La Calédonie contre Rome

L’Écosse est d’abord occupée par des tribus celtes — Pictes, Scots, Gaëls — avant de connaître les tentatives d’invasion romaine. Jules César, en 55-54 av. J.-C., puis Agricola, vers 80 apr. J.-C., se heurtent successivement aux Calédoniens. Mais ceux-ci résistent et mènent aussi des incursions vers le sud. En 122, pour parer la menace des Pictes, l’empereur Hadrien ordonne la construction d’un mur défensif allant d’une mer à l’autre. Des parties de ce rempart, le mur d’Hadrien, existent encore. Deux décennies plus tard, un autre rempart, le mur d’Antonin, est construit plus au nord. L’efficacité de ces deux murailles est assez mince. Quoi qu’il en soit, les Romains, appelés sur d’autres fronts, renoncent à soumettre le nord de la Grande-Bretagne. En 409, ils quittent l’île.

Aux siècles suivants, plusieurs peuples s’installent en Écosse, à côté des Pictes : les Britons, les Angles et surtout, à l’ouest, les Scots venus d’Irlande, qui fondent au Ve siècle le royaume de Dalriada et donnent leur nom au pays. Au VIe siècle, saint Colomba, un moine irlandais, entame l’évangélisation de ces terres païennes. La christianisation est le premier facteur d’unité des royaumes rivaux qui occupent alors l’Écosse. Le second facteur est la menace des invasions scandinaves : les Vikings, au VIIIe siècle, occupent en effet les trois grands archipels, les Shetland, les Orcades et les Hébrides, mais ne peuvent prendre pied dans les Lowlands et les Highlands.

Une première étape importante est franchie en 844, lorsque Kenneth MacAlpin, roi des Scots de Dalriada, devient également roi des Pictes. Deux siècles plus tard, le nouveau royaume d’Alba qui résulte de leur fusion intègre les Britons du royaume de Strathclyde et les Anglo-Saxons des Lothians.

En 1057, l’accession au pouvoir de Malcolm III Canmore marque le début de l’anglicisation. Cette tendance s’accélère après 1066. Guillaume le Conquérant ne peut laisser subsister la menace écossaise, au nord de ses domaines. Une longue série de guerres entre Écossais et Anglais commence alors. L’Église est réorganisée et l’anglais devient la langue de la cour et du clergé. Sous les fils de Malcolm (Edgar, Alexandre puis David), l’anglicisation est maintenue et la société écossaise connaît un véritable système féodal. Le régime foncier traditionnel du clan est aboli et le roi transmet d’importantes concessions aux nobles anglo-normands et écossais, qui deviennent ainsi des vassaux de la Couronne.

Jaloux de leur indépendance, les Écossais tentent à maintes reprises (et souvent avec succès) de briser cette subordination en recherchant une alliance avec la France, et en soutenant les grands barons du nord de l’Angleterre dans leurs révoltes contre les souverains anglais. Le petit-fils de David, Guillaume le Lion, couronné roi d’Écosse en 1165, essaie en 1173-1174 de récupérer le royaume de Northumbrie en fournissant une aide militaire aux barons révoltés contre Henri II d’Angleterre. En 1222, une frontière est fixée définitivement. À la mort en 1286 d’Alexandre III (dernier roi de la dynastie des Canmore), le roi Édouard Ier d’Angleterre, voulant faire de l’Écosse un fief de sa Couronne, soutient le candidat le plus anglophile : John de Baliol. Celui-ci est couronné en 1292.

La guerre d’indépendance

William Wallace

De nombreux nobles écossais et la majorité écrasante du peuple refusent de soutenir John de Baliol. Ce dernier conclut une alliance avec la France, alors en guerre contre l’Angleterre, mais son armée est écrasée à Dunbar en 1296. La lutte reprend en 1297 : le patriote William Wallace, avec des soldats recrutés dans tout le pays, écrase une armée anglaise à Stirling. L’année suivante cependant, Édouard Ier conduit une importante armée en Écosse et, en juillet, il remporte une victoire décisive à Falkirk. En 1299, Wallace est livré aux Anglais et décapité.

