ne dure que 3 ans. En 1823, Ferdinand VII demande de l'aide à l'Europe qui envoie l'armée des Cent Mille Fils de Saint Louis pour rétablir l'absolutisme (jusqu'en 1833).

A la mort de Ferdinand VII, son frère Don Carlos dispute le trône à sa nièce Isabelle, fille de Ferdinand et de Marie-Christine. Les carlistes sont traditionalistes et Isabelle cherche l'appui des libéraux qui après six ans de lutte gagnent la Première Guerre carliste (accord de Vergara) En 1835, le ministre Mendizàbal fait voter une série de mesures supprimant les ordres religieux et confisquant leurs biens (desamortizacion).

En 1840, une junte révolutionnaire provoque l'exil de la régente Marie-Christine qui est remplacée par le général Espartero.

Majorité de la reine Isabelle. Le soulèvement de Narvâez contraint Espartero à fuir l'Espagne. Nouvelle Constitution en 1845.
La Deuxième Guerre carliste (1847-1849) s'achève par la victoire d'Isabelle II, mais son règne est une succession de soulèvements des progressistes et des modérés. La révolution de 1868 dirigée par Prim met fin au règne. Isabelle part en France et le général Serrano est désigné chef du gouvernement provisoire.

Les Cortes votent une Constitution très avancée mais qui prévoit un roi. On élit Amédée de Savoie.

Troisième Guerre carliste (1872-1876).
Le roi, incapable de remettre de l'ordre, abdique.
L'Assemblée Nationale proclame la République.

Soulèvement de Martfnez Campos. Cànovas de Castillo problame roi Alphonse XII, fils d'Isabelle, c'est la Restauration, une période de paix.

Mort de Alphonse XII (28 ans). Sa veuve Marie-Christine qui attend un enfant est régente.

Désastre de Cuba et des Philippines. Les États-Unis, qui appuient les colonies rebelles, occupent Porto Rico et les Philippines. L'Espagne perd ses dernières colonies.

Alphonse XIII, fils posthume d'Alphonse XII, monte sur le trône à 16 ans.

Le gouvernement demeure neutre pendant la Première Guerre mondiale.
En 1917, grève générale durement réprimée.

Révolte du Maroc. En 1927, le général Sanjurjo occupe le Nord du protectorat. 

Avec l'approbation du roi, le général Miguel Primo de Rivera proclame la dictature. L'ordre est rétabli, le pays se développe mais l'opposition s'accentue. 

Devant l'opposition populaire Primo de Rivera doit partir. La dict continue avec la nomination du général Berenguer.  

Aux élections d'avril, les républicains triomphent en Catalo le Pays basque, dans la province de Huesca et dans la Rioja. Le roi abandonne l'Espagne et la IIème République est proclamée. 

Réunion de l'Assemblée constituante de majorité républicaine-socialiste : la Constitution est promulguée en décembre. D. Niceto Alcala Zamora est élu président de la République. Mais les réformes agraires, dont l'expropriation des grandes propriétés, et d'autres mesures entraînent une forte opposition de la droite.

JoséAntonio Primode Rivera, fils du général, fonde la Phalange : sa doctrine est hostile au séparatisme. Les militaires fomentent différents complots.

La Catalogne proclame son autonomie et les mineurs des Asturies provoquent une insurrection contre le gouvernement de droite : la répression est très dure.

Le triomphe du Front populaire aux élections précipite les événements ; l'anarchie domine dans les rues et la réplique de la droite ne se fait pas attendre.

Le soulèvement de Melilla déclenche la guerre civile. L'armée prend le pouvoir et met fin à la 2e République.
Les troupes que l'on appelle nationalistes, menées par Franco et basées au Maroc, passent le détroit de Gibraltar et atteignent Tolède qui est pris fin septembre. A Burgos Franco est nommé Généralissime des armées et chef d'État. Attaque infructueuse contre Madrid. Alors que Madrid, la Catalogne. Valence demeurent fidèles aux républicains, les nationalistes contrôlent rapidement les régions agricoles et conservatrices : Andalousie, Castille et Galice. Les nationalistes sont dix fois supérieurs en nombre aux républicains et ceux-ci connaissent en leur sein des dissensions entre anarchistes et communistes, cependant ils reçoivent de l'aide des Brigades internationales.

En été, les villes industrielles du Nord (bombardement de Guernica par l'aviation allemande) sont prises. En novembre, le gouvernement républicain se transporte à Barcelone. En décembre : bataille de Teruel dans le but d'isoler le front d'Aragon des autres fronts nationalistes. Le gouvernement républicain prend Teruel, qui est récupéré par les nationalistes peu de temps après, et se transporte à Barcelone.

L'armée nationaliste arrive à la Méditerranée divisant le territoire des républicains en deux parties. De juillet à novembre : bataille de l'Èbre : fuite de l'armée républicaine de l'Est et offensive de Franco contre la Catalogne qui est occupée par les nationalistes en février 1939.

La guerre s'achève avec la prise de Madrid.

Franco assure la direction de l'État espagnol qui se désigne comme une monarchie. Neutralité de l'Espagne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Isolement diplomatique.

Entrée à l'UNESCO.

Entrée aux Nations Unies.

Le prince Juan Carlos est nommé successeur de Franco.

Carrero Blanco, président du gouvernement, meurt dans un attentat.

Mort de Franco.
Juan Carlos Ier, roi d'Espagne.

Élections générales : Adolfo Suârez est réélu président du gouvernement. Une nouvelle Constitution est approuvée par référendum en 1978. Les statuts d'autonomie de la Catalogne, du Pays basque et de la Galice sont reconnus.

Démission de Suarez.
Coup d'État avorté le 23 février.
Élections générales le 28 octobre 1982 : victoire du parti socialiste Felipe Gonzâlez est élu président du gouvernement.

Entrée de l'Espagne dans l'Union européenne.

Exposition Universelle à Séville.
Jeux Olympiques à Barcelone.

Le 18 mars à Séville, l'infante Elena, fille aînée du roi Juan Carlos et de la reine Sophie, épouse Jaime de Marichalar.

Le parti populaire remporte les élections législatives. José Maria Aznar devient Premier ministre.

Nouvelle victoire des conservateurs : José Maria Aznar est reconduit à la tête du gouvernement espagnol. Début d'une série d'attentats perpétrés par les indépendantistes basques de l'ETA.

Le Parti nationaliste basque (PNV) sort grand vainqueur du scrutin régional.

Adoption d'une loi interdisant les partis politiques liés au terrorisme. Crise entre l'Espagne et le Maroc après l'occupation de l'îlot du Persil (Leïla/Perejil), par des soldats marocains.
Le 19 novembre, le pétrolier Le Prestige qui dérivait au large des côtes de la Galice depuis une semaine, se brise en deux et coule avec 70 000 tonnes de fioul, provoquant une catastrophe écologique sur les côtes portugaises, espagnoles et françaises.