Robert Bruce

Après la mort de Wallace, Robert Bruce — que les Écossais considèrent comme un héros national, lointain descendant de David Ier — prend la direction du mouvement de résistance. Il est couronné roi d’Écosse, sous le nom de Robert Ier, en mars 1306. Après des fortunes diverses, l’armée écossaise inflige à l’Angleterre la défaite décisive de Bannockburn en 1314. En 1320, les barons écossais, par la déclaration d’Arbroath, lui déclarent la guerre perpétuelle. Finalement en 1328, Robert Bruce obtient de l’Angleterre le traité de Northampton. Selon les termes de ce traité, l’Écosse est reconnue comme royaume indépendant, et conserve son indépendance pendant quatre siècles.

La dynastie des Stuart

Le pays entre alors dans une longue période de convulsions où l’anarchie féodale (très forte en raison du système des clans) met à mal l’autorité royale que représentent les Stuart. Jacques Ier, en particulier, tente de remettre de l’ordre dans le pays déchiré par les conflits internes. Après avoir réorganisé l’armée et donné une importance accrue au Parlement, il cherche à soumettre les barons ; ceux-ci le font assassiner en 1437.

Ses successeurs poursuivent son œuvre, surtout Jacques IV, qui écrase la révolte des nobles. Ce même Jacques IV, en épousant Margaret Tudor, fille d’Henri VII d’Angleterre, acquiert des droits sur la couronne d’Angleterre, mais les frictions entre les deux nations ne sont pas pour autant atténuées. En 1513, l’armée de Jacques IV est écrasée par Henri VIII et le roi écossais y trouve la mort. Sous le règne de son successeur, Jacques V, la Réforme protestante gagne rapidement du terrain en Écosse. C’est également Jacques V qui resserre l’alliance avec la France, en épousant Marie de Guise.

À la mort du roi, en 1542, Marie de Guise assure la régence. Sa politique trop française provoque la propagation de sentiments anti-français dans le royaume. Le retour d’exil, en 1559, du théologien protestant John Knox amplifie l’agitation politique et donne un nouvel élan à la Réforme. Marie de Guise étant décédée en juin 1560, Marie Stuart, fille de Jacques V et veuve du roi de France François II, monte sur le trône. Princesse française, élevée par les Guise, elle manœuvre avec maladresse et ne sait pas s’opposer aux protestants : elle est contrainte de s’enfuir en Angleterre où Élisabeth Ire, après l’avoir longuement séquestrée, la fait exécuter en 1587. Le fils de Marie Stuart lui succède sous le nom de Jacques VI. À la mort d’Élisabeth Ire en 1603, il devient aussi roi d’Angleterre, sous le nom de Jacques Ier. Si l’Écosse et l’Angleterre sont alors réunies, l’Écosse n’en conserve pas moins son indépendance.

L’Écosse dans le Royaume-Uni

L’Acte d’union de 1707

C’est par l’Acte d’union de 1707 que l’Écosse devient partie intégrante du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, après avoir reçu des garanties sur son système juridique et en matière religieuse. Par la suite, l’Union fonctionne sans accrocs graves, les députés écossais siégeant au Parlement britannique à Westminster.

Les Highlands, catholiques et légitimistes, n’approuvant pas l’Union, se soulèvent pour soutenir le fils de Jacques VII, Charles Édouard Stuart au cours des révoltes jacobites de 1708, 1715 et 1745-1746. À la suite de l’échec de la dernière révolte, le gouvernement britannique démantèle le système des clans dans les Highlands.

La renaissance du nationalisme écossais

Le XXe siècle voit renaître le nationalisme écossais. En 1928, le Parti national écossais (SNP) est créé. Face au déclin de la Grande-Bretagne qui perd son statut de puissance mondiale au cours de la seconde moitié du XXe siècle, le nationalisme écossais redevient une force politique non négligeable. Des appels à l’indépendance retentissent lors des élections générales du milieu des années 1970. Le Parti nationaliste obtient son premier représentant à la Chambre des communes en 1970 et 11 sièges en 1974 avec 30,4 p. 100 des voix. En 1981, par le jeu d’un mode de scrutin défavorable, il n’en a plus que deux. Si la plupart des Écossais ne sont pas en faveur d’une indépendance totale, la question de la représentation effective de l’Écosse à Westminster prend un nouvel élan à la fin des années 1980 et au début des années 1990. La dichotomie entre les préférences politiques écossaises et le gouvernement de Westminster renforce l’idée d’un regroupement écossais dans le cadre d’un Royaume-Uni plus fédéral.

Le processus de dévolution

À l’instigation du Premier ministre travailliste Tony Blair, partisan d’une modernisation des institutions de la Grande-Bretagne, un plan de « dévolution » (décentralisation) est soumis à référendum en septembre 1997 et approuvé par plus de 70 p. 100 des électeurs. Ce plan, soutenu par les libéraux-démocrates et le SNP, prévoit la création d’un Parlement régional composé de 129 membres élus au scrutin proportionnel et disposant de larges pouvoirs. En effet, hormis la défense, les affaires étrangères et la politique monétaire, qui restent du ressort de Londres, la nouvelle Assemblée locale d’Édimbourg se voit confier les attributions du ministère des Affaires écossaises. Elle peut par conséquent légiférer dans les autres domaines, notamment l’éducation, la santé et les transports, et dispose d’une certaine autonomie fiscale. Un exécutif, responsable devant le Parlement écossais et présidé par un ministre en chef (first minister), assure l’administration de l’Écosse.

Lors des élections du 6 mai 1999, les Écossais élisent leur premier Parlement. Le Parti travailliste remporte 56 sièges sur 129 dans la nouvelle Assemblée et devance ainsi le Parti national écossais (SNP) qui obtient 35 sièges. Le Parti travailliste s’allie au Parti libéral-démocrate pour former une coalition gouvernementale présidée par Donald Dewar, en charge du ministère des Affaires écossaises dans le gouvernement de Tony Blair. À la suite de la mort subite de Donald Dewar, en octobre 2000, le travailliste Henry McLeich lui succède à la tête du gouvernement écossais. En avril 2001, une affaire d’abus de bien public impliquant le ministre en chef écossais provoque une crise politique importante alors que l’Écosse est devenue la vitrine de la décentralisation britannique. Henry McLeich est contraint de démissionner en novembre 2001, et Jack McConnell lui succède.

Écosse, en anglais Scotland, partie septentrionale du Royaume-Uni qui occupe le tiers de l’île de Grande-Bretagne. L’Écosse est bordée au nord par l’océan Atlantique, à l’est par la mer du Nord, au sud-est par l’Angleterre, au sud-ouest et à l’ouest par le canal du Nord et par l’océan Atlantique. Le territoire de l’Écosse, avec les trois archipels des Hébrides, des Orcades et des Shetland, couvre 78 770 km². Édimbourg est la capitale et Glasgow le principal pôle économique.

Le milieu naturel écossais est essentiellement montagneux. Il peut être divisé en trois zones du nord au sud : les Highlands (Hautes-Terres du Nord), les Central Lowlands (Basses-Terres du Centre) et les Southern Uplands (plateaux du Sud). Plus de la moitié de la superficie de l’Écosse est occupée par les Highlands, région la plus accidentée de la Grande-Bretagne, qui comprend les plus hauts sommets de l’île (le Ben Nevis, avec 1 343 m, est le point culminant de la Grande-Bretagne). Ces chaînes montagneuses, formées à l’ère primaire, sont orientées nord-est / sud-ouest suivant l’axe du plissement calédonien et ont été longuement travaillées par l’érosion. Elles sont divisées par la dépression du Glen More (ou Great Glen), creusée lors de la glaciation quaternaire. Elle s’étend du Moray Firth, au nord-est, jusqu’au loch Linnhe, au sud-ouest. Au nord-ouest de cette dépression s’élèvent les Highlands proprement dits, tandis qu’au sud-est s’étendent les monts Grampians qui, morphologiquement, s’y rattachent mais font partie des Lowlands.

Au sud des Highlands se trouvent les Central Lowlands, une étroite bande de terre, où sont implantés les trois quarts de la population du pays. Plusieurs chaînes de collines les traversent, dont les Ochil et les Sidlaw, ainsi que les trois fleuves les plus importants d’Écosse : la Clyde, le Forth et la Tay. Le Firth of Forth et l’estuaire de la Clyde isolent, au sud, les Highlands du reste de l’Écosse.

Les Southern Uplands sont beaucoup moins élevés et accidentés que les Highlands. Ils sont recouverts de landes d’où émergent des sommets qui ne dépassent pas 900 m d’altitude et culminent au Merrick (843 m).

L’Écosse possède un réseau hydrographique façonné par les glaciations qui ont formé des vallées en auge (les glens) occupées par des lacs et des fjords (les firth), ainsi que des lacs de fonds de vallées (les lochs), dont certains atteignent une profondeur impressionnante. Parmi les lacs, particulièrement nombreux dans les Central Lowlands et dans les Highlands, on peut citer le loch Lomond (le plus grand), le loch Ness (le plus célèbre), le loch Tay ainsi que le loch Katrine. Le loch Ness, le loch Oich et le loch Lochy occupent la dépression du Great Glen et sont reliés par le canal de Calédonie à l’océan Atlantique et à la mer du Nord. Le plus long fleuve est la Tay, mais la Clyde a joué un rôle historique dans le développement du pays : le port de Glasgow est situé à son embouchure. Parmi les autres fleuves, la Tweed, la Dee et la Spey sont les plus importants.

Selon la légende, en l’an 736, à la veille d’une bataille contre les envahisseurs saxons (ah, ces Anglais !), l’Apôtre André apparut à Angus MacPherson, roi des Pictes (une des peuplades de l’ancienne Écosse), lui promettant la victoire. Au cours du combat, une grande croix formant un X s’inscrivit dans le ciel, jetant la panique parmi les Saxons qui battirent en retraite (chacun son Waterloo !). A la suite de cet événement, Angus MacPherson stipula que la croix de St André serait dorénavant le signe de reconnaissance des Pictes. La croix en sautoir était l’emblème de l’apôtre André depuis qu’il avait été crucifié sur une telle croix après avoir refusé par humilité envers le Christ d’être martyrisé sur une croix «normale ». Le bleu que l’on retrouve sur le drapeau représente le ciel sur lequel apparut la croix.

Nemo Me Impume Lacessit

Nul Ne M'Agressera Impunément. C'est la devise de l'Ancien Ordre du Charbon

De la fusion des royaumes Scot et Pictes

Sous le roi Scot Kenneth Mac Alpin, d'où le nom d'Écosse (Scotland) qui signifie  "terre des Scot".

Sachez tout d'abord que chardon se dit en gaélique Cluaran ou Feochadan.

Cet emblème est beaucoup plus récent que le drapeau puisqu’il remonte au XIVème siècle. Et là encore c’est une histoire de bataille. Vers 1300, alors que leurs deux armées campaient face à face, les Anglais - encore eux - se mirent dans la tête d’attaquer les Écossais en pleine nuit par surprise. Pour cela, ils décidèrent d’y aller pieds nus pour ne pas alerter les gardes. Soudain, la nuit fut déchirée par des cris de douleur. Les Anglais n’avaient pas compté  sur les touffes de chardons qui se trouvaient sur leur chemin. Les Écossais se réveillèrent, se lancèrent à leur poursuite et mirent l’armée anglaise en pièce… Depuis le chardon est l’emblème de l’Écosse.

En gaélique, "clann" signifie enfant, ou famille. Par le passé, tout le monde devait loyauté au chef de famille ou de clan. En échange de la fidélité des membres du clan, celui-ci devait assurer la justice entre les membres et assumer son rôle de protecteur vis-à-vis des autres clans. Les liens de parenté créaient une unité sociale puissante qui régnait au Nord de la ligne des Highlands, empêchant les monarques écossais d'asseoir leur autorité.

Les liens à l'intérieur d'un même groupe avaient une grande importance et les rivalités et querelles entre clans étaient courantes, souvent pour des terres ou du bétail (Scott rendit célèbre la querelle entre les Campbell et les MacGregor à travers son roman Rob Roy). La plupart des clans se sont progressivement attribué un motif de tartan spécifique, que les personnes extérieures au clan n'avaient pas le droit de porter. Mais le vote de l'Act of Proscription (1747-1782) bannit le port des armes et du tartan et abolit les juridictions héréditaires. Cela fit donc disparaître le système clanique.

Cependant, aujourd'hui, les sociétés et les associations claniques sont nombreuses, en Écosse mais aussi (peut-être surtout) à l'étranger (notamment aux États-Unis et au Canada, où les descendants d'Écossaise prennent l'habitude de se regrouper de temps à autre selon l'usage écossais du "Clan Gathering" , le rassemblement du clan).

Flower of Scotland

O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

The Hills are bare now,
And Autumn leaves
lie thick and still,
O'er land that is lost now,
Which those so dearly held,
That stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

Those days are past now,
And in the past
they must remain,
But we can still rise now,
And be the nation again,
That stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

Flower of Scotland,
When will we see
your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward's Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

Symbole de l'Écosse, le tartan est un tissu de laine coloré dont l'origine est relativement ancienne (à rapprocher de la "tartaine" française, épais vêtement de laine). Il est originaire des Highlands : au départ, c'était un grossier vêtement de laine que l'on teignait avec des plantes : la fougère pour le jaune, la myrtille pour le bleu, l'écorce d'ajonc ou le genêt pour le vert.

Les motifs formés par les différents coloris, ou "sites"(setts), correspondaient à l'origine au district dans lequel un tisserand travaillait, avec son propre dessin. 

L'abrogation de l'Act of Proscription en 1782 se traduisit par la commercialisation des tartans, leur uniformisation au sein d'un même clan. Georges IV vint visiter la région en 1822 vêtu d'un kilt, initiant ainsi le boom du tartan au 19ème siècle.
Il existe aujourd'hui encore, un tartan pour chaque occasion : usage journalier, pour la chasse (sur fond plutôt vert, camouflage oblige) ou pour sortir (le tartan de soirée est fabriqué avec une étoffe à fond blanc). Le port du tartan fait encore l'objet de règles parfois strictes (porté sur l'épaule, en travers, ... selon le rang à l'intérieur du clan).

La forme la plus courante du tartan est le kilt, principal élément pour la tenue des Highlanders. Un kilt classique peut utiliser jusqu'à 7 mètres de tissu. L'usage veut que les hommes ne portent rien sous leur kilt

Le système clanique stimulait le sentiment d'appartenance à une famille. Les chefs avaient leurs propres armoiries que personne d'autre n'avait le droit de porter, même leurs héritiers. Ces derniers devaient demander un emblème différent auprès du Lord Lyon King of Arms. Les membres d'un même clan devaient adopter le badge de leur groupe, c'est-à-dire un écusson portant une devise et une bande. Aujourd'hui le blason, qui à l'origine servait de signe distinctif durant les combats guerriers, est utilisé comme symbole décoratif dans l'architecture, sur le mobilier et les vêtements.

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